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Dossier Allociné : 200 films pour Halloween!

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Message  Corgan Dim 17 Oct - 15:28

Une séléction de fils choisie par Allociné pour Halloween!

http://www.allocine.fr/article/dossiers/cinema/dossier-18591496/

ça peut servir!
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Message  mandragore Lun 18 Oct - 1:53

Merci pour le lien,je vais jeter un oeil.

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Message  Corgan Lun 18 Oct - 3:36

J'ai lu l'integralité du dossier 40 pages, oulala) et il est vraiment tres complet, classant les films par genre, chacun présentant selon eux les 5 meilleurs films du genre, avec en plus la bande annonce de chaque film présenté, du tres bon boulot!

Parmi les sujets abordés, on retrouve les Vampires (avec le Dracula de Coppola, Nosferatu, Entretien avec un vampire, Une Nuit en Enfer entre autres), les loups garous (Loup garou de londres, Hurlements, Dog Soldiers, Wolf Man), la section araignées, bestioles , peur dans l'eau, remakes, fantomes, extra terrestres, inclassables (genre le blob, street trash, teeth ou Brain damage), les "increvables" (avec bien sur freddy, jason et Michael Myers!), le torture porn, les films de poupées, les films d'horreur avec des enfants, les films avec des machine diaboliques, une section stephen king, zombies etc

40 page de sections qui permettent de decouvrir des films que l'on pourrait ne pas avoir vu et avoir envie de voir grace aux trailers et aux anecdotes qui tuent que presentent chaque film!

Il manque toutefois quelques references absolues dans leurs listes, comme Ginger Snaps pour les loup garous ou Trick R Treat, dommage!

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Message  mandragore Mar 19 Oct - 4:09

Je suis en train de parcourir le dossier et je trouve que c'est une base de donnée fantastique.

J'adore l'idée de films classés par thèmes avec des bandes annonces et des extraits. Je reconnais que même si quelques films cultes ont du être oubliés que le choix est fort judicieux.

Je vais consulter le dossier dans son intégrélité pour donner mon avis final.
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Message  Corgan Mar 19 Oct - 17:04

j'ai été happé par un film presenté qui s'apelle "Deadgirl", qui a l'air genial!

Tu donneras ton avis, mais je trouve que dans les années 80, les Bandes annonces montrait un peu les 3/4 du film, là ou les Bandes annonces d'aujourd'hui sont quand meme moins explicite

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Message  mandragore Ven 29 Oct - 23:53

Complètement d'accord, il m'arrive même de tomber sur des bandes annonces qui mettent que des extraits de combat ou autre mais qui ne relatent aucunement le résumé du film. C'est pour ces raisons que j'évite de regarder le bandes-annonces je préfère lire des chroniques pour savoir si le film est interessant.

En tout cas le dossier de Allociné est excellent, je vais peut être le mettre dans le topic pour qu'on puisse le consulter même si il est retiré.


Dernière édition par mandragore le Mar 1 Fév - 20:53, édité 2 fois
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Message  Corgan Mar 2 Nov - 23:21

cette année mon choix de film s'est porté sur L'etrange Noel de Mr Jack, comme chaque année bien sur, et The Fog, de carpenter, le tout à la lueur d'une bougie!

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Message  mandragore Dim 16 Jan - 4:09

Voici le dossier complet dans le topic:

"Inclassable" - 5 films pour votre nuit d'Halloween



Teeth de Mitchell Lichtenstein (2007)

Le pitch - Dawn est une adolescente qui essaie tant bien que mal de contenir sa sexualité naissante en étant une des membres les plus actives du club de chasteté de son lycée. Etrangère à son propre corps, la prude découvre que son vagin a la particularité d'avoir des dents...

Pourquoi le (re)voir ? Pour son incroyable sujet qui, autant vous prévenir tout de suite, n’est pas le point de départ d’une comédie potache. Bien au contraire, Teeth s’avère un long métrage drôle, sensible et surprenant sur l’adolescence, véritable coup de canif dans le puritanisme américain. Et parce qu’il nous permet d’être bluffé par une jeune actrice étonnante en la personne de Jess Weixler, récompensée à Sundance pour son rôle.
C'est culte ! Teeth n’est pas un film d’horreur, bien au contraire, mais le réalisateur a tout de même tenu à satisfaire les fans du genre. Il déclare ainsi que "(...) les fans du gore trouveront toutefois quelques scènes susceptibles de satisfaire leur penchant pour l'hémoglobine. Et si vous ne vous cachez pas les yeux durant ces séquences, vous aurez l'opportunité de voir quelques pénis amputés."

L'anecdote qui tue - L'idée d'un vagin dentée n'est ni nouvelle, ni fictive : le vagina dentata est présent dans presque tous les folklores du monde et symboliserait la peur de la femme. D'un point de vue médical, il ne s'agirait que de quelques cas de kystes logés dans des zones un peu délicates.




The Killer Condom de Martin Walz (1996)

Le pitch - Un préservatif bien vivant, à la machoire acérée, sème la panique dans les bordels de la ville. Le détective Lugi Mackeroni, habitué des lieux mal fâmés, en sait quelque chose.


Pourquoi le (re)voir ? Parce que chez Troma, la délirante société de production de Lloyd Kaufman spécialisée dans la série B trash (The Toxic Avenger, c’est eux), on a le chic pour vous emmener dans les profondeurs du mauvais goût et du grand n’importe quoi. Et parce que là, Troma s’est surpassé dans cette ligne de conduite jamais démentie en ayant peut-être porté le film au titre et au synopsis les plus dingues de l’histoire du cinoche !

C'est culte ! Tout simplement l’apparence du préservatif tueur, avec de grandes dents bien acérées qui font forcément mal, très mal…

L'anecdote qui tue - Le film est en fait l’adaptation d’une BD allemande intitulée Kondom des Grauens, et issue de l’imaginaire débridé de Ralf König.



Street Trash de J. Michael Muro (1987)

Le pitch - Fred et Kevin sont deux adolescents paumés qui vivent dans une décharge, au royaume des clochards. Par misère ou méchanceté, tous ceux qui gravitent autour du bidonville leur en veulent et essaient d'avoir leur peau, sans compter un alcool frelaté qui transforme les buveurs en une flaque de bouillie jaunâtre.


Pourquoi le (re)voir ? Parce que ce film est techniquement osé pour l’époque, le réalisateur Jim Muro utilisant la SteadyCam, qui n’en est alors qu’à ses balbutiements. Et parce que pour beaucoup, il s’agit à la fois de l’un des films les plus trashs jamais réalisés en même temps qu’une œuvre culte du cinéma gore des années 80 . Ames sensibles s’abstenir, donc…


C'est culte ! Pour contourner la censure, le réalisateur Jim Muro a choisi de rendre le sang non pas rouge, mais multicolore. Ce qui rend paradoxalement l’ensemble assez dérangeant…


L'anecdote qui tue - Street Trash est l’unique film réalisé par Jim Muro. Ce dernier aura ensuite une carrière étonnante et très éloignée de l’univers de ce film, puisqu’il deviendra un technicien Steadycam renommé sur des productions à très gros budgets comme Titanic, Terminator 2 ou encore Casino.

"Attention, ces images peuvent heurter la sensibilité du public"


Le Blob de Chuck Russell (1988)

Le pitch - Un monstre étrange venu d'ailleurs, informe et gélatineux, dévore tout ce qui vit, en particulier les êtres humains, dont il se régale. Mais avant qu'il n'ait complétement digéré une ville dont il s'est régalé, Meg Penny et Brian Flagg découvrent que le Blob fuit la neige carbonique, tels les vampires les crucifix...


Pourquoi le (re)voir ? Parce qu’il fait partie de ces films, trop rares, qui procurent par moments un vrai malaise. Parce que les effets spéciaux sont saisissants. Et parce qu’on a beau voir plein de choses au cinoche, c’est pas tous les jours qu’on voit la planète se faire attaquer par un chewing-gum géant !


C'est culte ! La scène où le Blob sort du syphon d'un évier pour s’aggriper au visage de l’un des héros et l'aspirer. Une tension palpable puis un effroi total ! Et une question, aussi : mais comment qu'il a fait pour faire rentrer le monsieur tout entier dans l'évier ???


L'anecdote qui tue - Le Blob est en fait le remake d’un long métrage intitulé Danger planétaire et sorti en 1958 (avec un jeune Steve McQueen au casting). A noter que Rob Zombie envisage toujours de mettre en chantier une nouvelle version du film de 1988.




Elmer, le remue-meninges de Frank Henenlotter (1988)

Le pitch - Comment un espiègle, mystérieux et monstrueux petit animal quitte ses trop vieux propriétaires pour faire un pacte avec un jeune homme chez lequel il s'installe. Elmer le comble de visions et de gaieté mais en échange, Brian lui fournit la nourriture essentielle a son existence, des cerveaux humains.


Pourquoi le (re)voir ? Parce qu’il s’agit d’un des films les plus originaux du cinoche gore des 80’s qui, au-delà de son improbable idée de base et d’un Elmer à l’apparence et aux discours bien tordants (Elmer parle, il philosophe, même !), est finalement une parabole osée sur la dépendance aux drogues, qui oscille entre humour et drame. A réserver à un public averti, tant il va loin dans le trash.


C'est culte ! Une scène de fellation dans laquelle Elmer prend la place du sexe du héros. Moment véritablement dérangeant.


L'anecdote qui tue - La fameuse scène de la fellation fut particulièrement difficile à tourner. L’équipe du film refusa en effet de travailler sur ce passage avant de finalement revenir sur sa décision.



Dégénérés" - 5 films pour votre nuit d'Halloween




La Colline a des yeux d'Alexandre Aja (2006)

Le pitch - La famille Carter décide de passer ses vacances en Californie. Sur les conseils d'un pompiste, ils prennent un raccourci qui les mène au coeur d'une ancienne zone de tests nucléaires de l'armée américaine... peuplée de créatures mutantes. Les Carter deviennent alors des proies de choix.

Pourquoi le (re)voir ? Parce qu'Alexandre Aja a su s'approprier un matériau déjà existant. Le réalisateur français fait mieux que de revisiter l'oeuvre culte de Wes Craven, il y injecte une rage électrisante et une violence inouïe. Brutale et inspirée, la version d'Aja est un modèle de remake intelligent.

C'est culte ! La scène dans laquelle Ted Levine est brûlé vif alors que les créatures dégénérées s'en prennent à sa fille. Insoutenable et fascinant.

L'anecdote qui tue - Le film dut être amputé de 2 minutes pour éviter le classement NC-17 aux Etats-Unis, une classification qui condamne commercialement un film. Une version non-censurée existe en DVD.







Détour mortel de Rob Schmidt (2003)

Le pitch - Alors qu'ils pensaient passer un agréable week-end, des amis tombent en panne au milieu des bois. Ils tentent alors de trouver de l'aide. Ils le regretteront...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que ce survival rappelle furieusement Délivrance (la référence ultime lorsqu'on évoque le calvaire de gentils citadins en forêt), que les créatures ont été conçues le maître Stan Winston. Le fait Eliza Dushku se balade en débardeur et taille basse tout au long du film plaide aussi en faveur de Détour mortel, avouons-le.

C'est culte ! La scène dans laquelle Eliza Dushku est entravée, offerte à la lame rouillée de son dégénéré de bourreau.

L'anecdote qui tue - Le film fut jugé tellement perturbant que les distributeurs américains limitèrent la promotion à la télévision pour éviter de choquer les téléspectateurs les plus sensibles. Par ailleurs, les bandes-annonces TV furent expurgées des plans des plans les plus choquants contenus dans les trailers cinéma.


Avis aux amateurs d'horreur ! Organiser une nuit de la peur pour vous et vos amis, c'est possible grâce à ce dossier qui vous aide à concocter votre programme à travers quarante thématiques... Attention, ce dossier est non-exhaustif : nous avons dû faire des choix... Certaines images peuvent par ailleurs heurter la sensibilité des lecteurs, notamment les plus jeunes.

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"Dégénérés" - 5 films pour votre nuit d'Halloween













Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper (1974)

Le pitch - Un groupe d'amis vaguement hippies cheminent à travers le Texas à bord d'un minibus lorsqu'une panne d'essence les contraint de ralier une station-service située à quelques pas de la maison d'une famille de dégénérés...

Pourquoi le (re)voir ? Parce qu'il s'agit un classique inoxydable de l'horreur emmené par un tueur psychopathe d'anthologie, Leatherface. On vous recommande ce final bluffant où la brute à la tronçonneuse entreprend une danse macabre sur une route du Texas.

C'est culte ! La scène dans laquelle la famille convie une jeune victime à sa table. Terrifiée, la pauvre demoiselle hurle, déclenchant les rires sadiques des dégénérés. La séquence atteint des sommets d'horreur quand la jeune fille se fait entaillée le doigt pour nourrir de son sang le grand-père édenté...

L'anecdote qui tue - Lors du tournage de la scène mentionnée ci-dessus, la comédienne frisa la crise d'hystérie. Tobe Hooper l'avait poussée dans ses derniers retranchements.




Wolf Creek de Greg McLean (2006)

Le pitch - Trois amis partent pour un trekking en Australie. Ils tombent en panne et sont secourus par un homme qu'ils prennent tout d'abord pour un bon samaritain...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que Greg McLean signe ici l'unique film d'horreur estampillé Dogme, reprenant à son compte les préceptes édictés par Lars von Trier

C'est culte ! La scène dans laquelle le psychopathe torture très longuement sa victime. Interminable et malsain à souhait.

L'anecdote qui tue - A la demande des autorités australiennes, la sortie du film fut repoussée, le temps pour la justice de statuer sur le cas d'un tueur en séries qui massacra un touriste anglais dans des conditions rappelant les sévices subis par les victimes du dégénéré de Wolf Creek.


L'amourt à mort" - 5 films pour votre nuit d'Halloween





Fido de Andrew Currie (2007)

Le pitch - La toute-puissante compagnie ZomCon met au point un collier qui domestique littéralement les zombies. Devenues jardiniers, livreurs de lait ou même véritables animaux de compagnie, ces créatures sont désormais partout, dans un monde réglé comme du papier à musique. Un jour, la mère de Timmy, achète l'un de ces zombies, Fido, pour l'aider dans les tâches ménagères...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que Fido est un peu le Pleasantville du film de zombie, une critique réussie du conformisme ambiant. Ici, la mort… célèbre la vie. Paradoxal, certes. Réussi, clairement.

C'est culte ! Les spots de propagande de la société ZomCon.

L'anecdote qui tue - La grossesse de Carrie-Anne Moss, survenue durant le tournage, a été intégrée au scénario du film.




Re-Animator 2 de Brian Yuzna (1989)

Le pitch - Apres leurs méfaits commis dans la ville d'Arkham, le docteur Herbert West et son complice, l'étudiant Dan Cain, se sont réfugiés en Amérique latine. De retour dans leur pays avec un nouveau sérum particulièrement perfectionne, ils se proposent de réanimer la fiancée de Dan dont il ne peut oublier la disparition…

Pourquoi le (re)voir ? Parce que la saga Re-Animator, inspirée de Lovecraft, revisite le mythe de Frankenstein de façon sanglante… Et ici, plus particulièrement La Fiancée de Frankenstein.

C'est culte ! Jeffrey Combs, une gueule incontournable du genre malheureusement sous-utilisé (Peter Jackson lui offrira un rôle culte dans Fantômes contre fantômes).

L'anecdote qui tue - Le film est signé Brian Yuzna, grand nom de la série B horrifique avec des films comme Le Retour des morts-vivants 3, Le Dentiste, Progeny ou Faust.


Bride of Reanimator


Dellamorte dellamore de Michele Soavi (1994)

Le pitch - Dellamorte Dellamore, mélancolique gardien de cimetière, flanqué de son fidèle compagnon, Gnaghi, a depuis quelque temps du pain sur la planche. Les morts enterrés dans son cimetière reviennent à la vie et cette mysterieuse épidémie se propage de tombe en tombe, de nuit en nuit.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que l’ambiance est délicieusement macabre… et pétrie d’humour noir.

C'est culte ! Michele Soavi, le réalisateur, est l’un des protégés de Dario Argento. Il a inscrit son nom à de nombreux giallos et productions horrifiques italiennes.

L'anecdote qui tue - Francesco Dellamorte s'inspire ouvertement de Dylan Dog, héros du fumetto (bande dessinée italienne) du même nom créé par Tiziano Sclavi en 1986. Le personnage, un détective anglais qui enquète sur des cas paranormaux, a d'ailleurs les traits de Rupert Everett.



Deadgirl de Marcel Sarmiento & Gadi Harel (2008)

Le pitch - Deux lycéens décident de sécher les cours et se retrouvent dans un hôpital voisin désaffecté. Ils font sur place une macabre découverte : le corps dénudé d'une jeune femme enchaînée à une table et recouverte de plastique.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que se servir d’une jolie zombie comme défouloir sexuel, on avait difficilement trouvé plus déviant.

C'est culte ! Le massacre de certains de ses violeurs par la morte-vivante, libérée de ses chaînes. Sans doute la première fois que le spectateur se retrouve à soutenir les zombies.

L'anecdote qui tue - Le film a écumé les festivals fantastiques : Gérardmer, Fantastic Fest, Stiges, San Sebastian… sans manquer de faire son petit effet à chaque fois.



"Sortez de l'eau !!!" - 5 films pour votre nuit d'Halloween



Les Dents de la Mer de Steven Spielberg (1975)

Le pitch - Un policier, un biologiste marin et un pêcheur traquent un grand requin blanc qui terrorise la station balnéaire d'Amity...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que Spielberg, malgré un tournage difficile, a su terrifier plusieurs générations de baigneurs... en montrant finalement très peu le squale géant, et en jouant sur la suggestion grâce à l'utilisation géniale de la caméra subjective et la musique de John Williams. Toujours copié, jamais égalé, Les Dents de la Mer reste un chef d'oeuvre de la peur.

C'est culte ! La scène dans laquelle Robert Shaw raconte le naufrage de l'USS Indianapolis. Un monologue terrifiant.

L'anecdote qui tue - Richard Dreyfuss reprend dans la scène d'ouverture du récent Piranha 3D son rôle des Dents de la Mer... pour mourir dévoré par les poissons. C'était bien la peine de survivre au requin !




Peur bleue de Renny Harlin (2000)

Le pitch - Persuadée de pouvoir remédier à la dégénérescence du cerveau humain à l'aide de protéines de requins, une scientifique n'hesite pas à recombiner l'ADN de squales au mépris de l'éthique médicale. Piégée avec son équipe dans un centre de recherche offshore, elle doit faire face à de terrifiantes machines à tuer.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que des requins CGI intelligents qui nagent en marche arrière, il fallait oser ! Même si on est (très) loin de la réussite des Dents de la Mer, Peur bleue se revoit avec plaisir, qu'on le considère comme un sympathique "film de peur" ou un gentil nanar gonflé aux dollars.

C'est culte ! La scène de la mort de... Chut, ne gâchons pas le plaisir !

L'anecdote qui tue - La plaque minéralogique coincée dans la machoîre de l'un des squales... et la même que celle retrouvée dans l'estomac du requin-tigre disséqué dans Les Dents de la Mer.




Piranhas de Joe Dante (1978)

Le pitch - Un nouvelle espèce de piranhas créée par l'armée, capable de vivre en eau douce et en eau salée, est accidentellement relâchée dans un fleuve durant l'été. Le carnage commence...

Pourquoi le (re)voir ? Parce qu'avec ce premier film en solo, Joe Dante gagne ses galons de réalisateur... au point de séduire un certain Steven Spielberg, charmé par cette série B qui revisite ses Dents de la Mer. 30 ans après, le film a certes un peu vieilli mais reste efficace, notamment grâce à quelques morts sympathiques, dépassées depuis par le Piranha 3D d'Alexandre Aja.

C'est culte ! Le bruit du banc de piranhas en plein festin : une sorte d'essaim d'abeilles aquatiques. Difficile à décrire... mais mémorable !

L'anecdote qui tue - Au début du film, Heather Menzies joue au jeu vidéo officiel des Dents de la Mer.





Open water de Chris Kentis (2004)

Le pitch - Adeptes de la plongée, deux amoureux s'inscrivent pour une sortie sur la barrière de corail. L'équipage ne fait pas vraiment attention et repart sans eux. Ils se retrouvent seuls, perdus au large, dans des eaux infestées de requins...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que le film s'inspire de l'histoire vraie d'un couple de plongeurs abandonnés par erreur sur la Grande Barrière de Corail en Australie. Et que ça, c’est une peur qui parle à tout le monde…

C'est culte ! Le film a été tourné en conditions naturelles, sans effets spéciaux ni images de synthèse : les acteurs ont ainsi passé plus de 120 heures dans l'eau à plus de dix kilomètres des côtes au milieu de vrais requins.

L'anecdote qui tue - Si aucun incident n’a été à déplorer avec les requins, l’un des comédiens a été mordu par un barracuda durant le tournage.





Un Cri dans l'océan de Stephen Sommers (1998)

Le pitch - Un mercenaire au long cours, son second et leur mécanicien tombent aux mains de leurs passagers, un commando armé jusqu'aux dents. Leur but : investir, dévaliser et torpiller l'Argonautica, un luxueux paquebot croisant dans les environs. Mais un monstre marin rôde dans les coursives...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que Un Cri dans l'océan est une série B mêlant habilement frissons et rires, préfigurant d'ailleurs ce que Stephen Sommerss parviendra à faire deux ans plus tard sur La Momie. Personnages volontairement caricaturaux, effets visuels aboutis et couloirs sombres sont au rendez-vous de ce piège en haute-mer.

C'est culte ! Les mises à mort, le monstre digérant vivantes ses victimes grâce à ses "tentacules à machoîres".

L'anecdote qui tue - Harrison Ford avait initialement été approché pour le rôle principal (d'ailleurs très proche d'un Han Solo). Après son refus, le budget sera revu à la baisse.



"Bestioles" - 5 films pour votre nuit d'Halloween




Gremlins de Joe Dante (1984)

Le pitch - Rand Peltzer offre à son fils Billy un étrange animal : un mogwai. Son ancien propriétaire l'a bien mis en garde : il ne faut pas l'exposer à la lumiere, lui éviter tout contact avec l'eau, et surtout, surtout ne jamais le nourrir apres minuit... Sinon...


Pourquoi le (re)voir ? Parce qu’on est tous tombés raides dingues du Mogwai Gizmo! Qui n’a pas voulu en avoir un à la maison ? Qui ne se souvient pas de la petite mélodie qu’il fredonne du fond de la glotte ? Et parce que son pendant diabolique (et comique), le Gremlins, est tout simplement LA bestiole la plus culte du cinoche. Merci, messieurs Joe Dante, à la réalisation, et Chris Columbus (Maman, j'ai raté l'avion, Harry Potter à l'école des sorciers), au scénario, d’avoir réussi à donner naissance à des créatures aussi inoubliables, qui seront de retour dans un réussi Gremlins 2, la nouvelle génération.


C'est culte ! Que ce soit dans un bar ou dans une salle de cinéma, les Gremlins, complètements cons (osons le mot), mettent un bordel pas possible et c’est franchement drôle ! Autre moment culte : quand la mère du héros fait passer un sale quart d'heure aux Gremlins dans la cuisine de la maison, d'abord en passant l'une des créatures au mixer, puis en en faisant exploser une autre dans le micro-ondes !


L'anecdote qui tue - Steven Spielberg, qui produit le film, fait une petite apparition dans la scène du salon des inventeurs. On le voit furtivement sur un fauteuil électrique.



Critters de Stephen Herek (1986)

Le pitch - Une floppée de créatures toutes en fourrure venues d'un autre monde s'avance dans une petite ville, suivie par des chasseurs de primes intergalactiques. Ces terribles boules de poils ne rencontrent aucun obstacle sinon des villageois militants.


Pourquoi le (re)voir ? Parce que ce film, qui a clairement surfé sur le succès des Gremlins, n’est pas une simple copie conforme du classique de Joe Dante. En prenant son inspiration du côté de la science-fiction tout en gardant un aspect comique, et même débile, très présent, il parvient à se doter d’une vraie personnalité et à susciter la sympathie. Du coup, on est indulgents avec les suites, nettement moins réussies !


C'est culte ! Le Critters possède un appétit féroce, mais quand il se met à fumer un joint, on vous assure qu’il fait moins le malin…


L'anecdote qui tue - La saga Critters compte quatre films. Dans le troisième volet, Critters 3, un certain Leonardo DiCaprio effectue ses premiers pas de comédiens. Passer de Critters 3 à Scorsese ? C’est possible !




Ghoulies de Luca Bercovici (1985)

Le pitch - A la mort de son père, Jonathan s'installe avec sa petite amie dans le manoir laissé en héritage. Il y découvre des ouvrages de sorcellerie qui attisent sa curiosité, et se livre alors à d'étranges cérémonies. Au cours d'un de ces rituels, il voit surgir d'inquiétantes créatures, les Ghoulies, décidées à semer la terreur autour d'elles.


Pourquoi le (re)voir ? Parce que après la SF de Critters, on fait appel à la magie noire pour faire débarquer de drôles de bestioles sur grand écran et surfer sur le succès récent des Gremlins. C’est donc de plus en plus du n’importe quoi, de plus en plus de mauvais goût, et donc de plus en plus drôle pour une soirée entre potes !


C'est culte ! Pour débarquer sur Terre, les Ghoulies choisissent la voie la plus étonnante : la cuvette des toilettes ! Pourquoi ? On vous en pose des questions ???


L'anecdote qui tue - La conception des créatures du film devait à l’origine être prise en charge par le légendaire superviseur d’effets spéciaux Stan Winston (Terminator, Jurassic Park, Edward aux mains d'argent). Les amateurs de nanars ne regrettent pas qu’il ait mis de côté le projet !





The Descent de Neil Marshall (2005)

Le pitch - En plein milieu du massif des Appalaches, six jeunes femmes se donnent rendez-vous pour une expédition spéléologique. Soudain, un éboulement bloque le chemin du retour. Alors qu'elles tentent de trouver une autre issue, elles réalisent qu'elles ne sont pas seules. Quelque chose est là, sous terre, avec elles... Quelque chose de terriblement dangereux décidé à les traquer une à une...


Pourquoi le (re)voir ? Parce que cela faisait bien longtemps qu’on n’avait pas ressenti dans une salle de cinéma un tel état de claustrophobie, et qu’on se croirait vraiment prisonniers en compagnie de ces jeunes spéléologues confrontées à l’horreur. Parce que la prouesse technique (tout est bien sûr filmé en studio) est impressionnante. Et parce que les bestioles du film, contrairement aux autres de cette partie, sont tout sauf drôles !


C'est culte ! Lorsque Sarah, l’héroïne, ressort progressivement d’une eau souterraine qui n’est plus qu’une mer de sang… Une scène terrifiante qui n’est pas sans rappeller le Carrie de Brian De Palma.


L'anecdote qui tue - Jusqu’aux scènes de confrontations, le réalisateur Neil Marshall n’a montré aucune image des créatures du film aux actrices. Celles-ci en étaient d’autant plus terrifiées au moment de les voir surgir du noir…





Hobgoblins de Rick Sloane (1988)

Le pitch - Un jeune employé de sécurité doit traquer et tuer des aliens...


Pourquoi le (re)voir ? Parce que ce film est considéré pour beaucoup comme l’un des plus… nuls de l’histoire ! Et pour cela, il mérite toute notre (et votre) attention !


C'est culte ! Le film entier, sidérant nanar monté pour une somme dérisoire, où les bestioles ressemblent plus à des peluches manipulées avec peine par des techniciens cachés derrière les décors !


L'anecdote qui tue - Le film a été l’une des "vedettes" d’un célèbre programme télévisé intitulé Mystery Science Theather 3000 (MST3K), dont le but est de se moquer ouvertement des nanars ! Le plus drôle ici étant que c’est le réalisateur Rick Sloane lui-même qui a proposé son film pour le show !


Zombies" - 5 films pour votre nuit d'Halloween




"Zombies" - 5 films pour votre nuit d'Halloween



Zombie de George A. Romero (1978)

Le pitch - Des morts-vivants assoiffés de sang ont envahi la Terre et se nourrissent de ses habitants. Un groupe de survivants se réfugie dans un centre-commercial abandonné…

Pourquoi le (re)voir ? Parce que le film, second volet de la saga des morts-vivants du saigneur Romero, a peut-être encore plus marqué le genre que La Nuit des morts-vivants par son approche du gore, du survival et de la critique sociale (la parabole consumériste). Bref, un film-référence.

C'est culte ! La scène de nettoyage du centre commercial par Ken Foree et Scott H. Reiniger…

L'anecdote qui tue - Il existe deux versions de Zombie : un montage américain, supervisé par George A. Romero, et un montage européen, supervisé par Dario Argento.





Braindead de Peter Jackson (1993)

Le pitch - Un jeune homme timide fait la connaissance d’une jeune femme, dont il tombe amoureux. Ce qui n'est pas du goût de sa chère maman, bien décidée à gâcher cette relation. Alors qu'elle espionne l'un de leurs rendez-vous galants au zoo, elle est mordue par un singe-rat de Sumatra et se transforme alors en zombie cannibale...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que Peter Jackson, alors à ses débuts, signe ici un sommet du gore, où le sang coule à flot. L’humour est heureusement au rendez-vous à travers une approche résolument décalée du film de mort-vivant (mention spéciale au bébé zombie).

C'est culte ! Le nettoyage de zombies à la tondeuse à gazon…

L'anecdote qui tue - Braindead a longtemps été qualifié de "film le plus sanglant de l’histoire"… avant d’être détrôné par Piranha 3D et ses 300 000 litres de faux sang.







L'Au-delà de Lucio Fulci (1981)

Le pitch - Une jeune femme hérite d'un hôtel dans la Nouvelle Orléans. Alors qu'elle entreprend des travaux de rénovation, des phénomènes étranges font de sa vie un véritable enfer.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que les zombies à l’italienne n’ont rien à envier aux zombies américains… Du moins dans le gore. Lucio Fulci propose ici une œuvre sanglante, souvent glauque mais surtout marquante, à l’image du groupe Europe qui s’inspirera du film pour écrire la chanson Seven Doors Hotel, ou d’un Quentin Tarantino qui traquera la copie pour offrir une sortie américaine au film en 1988.

C'est culte ! La scène qui voit un homme paralysé après sa chute d'une échelle se faire dévorer vivant par des mygales. A déconseiller aux arachnophobes.

L'anecdote qui tue - Une image du film (la séquence des mygales évoquées précédemment) est réutilisée dans Spider-Man, dans le rêve que fait Peter Parker après avoir été mordu par l’araignée.



28 jours plus tard de Danny Boyle (2003)

Le pitch - Un commando de la Protection Animale fait irruption dans un laboratoire top secret pour délivrer des dizaines de chimpanzés. Aussitôt libérés, les primates, contaminés par un mystérieux virus et animés d'une rage incontrôlable, bondissent sur leurs "sauveurs" et les massacrent. 28 jours plus tard, le mal s'est répandu à une vitesse fulgurante à travers le pays...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que Danny Boyle (comme Zack Snyder avec L'Armée des morts) fait entrer les morts-vivants (ici des infectés) dans l’ère moderne en en faisant des fous-furieux poursuivant leurs proies à toute allure. Fini le zombie au ralenti, bienvenue aux enragés…

C'est culte ! La découverte par Cillian Murphy d’un Londres déserté… Et puis la chasse commence.

L'anecdote qui tue - Une version parallèle de l’histoire, développée par le scénariste Alex Garland mais finalement abandonnée, entraînait le film dans une toute autre direction dès la moitié du long métrage. Elle est évoquée en détail dans les bonus DVD.






Dead Set de Charlie Brooker (2009)

Le pitch - Le pays est en émoi suite à l'attaque de morts-vivants qui massacrent la population. Les participants de l'émission de télé-réalité "Loft Story" ignorent ce qui se trame à l'extérieur. Pas pour longtemps...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que cette série (qui s'apparente à un long métrage de 2h30 découpé en épisodes) mêle habilement, à grand renfort de gore, film de zombie et critique de la télé-réalité. A l’heure où on célèbre des mariages à la télévision française, voir des morts-vivants débouler pour boulotter les candidats, ça fait du bien…

C'est culte ! Le plan final, glaçant… George A. Romero a dû apprécier.

L'anecdote qui tue - La chaîne E4, qui diffuse cette série, est aussi celle qui diffuse le "Loft story" anglais, E4 s'offre le luxe ainsi de s'autocritiquer, mais c'est aussi un bon moyen de pouvoir réutiliser les locaux-même ainsi que la présentatrice célèbre du vrai show Big Brothers Davina McCall.


Diary of the Dead de George A. Romero (2008)

Le pitch - Des étudiants en cinéma tournent, dans une forêt, un film d'horreur à petit budget, lorsque la nouvelle tombe au journal télévisé : partout dans le pays, on signale des morts revenant à la vie. Témoins de massacres, de destructions et du chaos ambiant, ils choisissent alors de braquer leurs caméras sur les zombies et les horreurs bien réelles auxquels ils sont confrontés afin de laisser un témoignage de cette nuit où tout a changé.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que même s’il ne s’agit pas du meilleur film de la saga des morts-vivants de Romero (on lui préfère Zombie, La Nuit des morts-vivants et Le Jour des morts-vivants), Diary of the Dead renouvelle le genre en appliquant les codes de l’horror-reality aux zombies. Au-delà de l’horreur, comme à son habitude, Romero utilise ses zombies pour interroger le spectateur sur son humanité. Ici, c’est le pouvoir de l’image qui est au centre du film…

C'est culte ! Le film se déroule le même soir que… La Nuit des morts-vivants, faisant de la franchise une saga atemporelle.

L'anecdote qui tue - George A. Romero fait une apparition en caméo dans Diary of the Dead. L'officier de police qui tente de dissimuler l'irruption des zombies lors de la conférence de presse, c'est lui ! Toujours du côté des caméo, on peut aussi noter la présence de Quentin Tarantino, Guillermo del Toro, Simon Pegg, Wes Craven, et même celle du maîtres de l'horreur, Richard Bachman, alias Stephen King !


"Esprit, es-tu là ?" - 5 films pour votre nuit d'Halloween






Poltergeist de Tobe Hooper (1982)

Le pitch - Une famille sombre dans l’horreur quand des phénomènes paranormaux se manifestent dans leur maison, à travers la télévision notamment…

Pourquoi le (re)voir ? Parce qu’on y découvre, comme dans Gremlins, le côté sombre de Steven Spielberg, ici scénariste et producteur ; Et aussi parce qu’après ce film, vous ne pourrez plus jamais dormir dans une pièce où se trouve une télévision.

C'est culte ! L’épluchage d’un visage humain devant le miroir de la salle de bain, suite à une hallucination. Ce sont d’ailleurs les mains de Steven Spielberg qui sont utilisées dans les gros plans.

L'anecdote qui tue - Plusieurs décès survenus pendant ou après le tournage des différents films de la franchise ont participé à la création d’une "malédiction Poltergiest" dans l’imaginaire collectif. Parmi ces morts : Dominique Dunne, assassinée peu après la sortie de Poltergeist ; Julian Beck, mort durant le tournage de Poltergeist II et la jeune Heather O'Rourke, emportée par une infection à l’âge de 12 ans durant le tournage de Poltergeist III.




Amityville de Stuart Rosenberg (1979)

Le pitch - Amityville, 13 novembre 1974. Dans une maison bourgeoise, un jeune homme, dans un accès de démence, massacre ses parents, ses frères et ses sœurs. Quelque temps plus tard, cette maison est mise en vente à un prix défiant toute concurrence. La famille Lutz l'achète sans connaître la tragédie qui s'y est déroulée.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que cette histoire de maison hantée, prétendument vraie (il sera prouvé plus tard que les faits furent exagérés) place l’horreur et la peur dans le quotidien. L’ambiance, malsaine, y est à couper au couteau.

C'est culte ! L’invasion de mouches dans l’une des pièces de la maison.

L'anecdote qui tue - Comme pour Poltergeist et L'Exorciste, une rumeur de malédiction accompagna le film après divers incidents survenus sur le tournage ainsi que la mort de deux comédiens, que le réalisateur souhaitait engager pour la voix du Diable.




Ring de Hideo Nakata (1997)

Le pitch - Un soir, seules à la maison, deux lycéennes se font peur en se racontant une mauvaise blague. Une étrange rumeur circule à propos d'une cassette vidéo qui, une fois visionnée, déclenche une terrible malédiction : une mort annoncée sept jours plus tard. Après le décès de sa cousine, une jeune journaliste enquête...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que le film, au-delà de révéler le talent du maître de l’angoisse nippone Hideo Nakata, fait VRAIMENT peur.

C'est culte ! La scène où le fantôme de Sadako sort de la télévision… Quelques minutes de terreur pure.

L'anecdote qui tue - Suite officielle de Ring, Ring 2 n'est pourtant pas la première séquelle de la malédiction de la cassette vidéo hantée : lors de sa sortie au Japon en décembre 1998, Ring était en effet accompagné par sa suite originale, intitulée Razen. Mécontent de la qualité de ce deuxième opus, Hideo Nakata manifesta son envie de retourner une nouvelle suite dès le succès phénoménal du premier épisode connu.




Les Autres de Alejandro Amenábar (2001)

Le pitch - Dans une immense demeure victorienne isolée, une jeune femme pieuse élève seule ses deux enfants, selon les principes stricts de sa religion. Atteints d'un mal étrange, ces derniers ne peuvent être exposés à la lumière du jour. Lorsque trois nouveaux domestiques viennent habiter avec eux, ils doivent se plier à une règle vitale : aucune porte ne doit être ouverte avant que la précédente n'ait été fermée.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que le prodige espagnol Alejandro Amenábar livre un petit bijou d’angoisse… tout en réinventant le mythe du fantôme.

C'est culte ! Le final… Mais chut, n’en révélons pas trop.

L'anecdote qui tue - Eduardo Noriega, l'acteur fétiche d'Alejandro Amenábar, n'est pas crédité au générique du film. Pourtant, il apparaît dans le long métrage : c'est en effet son visage qui, le temps d'une scène saisissante, est peint en blanc dans un tableau du manoir.




The Grudge de Takashi Shimizu (1999)

Le pitch - Rika se rend dans une maison sur laquelle pèse une malédiction, pour s'occuper de Sashie, une vieille dame alitée. Elle y découvre un petit garçon enfermé dans un placard, avant d'être agressée par un esprit malfaisant. Quelques jours auparavant, le fils de Sashie s'était également fait attaquer par le spectre après avoir été témoin de l'apparition du même petit garçon…

Pourquoi le (re)voir ? Parce qu’avec Hideo Nakata, Takashi Shimizu a su imposer l’horreur à la japonaise comme un genre incontournable, grâce notamment à l’utilisation de fantômes vengeurs à la démarche saccadée plus que terrifiante…

C'est culte ! Le "bruit" du fantôme… sorte de croisement guttural entre la porte qui grince et le rot réprimé.

L'anecdote qui tue - Takashi Shimizu a réalisé The Grudge et sa suite… ainsi que le remake américain et sa suite.




"Loups-garous" - 5 films pour votre nuit d'Halloween



Le Loup-garou de Londres de John Landis (1981)

Le pitch - Deux jeunes Américains en vacances s'égarent dans une région déserte de l'Angleterre. Ils sont attaqués par une bête étrange. Peu après, l'un d'entre eux s'éveille dans un hôpital...

Pourquoi le (re)voir ? Parce qu'il permet de constater que, en dépit de ses quasi trente ans d'âge, on a jamais montré si efficacement la métamorphose d'un loup-garou au cinéma, en dépit des énormes progrès de la technologie et de la 3D (oubliez le loup-garou en images de synthès de Van Helsing !). Au-delà de cette étape dans l'histoire des effets spéciaux, Le Loup-garou de Londres doit aussi beaucoup à un passionné du genre, John Landis, qui écrivit l'histoire en 1969 alors qu'il était âgé d'à peine 19 ans. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que Michael Jackson fit appel à lui pour signer l'un des plus célèbres clips musical de l'histoire : celui de Thriller !


C’est culte ! L'hallucinante séquence de la métamorphose de l'homme en loup-garou, montrée sous tous les angles, est entrée depuis longtemps dans la légende du septième art. Une scène atroce et sublime qui fonctionne grâce au génie de Rick Baker, considéré à juste titre comme un des meilleurs maquilleurs à Hollywood, et connu comme étant le spécialiste des maquillages de singe.
L’anecdote qui tue - Pour ce film traitant des loup-garous, il est amusant de noter que toutes les chansons de la bande originale contiennent le mot "lune" dans leur titre. Il est, en effet, de notoriété publique que les lycanthropes se transforment sous l'effet de la pleine lune...




Dog Soldiers de Neil Marshall (2001)

Le pitch - Une unité de six soldats anglais effectue un exercice militaire de routine dans une nature sauvage, vaste et hostile d'Ecosse. Ils ne tardent pas à découvrir les corps ensanglantés d'un autre bataillon. Ils n'ont plus de munitions et la radio ne fonctionne pas. Isolés dans une forêt par une nuit de pleine lune, ces hommes inexpérimentés réalisent que leurs attaquants sont des loups-garous hauts de deux mètres, vicieux et sanguinaires.

Pourquoi le (re)voir ? Parce qu'il faut bien se rendre à l'évidence : après Hurlements et Le Loup-garou de Londres, la décennie des années 1990 marque plutôt un passage à vide dans le genre. Quant au cinéma fantastique britannique, il s'était lui aussi assoupi après avoir livré des oeuvres du calibre de Hellraiser le pacte. C'est dire si le film de Neil Marshall a fait souffler un vent nouveau sur le genre, et a en même temps révélé au public la débrouillardise et le talent brut de décoffrage d'un cinéaste en devenir. Tout à la fois film de guerre, survival horror tendance La Nuit des morts-vivants et film de loups-garous respectueux du genre, Dog Soldiers fait fonctionner à plein régime le cocktail action, gore et loups-garous. Et ca marche !

C’est culte ! Vous connaissez l'expression "avoir le couteau entre les dents" ? Dog Soldier illustre de manière viscérale et (vraiment) douloureuse cette expression...
L’anecdote qui tue - Un des soldats s'appelle Bruce Campbell. Un hommage plus qu'évident à l'illustre acteur de Evil Dead !





Hurlements de Joe Dante (1980)

Le pitch - Karen White, une présentatrice TV, fait une pause dans sa carrière à la suite d'un incident traumatisant avec un tueur en série. La police a pu la sauver en tuant le dangereux individu. Mais Karen est-elle réellement en sécurité ? Sur les conseils du Dr George Waggner, elle rejoindra « La Colonie », un centre de repos où vivent toutes sortes d'énergumènes. Ses cauchemars lui rappellent sa rencontre avec le tueur... jusqu'à ce que celui-ci réapparaisse à la pleine lune et attaque les résidents de la Colonie...

Pourquoi le (re)voir ? Parce qu’il est sympathique de se replonger avec bienveillance dans l’œuvre d’un cinéaste jadis culte, qui peine malheureusement aujourd’hui à retrouver la force et l’aura dont il bénéficiait dans les années 1980. C’est d’ailleurs grâce à la qualité de son travail sur Hurlements, qui figure encore parmi les meilleurs films de loups-garous, que Dante put réaliser les Gremlins, une œuvre cultissime ! Hurlements est aussi le premier film à montrer entièrement les métamorphoses de parties du corps ; une "démonstration" qui sera parachevée un peu plus tard par Le Loup-garou de Londres et sa terrifiante scène de métamorphose complète. Une situation assez ironique d’ailleurs, si l’on songe que Rick Baker, engagé pour faire les maquillages sur Hurlements, se désista finalement au profit du loup-garou de John Landis !

C’est culte ! La scène d’amour, assez explicite, entre deux loups-garous : pas si fréquent dans un genre qui nous a plutôt habitué à surtout faire voler les morceaux de viande dans tous les sens !

L’anecdote qui tue – Une anecdote pointue pour la route : Robert A. Burns, directeur artistique sur le tournage de Hurlements, s’est beaucoup inspiré du travail qu’il effectua sur un autre film d’horreur entré dans la légende : Massacre à la tronçonneuse !





Peur bleue de Daniel Attias (1985)



Le pitch - La petite ville de Tarker’s Mill autrefois paisible est depuis peu le théâtre de meurtres affreux. Les habitants craignent l’oeuvre d’un détraqué, mais un jeune garçon handicapé connaît la vérité qui est plus effrayante encore…

Pourquoi le (re)voir ? Parce que le film permet surtout de (re)voir l’impayable Gary Busey (dans la peau de l’oncle Red), aussi borderline à l’écran qu’à la ville. Parce que c’est aussi l’occasion d’admirer les effets spéciaux du grand Carlo Rambaldi, qui affiche un tableau de chasse des plus respectables : on lui doit notamment le design du King Kong de John Guillermin, et il a travaillé sur E.T. l'extra-terrestre et Alien, le huitième passager.

C’est culte ! La décapitation de l'employé des chemins de fer, a moitié ivre, alors qu'il se penche pour examiner une empreinte géante... Dès les premières images du film, le ton est donné !

L’anecdote qui tue – Dans le script ainsi que dans le livre de Stephen King, le loup-garou parle, ce qu'il ne fait pas dans le film.





Le Loup-Garou de George Waggner (1941)



Le pitch - Larry Talbot est de retour dans son pays, où il est accueilli par son père, le châtelain Sir John Talbot. Il y fait la connaissance de Gwen Conliffe, qu'il accompagne le soir même à une fête donnée par une troupe de bohémiens. Là-bas, une jeune fille, Jenny, est attaquée peu de temps après leur arrivée par un loup, tandis que le jeune lord est mordu par la bête en lui portant secours. Le ledemain, Jenny est retrouvé morte...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que Le Loup-garou fut le plus gros succès de l'année 1942 pour les studios Universal. A l’époque, ce petit film d'horreur ne pouvait pourtant prétendre à de telles recettes : sa sortie américaine avait été programmée le 12 décembre 1941, soit le lendemain de l'attaque japonaise sur Pearl Harbor ! Reste qu’aujourd’hui, entre la qualité de l’interprétation (Lon Chaney Jr. en tête, mais aussi Bela Lugosi et Claude Rains, des grands habitués des films de monstres de la Universal) et le soin apporté aux maquillages de Jack P. Pierce, le Loup-garou de George Waggner est un classique absolu et même la matrice de tous les films de genre. Vous ne pouvez pas prétendre aimer les films de loups-garous sans avoir vu ce film, non mais !

C’est culte ! La scène où Lon Chaney Jr, assis dans un fauteuil, regarde, impuissant, la pilosité de ses jambes grandir à vue d’œil, avant que la métamorphose ne soit complète. Alors que la caméra est toujours fixée sur ses pieds désormais devenus ceux d’un loup-garou, il se lève et part en chasse…

L’anecdote qui tue – C'est le maquilleur Jack P. Pierce qui s'est chargé de la transformation physique de Lon Chaney Jr. sur le tournage de Le Loup-garou. Ce célèbre maquilleur a travaillé sur les plus grands films d'horreur de l'époque : non seulement il avait transformé Lon Chaney Jr. sur les cinq films où il jouait le lycanthrope Lawrence Talbot, mais il avait également créé les maquillages le transformant en momie dans The Mummy's tomb, The Mummy's ghost et The Mummy's curse.




"Dans l'espace, personne ne vous entendra crier..." - 5 films pour votre nuit d'Halloween




Alien, le huitième passager de Ridley Scott (1979)

Le pitch - Le vaisseau commercial Nostromo et son équipage rentrent sur Terre avec une importante cargaison de minerai. Mais lors d'un arrêt forcé sur une planète déserte, l'officier Kane se fait agresser par une forme de vie inconnue…

Pourquoi le (re)voir ? Parce que dans l’espace, personne ne vous entendra crier. Sur un concept assez basique de "film de monstre", Ridley Scott livre un monument de la SF (son approche de la SF "quotidienne" et des ouvriers de l’espace fonctionne à merveille) et de l’angoisse, où la créature, quasi-invisible, ménage ses apparitions pour mieux jouer avec les nerfs du spectateur... et apporter une dimension quasi-sexuelle à sa relation avec la belle Ripley (qui était d'ailleurs un homme dans la première ébauche du scénario). Trente ans après, Alien, le huitième passager n’a pas pris une ride.

C'est culte ! La scène du repas, interrompue par le jaillissement de la créature depuis le corps de John Hurt. Si l'acteur était au courant, ses partenaires ignoraient tout du déroulement de la séquence... à tel point que leurs réactions lorsque le sang les asperge ne sont pas feintes.

L'anecdote qui tue - La créature, imaginée par H.R. Giger, s’inspire d'un mélange de fragments organiques avec des pièces mécaniques : la maquette a été ainsi conçue avec de vrais ossements assemblés avec de la plasticine sur des tuyaux et des pièces de moteur. Cette nouvelle forme d'art contemporain sera nommée par ses soins la "biomécanique".





Event Horizon de Paul W.S. Anderson (1998)

Le pitch - 2047. Le vaisseau spatial Lewis & Clark a pour mission de repérer l'épave de l'Event Horizon, de déceler les causes de sa mystérieuse avarie et de récupérer les éventuels survivants.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que Paul W.S. Anderson (Resident Evil) signe ici son meilleur film, malgré de nombreuses coupes imposées par le studio. Reste une vision spatiale de l’enfer assez angoissante…

C'est culte ! Les décors du vaisseau, inspirés de la Cathédrale Notre-Dame.

L'anecdote qui tue - Pour mener à bien ce film, Paul W.S. Anderson refusa le projet d’adaptation de X-Men, repris par Bryan Singer.

Jason X de Jim Isaac (2000)

Le pitch - Jason a finalement été capturé. Ne pouvant être détruit, il se retrouve cryogénisé. Près de cinq siècles plus tard, de jeunes archéologues en voyage sur Terre découvrent le caisson réfrigéré. Ils décident de ramener le corps sur leur vaisseau.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que les morts sont violentes (Jason est en forme : 500 ans d'inactivité, ça vous énerve un boogeyman) et surtout parce que le film joue volontiers la carte du décalage, opposant le tueur à une cyborg indestructible, comme lui. Et aussi parce que Jason a un nouveau masque, "à la fois futuriste, médiéval, cyber et totalement effrayant" selon son créateur Stephan Dupuis.

C'est culte ! Une mise à mort particulièrement innovante, qui voit Jason plonger le visage de sa victime (encore vivante, cela va de soi) dans un bain cryogénique, puis éclater le visage ainsi congelé sur un coin de table. Brutal, efficace, culte : Jason, quoi.

L'anecdote qui tue - David Cronenberg fait une apparition clin d’œil dans le film. iI n’avait posé qu'une condition à sa participation au projet : se faire tuer de la plus atroce des manières. Ses vœux ont été comblés.



Sunshine de Danny Boyle (2007)

Le pitch - En cette année 2057, le soleil se meurt, entraînant dans son déclin l'extinction de l'espèce humaine. Le vaisseau spatial ICARUS II avec à son bord un équipage de 7 hommes et femmes est le dernier espoir de l'humanité. Leur mission : faire exploser un engin nucléaire à la surface du soleil pour relancer l'activité solaire.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que ce film de SF, au-delà de ses images sublimes, explore également la folie (et le meurtre) à travers un étrange personnage de boogeyman hantant les coursives d'un vaisseau-fantôme…

C'est culte ! La bande-originale du film, sans doute la plus réussie de l’année cinéma 2007.

L'anecdote qui tue - Le mystérieux Pinbacker, au corps brûlé par les rayons solaires, est campé par Mark Strong, futur méchant de RockNRolla, Kick-Ass, Sherlock Holmes et Robin des Bois.

Starship Troopers de Paul Verhoeven (1997)

Le pitch - Au XXIVe siècle, une fédération musclée fait régner sur la Terre l'ordre et la vertu, exhortant sans relâche la jeunesse à la lutte, au devoir, à l'abnégation et au sacrifice de soi. Mais aux confins de la galaxie, une armée d'arachnides se dresse contre l'espèce humaine.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que Paul Verhoeven signe ici un rand film de guerre, un grand film de SF, un grand film de monstres géants, un grand film gore et un grand pamphlet sur la propagande. A la revoyure, on réalise ainsi que les spots télévisés de la Fédération annonçaient, cinq ans avant, les sports de l’administration Bush post-11 septembre. Visionnaire, ce Paul Verhoeven.

C'est culte ! L’attaque d'un camp retranché humain par une armée d’arachnides, façon Alamo.

L'anecdote qui tue - Pour mettre à l’aise ses comédiens en vue de la scène des douches mixtes, Paul Verhoeven tourna la scène totalement nu lui aussi.



"Vampires, vous avez dit vampires ?" - 5 films pour votre nuit d'Halloween




Morse de Tomas Alfredson (2008)

Le pitch - Oskar, marginal et solitaire, fait la rencontre de sa jeune voisine Eli, une enfant de son âge aux mœurs étranges. Tout laisse à penser que la jeune fille est un vampire. Dès lors, les deux enfants vont se lier d’amitié.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que Tomas Alfredson propose une nouvelle variante du film de vampire, aussi glaciale que poétique. La solitude, l’enfance, la complicité de ces deux êtres marginaux… Sous couvert de la thématique horrifique, le réalisateur aborde des thèmes bien plus profonds qu’il n’y parait. Dénué de cliché, le film, à l’ambiance enneigée, réussit son pari d’effrayer.

C’est culte ! La scène de la piscine : Oskar, contraint par ses agresseurs de mettre la tête sous l'eau, ne voit pas qu’Eli vient à son secours. Une scène sanglante mais suggestive, qui en dit long sur l’amitié entre les enfants d’une part, et le parti pris poétique du réalisateur, d’autre part.

L’anecdote qui tue - Eli serait en réalité un petit garçon, castré à la naissance. Un plan furtif dans lequel Oskar aperçoit la cicatrice du vampire ne laisse planer aucun doute sur la sexualité d’Eli.



Entretien avec un vampire de Neil Jordan (1994)

Le pitch - À San Francisco, le journaliste Daniel Malloy fait la rencontre de Louis de Pointe du Lac, un homme étrange au teint blafard… Louis raconte à Malloy comment deux cent ans plus tôt, il est devenu un vampire.

Pourquoi le (re)voir ? Parce qu’à tout juste 12 ans, Kirsten Dunst s’impose comme une actrice de premier plan. Parce que Brad Pitt, Tom Cruise, Antonio Banderas et Christian Slater dans un même film, c’est culte en soi. Et parce que Lestat est fascinant, tout comme le mal-de-vivre des goules raconté par Anne Rice.

C’est culte ! La scène du théâtre, dans laquelle Armand (Antonio Banderas), entouré d’une assemblée de vampires, sacrifie une jeune femme devant un public emballé puis choqué.

L’anecdote qui tue - Anne Rice, l’auteure du livre qui a inspiré le film, ne voulait pas de Tom Cruise dans le rôle de Lestat. L’acteur décide alors d’acheter une pleine page dans le Times afin d’expliquer à Anne Rice pourquoi le rôle est fait pour lui. Après le visionnage du film, l’auteure, convaincue par la prestation de l’acteur, lui envoie une lettre d’excuses.




Dracula de Francis Ford Coppola (1992)

Le pitch - En 1492, le prince Vlad Dracul, laissé pour mort, revient du champ de bataille et trouve sa fiancée Elisabeta, morte suicidée. Inconsolable, il devient le Comte Dracula…

Pourquoi le (re)voir ? Parce que cette ambiance erotico-gothico-vampirique fait de cette version de Dracula l’une des plus fidèles à l’œuvre de Bram Stocker. Parce que Coppola fait se côtoyer l’amour et l’horreur avec brio. Parce qu'on trouverait presque que Dracula est un grand romantique...

C’est culte ! La scène d’introduction. Le prince, fou de chagrin à la vue du corps inerte d’Elisabeta, renonce à Dieu et devient le comte Dracula.

L’anecdote qui tue - La petite fille que prend en otage Lucy (Sadie Frost) dans la crypte était réellement effrayée par la jeune femme et son maquillage de vampire. Elle ne s’attendait pas à faire plusieurs prises. Francis Ford Coppola et Sadie Frost ont donc dû la rassurer longuement avant qu’elle accepte de tourner à nouveau.


Une nuit en enfer de Robert Rodriguez (1996)

Le pitch - En cavale, Richard et son frère Seth, ont rendez-vous avec Carlos, au Titty Twister, un bar de routier situé à la frontière mexicaine. Les deux hommes n’ont aucune idée de ce qui les attend…

Pourquoi le (re)voir ? Parce que ce film qui s’annonce comme un road movie tourne vite au cauchemar. Loufoque et déjanté, Une nuit en enfer est un classique du genre, mélangeant le gore et l’humour. Le sang gicle, les membres volent, la violence est sans limite… Le duo Rodriguez/Tarantino au sommet de son art !

C’est culte ! La scène de danse de Salma Hayek (alias Satanico Pandemonium), déambulant à moitié nue dans le bar et faisant son numéro de charme à Richard Gecko (Quentin Tarantino).

L’anecdote qui tue - Pour le rôle de Seth Gecko, le réalisateur envisage Tim Roth, John Travolta, Michael Madsen, Steve Buscemi ou encore Christopher Walken. Mais tous y renoncent en raison d’emploi du temps divergent. C’est finalement George Clooney qui accepte le rôle.





Nosferatu de Friedrich-Wilhelm Murnau (1922)

Le pitch - En 1838, Hutter, jeune clerc de notaire, part conclure une vente avec un châtelain des Carpathes. Il est reçu par le comte Orlock qui n'est autre que la réincarnation du vampire Nosferatu...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que Nosferatu est la première adaptation sur grand écran de l’œuvre de Bram Stocker. Parce que le film est tourné en extérieur et dans des décors naturels, et que ce parti pris accentue le réalisme et le climat d’angoisse. Enfin parce que ce chef d’œuvre du cinéma muet est l’une des œuvres les plus représentatives du mouvement expressionniste allemand.

C’est culte ! La séquence où l’on voit l’ombre de Nosferatu sur le mur, et sa main s’apprêter à ouvrir la porte de la chambre d’Ellen...

L’anecdote qui tue - Si Nosferatu est bel et bien adapté de l’œuvre de Bram Stocker, Murnau n’a jamais payé les droits d’auteurs à la veuve de l’auteur. Cette dernière obtient du tribunal la destruction de toutes les copies du film. Nosferatu aurait pu disparaitre à jamais si quelques passionnés n’avaient pas contourné la loi.








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Message  mandragore Dim 16 Jan - 4:52

"Increvables" - 5 films pour votre nuit d'Halloween


Freddy - Chapitre 1 : Les Griffes de la Nuit de Wes Craven (1984)

Le pitch - Nancy est une jeune adolescente qui fait régulièrement des cauchemars sur un homme au visage brûlé, avec un vieux pull déchiré et cinq lames tranchantes à la place des doigts. Elle constate d'ailleurs que parmi ses amis, elle n'est pas la seule à faire ces mauvais rêves. Mais bientôt, l'un d'entre eux est sauvagement assassiné pendant son sommeil. C'est ainsi que le groupe fait la connaissance de l'ignoble Freddy Krueger, qui se sert des cauchemars pour assassiner les gens qui rêvent de lui. Nancy comprend qu'elle n'a plus qu'une seule solution : si elle veut rester en vie, elle doit rester éveillée...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que loin, très loin de ses premiers excès (La Dernière maison sur la gauche), Wes Craven signe ici le premier volet des aventures de Freddy, et fit entrer ce cultissime Boogeymen au panthéon des tueurs increvables. Brûlé au 10e degré, habillé d'un pull miteux bariolé en rouge et vert, d'un chapeau de feutre cramoisi et d'un gant pourvu de lames rasoirs au bout des doigts pour mieux écorcher ses victimes, Robert Englund donne le meilleur de lui-même dans un rôle dont il fut tellement imprégné, que jamais il ne put s'en départir dans le reste de sa carrière. Si les sept films (huit si l'on compte le remake) suivants sont de qualités très inégales, on pourra décerner une mention spéciale à Freddy sort de la nuit, qui offre une saisissante et glacante mise en abîme du personnage.

C’est culte ! Les passages cultes sont légion dans le premier opus. De la fameuse scène de la baignoire sans fond de Heather Langenkamp au meurtre de Johnny Depp, en passant par l'affreuse et obsédante comptine (One, two, Freddy's coming for you...), on ne sait finalement pas très bien que choisir...
L’anecdote qui tue - Pour quelle raison Wes Craven a-t-il nommé ainsi Freddy Krueger ? Le réalisateur des Griffes de la Nuit aime à dire qu'il lui a tout simplement donné le nom du jeune garçon qui le brutalisait lorsqu'il était enfant. Un étrange et lointain écho à l'enfance torturée de Freddy Krueger ?


Halloween, La Nuit des masques de John Carpenter (1978)

Le pitch - La nuit d'Halloween 1963. Le jeune Michael Myers se précipite dans la chambre de sa soeur aînée et la poignarde sauvagement. Après son geste, Michael se mure dans le silence et est interné dans un asile psychiatrique. Quinze ans plus tard, il s'échappe de l'hôpital et retourne sur les lieux de son crime. Il s'en prend alors aux adolescents de la ville...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que sans Michael Myers, pas de boogeymen possible. Véritable force de la nature (il mesure 2 mètres !), il porte un masque blanc dont l'explication sur son origine a été réactualisée par Rob Zombie avec Halloween. Michael Myers ne court jamais après ses victimes, mais se contente de marcher. De toute façon, il finit toujours par les rattraper...Froid, silencieux, méthodique, il aime se tapire dans les recoins sombres des pièces pour mieux fondre sur ses victimes. En dépit de ses nombreuses blessures par balles, d'un corps à moitié brûlé, d'une aiguille à tricoter enfoncée dans le cou, de défenestrations, etc...il reste increvable. La réincarnation du Mal absolu donc. Plus de 30 ans après sa sortie, le film de John Carpenter est toujours le maître-étalon du genre : toujours copié, jamais égalé.

C’est culte ! Notre coeur balance entre le thème musical glacant composé par Carpenter himself, et la scène d'ouverture du film où Michael Myers alors jeune enfant, poignarde à mort sa soeur, alors que le spectateur suit la scène en vue subjective, derrière le masque du tueur...Stress garanti.
L’anecdote qui tue -une économie de moyen pour un chef-d'oeuvre du genre : le film coûta 320.000 dollars. La moitié de cette somme alla à la location de la caméra Panavision; 20.000 dollars pour le cachet de Donald Pleasence (pour cinq jours de tournages !). Résultat : plus d'argent pour les costumes, si bien que tous les acteurs du film portent leurs propres vêtements !




Vendredi 13 - Chapitre 2 : le tueur du vendredi de Steve Miner (1982)

Le pitch - Alors qu'on le croyait mort noyé au fond de Crystal Lake, Jason Vorhees revient se venger du sort réservé à sa mère. Après avoir assassiné Alice, seule survivante du premier opus, il massacre les innocents campeurs présents, puis doit faire face à Ginny, dotée de pouvoirs psychiques, et son ami Paul.
Pourquoi le (re)voir ? Parce que même si le premier volet est hors course pour cause d'absence de Jason, ce tueur fait surtout surface dans le second volet de la très très longue franchise (11 films !). Avec près de 180 meurtres officiels au compteur, Jason Voorhees est aussi l'archétype du boogeymen increvable. Habillé régulièrement d'un bleu de travail, il est armé de son éternelle machette, qu'il porte amoureusement depuis ses premiers exploits. Mais Jason aime aussi se mettre au bricolage ou au jardinage, et n'hésite pas à employer tournevis, marteau, scie, râteau, débroussailleuse, etc...

C’est culte ! Le masque de hockey du tueur évidemment, qu'il porte depuis le troisème volet de la saga, d'ailleurs fendu d'un coup de hache et perclu de trous de balles...
L’anecdote qui tue - Le personnage et son look sont tellement devenus des icônes qu'ils ont directement inspiré le personnage du jeu Splatterhouse, un jeu culte développé par Namco et sorti en 1988 en borne d'arcade !


Hellraiser le pacte de Clive Barker (1987)

Le pitch - Durant un voyage, un homme entre en possession d'une boîte maléfique qui lui ouvrira les portes d'un monde de plaisir et de terreur...
Pourquoi le (re)voir ? Parce qu'il s'agit du premier essai au cinéma de l'écrivain britannique Clive Barker. Hellraiser reflète toutes les obsessions de l'auteur : sexe, mort, douleur. C'est aussi la première apparition d'un monstre devenu classique, le fameux Pinhead, à la tête transpercée de clous. Il a ensuite promené sa silhouette cauchemardesque et increvable à sept reprises jusqu'en 2005. Mais la plupart de ses tribulations au pays de la souffrance ne sont sorties qu'en direct to video. La première vision du personnage glace le sang : son corps martyrisé (pour sa plus grande joie) porte six blessures béantes au thorax, maintenues ouvertes à l'aide de crochets écarteurs...

C’est culte ! La toute première apparition de Pinehead lorsque la combinaison de la boîte des lamentations a été trouvée.


L’anecdote qui tue -L'acteur principal du film, Andrew Robinson, prête ses traits au vicieux tueur psychopathe Scorpio, que traque Clint Eastwood dans L' Inspecteur Harry.




Jeepers Creepers, le chant du diable, le chant du diable de Victor Salva (2002)



Le pitch - ? Les vacances d'été sont enfin arrivées et, comme chaque année, Trish et Darry, deux étudiants, frère et soeur, prennent la route pour rendre visite à leurs parents. Sur le chemin, un routier agressif emboutit l'arrière de leur voiture sans raison apparente. Quelques kilomètres plus loin, Trish et Darry revoient le même camion, à côté d'une église abandonnée. Ils aperçoivent le conducteur, entièrement vêtu de loques, qui jette un corps dans une canalisation. Malgré les protestations de Trish, Darry veut en avoir le coeur net. Dès que la voie est libre, il va voir et s'engage dans le conduit. Il va y faire une découverte terrifiante.
Pourquoi le (re)voir Parce qu'avec 300 morts, Jason Voorhees fait figure d'amateur à ses côtés. Le film doit surtout énormément à la prestation et l'abattage (sic !) de Jonathan Breck sous les traits du Creepers.

C’est culte ! L'une des caractéristiques les plus perturbantes de la Créature est sa façon de humer ses victimes pour déterminer leur qualité, leur attrait, à la manière d'un amateur qui respire un vin rare. Son odorat surdéveloppé lui permet de sentir au sens littéral du terme la peur chez ses victimes. Ces dernières émettent en effet des phéromones qui aident le Creepers a repérer les organes de ses victimes dont il a besoin pour se nourrir...

L’anecdote qui tue - Loin, très loin de l'univers du Parrain et d'Apocalypse Now, le grand Francis Ford Coppola officie sur le film en tant que producteur exécutif !




Cannibal Holocaust de Ruggero Deodato (1980)

Le pitch - Une équipe de journalistes à la recherche de vrais cannibales disparaît dans la jungle amazonienne. Une équipe de secours retrouve les cassettes vidéos qui renferme le terrible secret de leur disparition...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que vingt ans avant Blair Witch, Ruggero Deodato livre le tout premier film d’horror-reality, en adaptant au film de cannibales les enseignements du maître du néoréalisme Roberto Rossellini. Le film, toujours (très) efficace et malsain, fit scandale à sa sortie, en raison des images extrêmement violentes qu'il comporte, prétendument réalisées sans trucage.

C'est culte ! Parmi les nombreuses scènes marquantes/choquantes du film, on retiendra le massacre d’une tortue par l’équipe de journalistes. Réalisée "pour de vrai", la séquence risque de soulever le cœur du spectateur sensible… et d’horrifier les amis des animaux.

L'anecdote qui tue - A sa sortie, le film passa pour un véritable snuff-movie, d’autant que les comédiens, mis au secret durant un an, avaient disparu de la circulation. Poursuivi pour meurtres, Ruggero Deodato les fit venir au tribunal pour prouver qu’ils étaient encore en vie.



Le Projet Blair Witch de Daniel Myrick & Eduardo Sanchez (1999)

Le pitch - En octobre 1994, trois jeunes cinéastes disparaissent en randonnée dans la forêt de Black Hill au cours d'un reportage sur la sorcellerie. Un an plus tard, on a retrouve le film de leur enquête.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que si Blair Witch n’est pas le premier film "d’images retrouvées" (il avait été précédé en ça par Cannibal Holocaust), il s’est imposé comme la première œuvre à avoir généré un buzz sur un web encore tout jeune, l’équipe du film axant la campagne marketing sur le "Et si c’était vrai ?". Le film en lui-même divise : une expérience terrifiante pour les amateurs (ah, ce final…) et une balade mal filmée dans les bois pour les détracteurs. Choisissez votre camp !

C'est culte ! Souvent parodié, le monologue face-caméra de Heather Donahue, seule, perdue dans les bois, sous la menace de la sorcière de Black Hill…

L'anecdote qui tue - Heather Donahue, Joshua Leonard et Michael Williams, qui ont gardé leur nom dans le film, ont été lâchés pendant huit jours en pleine forêt, avec deux caméras et très peu d'instruction de la part des réalisateurs. Le résultat : 18 heures de rushes, que Daniel Myrick & Eduardo Sanchez passeront un an à monter.



[REC] de Paco Plaza & Jaume Balagueró (2008)

Le pitch - Accompagnée de son caméraman, une journaliste relate le quotidien de ceux qui travaillent la nuit. Ce soir, elle est dans une caserne de pompiers. La nuit est calme, aucune urgence. Jusqu'au coup de fil d'une vieille dame qui réclame du secours…

Pourquoi le (re)voir ? Parce que Blair Witch + 28 jours plus tard + L'Armée des morts = [REC]. En adaptant l’horror-reality au film de zombies, le tandem Paco Plaza / Jaume Balagueró livre une œuvre d’un genre nouveau, à la frontière de l’horreur, de la télé-réalité et du FPS. La peur est au rendez-vous… à tel point qu’Hollywood enclenchera un remake dès 2008.

C'est culte ! Le final, en night-shot, qui confronte l’héroïne et son cadreur à une horreur sans nom dans le noir total.

L'anecdote qui tue - La première bande-annonce de [REC], particulièrement originale, a grandement participé au buzz entourant le long métrage. Elle ne dévoilait aucune image mais filmait les réactions des spectateurs durant les avant-premières du film à l'aide de caméras infrarouge. Un concept repris par l’équipe-marketing de Paranormal Activity en 2009.



Paranormal Activity de Oren Peli (2009)

Le pitch - Un jeune couple suspecte leur maison d'être hantée par un esprit démoniaque. Ils décident alors de mettre en place une surveillance vidéo durant leur sommeil afin d'enregistrer les évènements nocturnes dont ils sont les victimes…

Pourquoi le (re)voir ? Parce que le film, précédé d’un buzz énorme après sa projection dans divers festivals et l’adoubement de Steven Spielberg (qui refusa de garder la copie dans les environs de son domicile), a, comme Blair Witch en son temps, divisé les spectateurs. Pétard mouillé pour certains, condensé de terreur pour d’autres, le film reste, quoi qu’on en pense, une expérience cinématographique à tenter, le réalisateur Oren Peli parvenant à créer un vrai effet… à partir de plans fixes d’une chambre à coucher.

C'est culte ! L’attente… Le spectateur passe ainsi l’essentiel du film à tenter de discerner si oui ou non, quelque chose a bien bougé dans la chambre. Porte, drap, traces de pas : les manifestations paranormales peuvent venir de partout…

L'anecdote qui tue - Le film a énormément évolué depuis sa projection au Festival ScreamFest en 2007, Oren Peli apportant divers changements (une cinquantaine selon le producteur) à son film à chaque avant-première. C'est d'ailleurs Steven Spielberg qui lui aurait suggéré le final de la version définitive, ainsi que quelques coupes.



Face à la mort de John Alan Schwartz (1978)

Le pitch - Une compilation de scènes violentes, mettant en scène la mort d’animaux et d’êtres humains.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que Face à la mort a acquis un statut d'œuvre culte dès sa sortie. Censuré dans une quarantaine de pays, loué comme n'importe quel long métrage dans d'autres (et notamment en France), le film proposait aux spectateurs un rendez-vous avec la mort durant 1h30, en compagnie d'un "spécialiste" de la Grande Faucheuse. On y découvrait notamment la mise à mort et la dégustation de singes, la mort d'un garde et d'une père de famille respectivement dévorés par un crocodile et un ours, l'exécution d'un condamné dans une chambre à gaz, la décapitation d'un touriste, une orgie sataniste à grand renfort de cadavres démembrés, ainsi que diverses images d'accidents et de visites de morgues. Cinq autres volets viendront compléter cette saga.

C'est culte ! Au choix, selon vos "goûts" macabres…

L'anecdote qui tue - Le film propose de véritables séquences (accidents, suicides, autopsies…) mais également de nombreux "fakes", le réalisateur incarnant par exemple le leader de la secte sataniste !


"Arachnophobie" - 5 films pour votre nuit d'Halloween



Arachnophobie de Frank Marshall (1990)

Le pitch - Au cours d'une expédition en Amazonie, un photographe est piqué à mort par une monstrueuse araignée qui s'introduit par la suite dans son cercueil. Elle est ainsi rapatriée en Californie...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que c’est la première réalisation du producteur Frank Marshall (les sagas Indiana Jones et Retour vers le futur), et surtout qu’Arachnophobie porte bien son titre, puisque tout arachnophobe qui se respecte ne manquera pas d’être tétanisé par les nombreuses apparitions des bébêtes (originaires de Nouvelle-Zélande et d'Amazonie). A noter que le film est supervisé par un certain Steven Spielberg, qui joue les producteurs pour son ami Frank Marshall (d'où l'affiche du film, clin d'oeil à E.T. l'extra-terrestre ?).

C'est culte ! Le duel final, qui oppose l’Araignée à l’Homme, armé pour le coup d’un pistolet à clous…

L'anecdote qui tue - Arachnophobie est le premier film produit sous la bannière Hollywood Pictures, une branche du studio Disney destinée à proposer des productions plus adultes.




Arac attack de Ellory Elkayem (2002)

Le pitch - Les habitants d'une petite cité minière se retrouvent confrontés à une horde redoutable d'araignées géantes et affamées, des monstres à huit pattes résultant d'un déversement de déchets toxiques…

Pourquoi le (re)voir ? Parce que le film, porté par une jeune Scarlett Johansson, fait entrer les araignées dans l’ère de la CGI. Les monstres en images de synthèses sont certes maousses-costauds, mais criants de réalisme, et rendent un bel hommage aux séries B de monstres géants des années 50 (Des monstres attaquent la ville, Tarantula…).

C'est culte ! La course-poursuite entre araignées-sauteuses et champions de motocross…

L'anecdote qui tue - Le réalisateur, Ellory Elkayem d'origine néo-zélandaise, s'est fait remarqué d'Hollywood en 1998 pour son court métrage Larger than life. L'histoire était déjà celle d'une araignée géante qui terrorisait une femme dans sa maison. En 2001, il a enchaîné avec le téléfilm, They Nest, cette fois-ci sur de simples insectes.




Mimic de Guillermo del Toro (1997)

Le pitch - Pour juguler une épidémie propagée par des insectes, une scientifique manipule le code génétique de petites bêtes, créant ainsi une génération de clones qui détruit ses congénères. Trois ans plus tard, le remède a donné vie à une espèce mutante qui habite dans les sous-sols de la ville...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que le film révèle un futur maître de l’horreur, Guillermo del Toro, déjà plébiscité pour son Cronos. Le cinéaste revisite ici le film d’insectes mutants en créant des cafards géants capables d’imiter l’être humain, qui hantent les couloirs du métro…

C'est culte ! La tentative de dialogue entre les créatures, équipées de mandibules, et un enfant, équipé de petites cuillères…

L'anecdote qui tue - Mimic devait être à l’origine un moyen métrage, intégré à un film à sketch fantastique. Il sera finalement rallongé et séparés des deux autres segments : le long métrage Impostor et le moyen métrage Alien Love Triangle.






Infestation de Kyle Rankin (2009)

Le pitch - Un jeune homme se réveille et se retrouve coincé dans un cocon géant au mur de son bureau. Après s'être aperçu que le monde était infesté d'insectes alien géants, celui-ci décide de rassembler des gens du peuple pour les combattre...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que le film, qui aurait mérité d’aller plus loin dans le délire, propose tout de même une approche plus décalée qu’horrifique du "film d’insectes". Grâce notamment à Chris Marquette, révélé par Girl Next Door. Et grâce à un caniche mutant, aussi.

C'est culte ! La scène d’ouverture, assez réussie, qui ne manquera pas de rappeler The Mist aux fans de Stephen King…

L'anecdote qui tue - On retrouve au générique cette vieille ganache de Ray Wise, le papa de Laura Palmer de Twin Peaks.




Ticks attack de Tony Randel & Antonio Margheriti (1993)

Le pitch - Des tiques géantes et particulièrement agressives attaquent un groupe de jeunes gens parti pour une simple et paisible promenade en forêt.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que se faire "sucer à mort" par une tique, c’est aussi drôle que répugnant… Après ce film, vous ne nettoierez plus jamais votre chien comme avant !

C'est culte ! La naissance d’une tique géante, sortie d’un corps humain qu’elle a dévoré de l’intérieur.

L'anecdote qui tue - Alfonso Ribeiro, LE Carlton du Prince de Bel-Air, est au générique ! Et il meurt salement, vraiment salement…


"Crocos & Serpents" - 5 films pour votre nuit d'Halloween



Anaconda de Luis Llosa (1997)

Le pitch - Afin de réaliser un documentaire sur une peuplade inconnue d'Amazonie, l'anthropologue Cale et son équipe s'enfoncent dans la jungle. Ils portent secours à Paul Sarone, chasseur de serpent dont l'embarcation est en panne. Ce dernier prend le commandement de l'équipe et s'enfonce plus avant dans la forêt, à la poursuite du plus grand des reptiles, l'anaconda, qui broie ses victimes avant de les gober tout entières.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que il y a Jennifer Lopez en t-shirt mouillé dedans. Et un serpent moitié CGI, moitié plastoc.

C'est culte ! La mort de Jon Voight, broyé à mort mais toujours vivant (cf son clin d’œil à J-Lo).

L'anecdote qui tue - L’équipe des effets spéciaux a perdu le contrôle du serpent animatronique durant certaines scènes. Des images gardées au montage, pour illustrer la furie du reptile.



Des serpents dans l'avion de David R. Ellis (2006)

Le pitch - La mission de l'agent spécial Neville Flynn est simple : il doit escorter un témoin essentiel sur un avion de ligne de Hawaï à Los Angeles. Décidé à ce que le témoin n'arrive jamais au tribunal, le criminel met au point un lâcher de serpents venimeux à bord de l'avion.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que il y a des serpents dans l’avion ! Tout simplement…

C'est culte ! "I want these motherfucking snakes off the motherfucking plane !"

L'anecdote qui tue - Le scénario a été modifié en cours de tournage par... des fans ! En mars 2006, la pression de fans sur Internet fut telle que le studio New Line Cinema débloqua cinq journées pour retourner des scènes afin qu'elles soient plus violentes.


Lake Placid de Steve Miner (1999)

Le pitch - La mort inexpliquée d'un agent de la protection des eaux et forêts, déchiqueté avec férocité, plonge Black Lake dans la perplexité et la peur. Une équipe d'enquêteurs arrive sur place et découvre une dent datant de l'ère préhistorique…

Pourquoi le (re)voir ? Parce que le film est porté par un esprit volontairement décalé, emmené par un casting all-star (Bill Pullman, Bridget Fonda, Oliver Platt, Brendan Gleeson) et des effets spéciaux du maître Stan Winston.

C'est culte ! Le nourrissage des monstres par une vieille dame. Un régime à base de vaches entières (et vivantes) principalement.

L'anecdote qui tue - Le tournage de Lake Placid a nécessité la construction d'un réservoir d'une capacité de 7000 mètres cubes, soit 7.000.000 de litres. Les précipitations, particulièrement abondantes dans cette région (Colombie britannique, près de l'île Vancouver), en ont assuré le remplissage.




Black Water de David Nerlich & Andrew Traucki (2007)

Le pitch - En ballade dans le nord de l'Australie, trois jeunes décident de partir pêcher en compagnie d'un guide local. Alors que leur bateau file tranquillement sur la rivière, ils sont attaqués par un crocodile…

Pourquoi le (re)voir ? Parce que le film propose un huis-clos minimaliste en pleine nature : une mangrove inondée, trois personnages, un bateau à atteindre et un crocodile entre eux et l’embarcation.

C'est culte ! Les apparitions du monstre : rares mais efficaces.

L'anecdote qui tue - Andrew Traucki, le réalisateur du film, a signé depuis une histoire similaire autour d’un grand requin blanc : The Reef, dévoilé au marché du Film cannois en mai 2010.





Solitaire de Greg McLean (2007)

Le pitch - Australie. Un groupe de touristes embarque pour une croisière sur les eaux sauvages du Kadaku National Park, en Australie. A la suite d'un étrange accident, leur embarcation fait naufrage. Alors que le groupe attend en vain d'être secouru, un crocodile géant mangeur d'hommes apparaît à la surface de l'eau...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que le film -rebaptisé "Eaux Troubles" pour sa sortie DVD-, débute comme une carte postale pour l’outback australien avant de se transformer en cauchemar pour touristes. Greg McLean livre ici une version crocodilesque des Dents de la Mer, ménageant les apparitions du monstre jusqu’à un final dantesque dans l’antre de la bête…

C'est culte ! L’attaque d’un touriste sous les yeux de sa famille : happé par le monstre sur la berge, il est jeté à l’eau comme une vulgaire poupée (avec un bras en moins) avant que le saurien ne vienne tranquillement finir le travail… Les coulisses de la séquence, expliquée pas à pas, sont dévoilés dans le making-of du film.

L'anecdote qui tue - On retrouve au générique un John Jarratt méconnaissable (le psychopathe de Wolf Creek, c’était lui), une jeune Mia Wasikowska (future Alice de Tim Burton) et un Sam Worthington encore inconnu. Le futur héros de Avatar a d’ailleurs fait preuve de courage sur le tournage, acceptant de tourner sans sécurité une scène aquatique dans un lac… où un bestiau de 3 mètres sera repéré peu après.

"Torture-Porn" - 5 films pour votre nuit d'Halloween



I drink your blood de David E. Duston (1970)

Le pitch: Une bande de hippies satanistes arrivent dans une ville et commence à terroriser la population locale. Ils y violent une fille, son grand-père leur court alors après. Il échoue et on lui donne du LSD. Son petit-fils, embêté par cette histoire, achètent les hippies en leur donnant à manger des tourtes à la viande, infectées du sang d'un chien enragé. Ils se transforment alors en fous et commencent à tuer et à infecter tout sur leur chemin.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que I Drink Your Blood est un précurseur de la vague horrifique des années 70 où la liberté des mœurs et l’exploitation de la violence au cinéma seront complètement révolutionnées.

C’est culte ! Complètement libéré, le film enchaîne les passages chocs, avec notamment des viols, meurtres ou encore bagarres. L'absence de moyens oblige, le rendu final est kitch et accuse le poid des années. Mais reste malgré tout culte!

L’anecdote qui tue – Le thème principal du film sera repris par Rob Zombie dans l'ouverture de sa chanson Feel so numb.




Ilsa, la Louve des SS de Don Edmonds (1975)

Le pitch : Ilsa, diabolique gardienne d'un camp de concentration, mène des terribles expérimentations médicales sur les détenues. Elle tente de démontrer que les femmes peuvent plus facilement supporter la douleur que les hommes et par conséquent, devraient être autorisées à partir se battre au front.

Pourquoi le (re)voir ? Film culte des amateurs de séances "Grindhouse", Ilsa est au film d’horreur ce qu’Emmanuelle fut au film érotique. Un succès d’estime tellement important qu’il engendra la naissance d’un sous-genre "la nazixploitation". Deuxs suites furent tournées : Ilsa, gardienne du harem (1976) et Ilsa, la Tigresse du Goulag (1977). Rob Zombie signera un hommage à travers sa fausse-bande-annonce dans Grindhouse.

C’est culte ! Peut-on faire une œuvre dénonçant le sexisme mais se déroulant dans l’univers des S.S. ? Le film de Don Edmonds répond par l’affirmative en démontrant qu’il n’y a pas de sexe faible et que les femmes peuvent tout à fait se révéler aussi cruelles et monstrueuses que les hommes.

L’anecdote qui tue – L’interprète d’Ilsa, Dyanne Thorne, s’est retirée d’Hollywood. Elle est aujourd’hui… prêtresse et tente désespérément de faire oublier son passé d’actrice au physique plus que généreux (et souvent peu couvert).



Ichi the Killer de Takashi Miike (2001)

Le pitch: Lorsqu’un chef de gang est assassiné, ses disciples réclament vengeance en attaquant en représailles le clan rival.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que ce film de Takashi Miike, sulfureux réalisateur japonais, est considéré par beaucoup comme l’une de ses meilleures œuvres. Un film qui a cependant choqué au point d’être censuré lors de sa sortie au Japon, pays pourtant connu pour ses tolérances quant au degré de violence dans les films.

C’est culte ! Après avoir attaqué par erreur le chef du clan rival, Kakihara décide de se couper la langue en guise d’excuse. Takashi Miike filme la scène en plan-séquence.

L’anecdote qui tue – Lors de sa diffusion au Festival de Toronto, des sacs à vomis à l’effigie du film furent distribués à l’entrée des salles. L’histoire ne dit pas combien d’entre eux ont été remplis…




Saw de James Wan (2004)

Le pitch : Deux hommes se réveillent enchaînés au mur d'une salle de bains. Ils ignorent où ils sont et ne se connaissent pas. Ils savent juste que l'un doit absolument tuer l'autre, sinon dans moins de huit heures, ils seront exécutés tous les deux...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que c’est ce film qui aura lancé la vague des torture-porn. Tourné avec un petit million et demi, le film en rapportera 55, devenant au passage l’un des films les plus rentables de l’histoire. Tourné presque dans un lieu unique, ce thriller étouffant fera monter la pression avant de libérer une révélation finale complètement déroutante.

C’est culte ! Jigsaw, le tueur du film, aime s’amuser avec ses proies en leur offrant un défi pour sauver leur vie. Il invente notamment un jeu où pour se sauver d’un piège mortel une femme doit fouiller dans les entrailles d’un cadavre pour y trouver la clé. Une version trash de Fort Boyard en somme…

L’anecdote qui tue – Deux des comédiens du film se retrouveront dans des rôles d’importance de la série Lost. Il s’agit de Michael Emerson (Benjamin Linus) et Ken Leung (Miles Straume).



Hostel d’Eli Roth (2005)

Le pitch : Une bande de jeunes Américains, partis en Slovaquie faire du tourisme sexuel, sont kidnappés et vendus dans le but d’être torturés.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que le deuxième film d’Eli Roth a provoqué un véritable choc lors de sa sortie et l’a imposé comme l’un des réalisateurs les plus prometteurs de la génération actuelle.

C’est culte ! Orteil tranché par une pince coupante, tendons coupées, œil brûlé au chalumeau et découpé au scalpel, Eli Roth n’épargne pas les spectateurs et enchaîne avec générosité les scènes gores.

L’anecdote qui tue – Le réalisateur japonais Takashi Miike joue le rôle d’un tortionnaire qui met en garde les héros. Il est d’ailleurs crédité dans le générique comme interprétant … Takashi Miike!


"Twist et Fin qui tue" - 5 films pour votre nuit d'Halloween




Sixième Sens de M. Night Shyamalan (1999)

Le pitch - Un jeune garçon est hanté par un terrible secret : il voit des gens décédés. Trop jeune pour comprendre le pourquoi de ces apparitions et traumatisé par ces pouvoirs paranormaux, il s'enferme dans une peur maladive et ne veut révéler à personne la cause de son enfermement, à l'exception d'un psychologue pour enfants.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que la fin, elle tue.

C'est culte ! Le twist final, forcément...

L'anecdote qui tue - La couleur rouge est utilisée dans le film comme lien entre le monde des morts et le monde des vivants.





Ils de Xavier Palud et David Moreau (2005)

Le pitch - Un couple trentenaire expatrié en Roumanie habite depuis peu une maison isolée en banlieue de Bucarest. Un soir, dans leur maison, tout va basculer...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que la fin, elle tue.

C'est culte ! Le twist final, forcément...

L'anecdote qui tue - Le tournage s'est révélé très rude pour Olivia Bonamy, qui a avoué qu'elle avait eu du mal à s'endormir durant trois mois après la fin du tournage et qu'elle faisait plusieurs fois le tour de chez elle pour s'assurer que tout était bien verrouillé.





La Porte des secrets de Iain Softley (2004)

Le pitch - Une infirmière à domicile est engagée pour s'occuper du mari souffrant d'une vieille femme dans leur maison décrépie située dans le delta de Louisiane. Intriguée par ce couple énigmatique, leurs comportements mystérieux et leur demeure chaotique, elle se décide à explorer la villa. Armée d'une clé passe-partout qui en ouvre toutes les portes, elle découvre une pièce cachée dans le grenier qui renferme un terrifiant secret...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que la fin, elle tue.

C'est culte ! Le twist final, forcément...

L'anecdote qui tue - Kate Hudson étant tombée enceinte, la production, décidée à l'avoir pour le film, n'hésita pas à repousser le tournage de près d'un an, jusqu'à ce qu'elle soit en mesure de reprendre le travail.





Identity de James Mangold (2002)

Le pitch - Surpris par un orage, dix étrangers se retrouvent par hasard au Golden Palm Hotel. Au cours de la nuit, ils se font assassiner les uns après les autres. Pour les survivants, c'est le début d'un terrible cauchemar, chacun soupçonnant l'autre. Peu à peu, ils s'aperçoivent qu'ils ont tous quelque chose en commun.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que la fin, elle tue.

C'est culte ! Le twist final, forcément...

L'anecdote qui tue - Le motel du film a été construit intégralement sur le plateau 27, le deuxième plus grand des studios Sony Pictures de Culver City. C'est un extérieur situé dans le désert californien, à une trentaine de kilomètres à l'est de Palmdale qui a été utilisé pour les scènes de conduite et les plans d'introduction.






Trouble jeu de John Polson (2004)

Le pitch - Le docteur David Callaway essaie désespérément de renouer le contact avec sa fille de neuf ans, après la mort tragique de sa femme. Il décide de quitter New York pour une petite ville pour solidifier leur rapport père fille. Mais les choses tournent au sinistre quand Emily se crée un ami imaginaire effrayant et maniaque...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que la fin, elle tue.

C'est culte ! Le twist final, forcément...

L'anecdote qui tue - Le chef décorateur Steven J. Jordan eut, entre autres tâches, celle de superviser les dessins d'Emily. Dans les premières scènes du film, ces griffonnages dégagent une innocence et un charme enfantins, mais ils suscitent une inquiétude croissante à mesure que se resserrent les liens de la fillette et son ami imaginaire. Le réalisateur sélectionna ces dessins parmi des centaines de propositions, comme pour un casting.



"Slasher" - 5 films pour votre nuit d'Halloween



Scream de Wes Craven (1997)

Le pitch - Sidney Prescott sait qu'elle est l'une des victimes potentielles du tueur qui effraie la ville de Woodsboro, et ne sait plus à qui faire confiance. Qui se cache donc derrière le masque du tueur ?

Pourquoi le (re)voir ? Parce qu'on peut difficilement se faire une soirée "100% slasher" digne de ce nom sans (re)voir le film qui a relancé le genre, alors moribond, à coups d'hémoglobine, de second degré, de références et d'une bonne touche de whodunit. Avec des acteurs globalement inconnus devant sa caméra, Wes Craven confirme son statut de spécialiste et frappe un grand coup (de stress) avec ce film vite devenu culte, vite parodié (ne serait-ce que par Scary Movie), et qui fonctionne encore très bien.

C'est culte ! Drew Barrymore décroche son téléphone et c'est parti pour 12 minutes tendues de chez tendues ! Une scène d'ouverture qui donne le ton et que vous pouvez regarder en vous arrangeant (discrètement) pour faire sonner l'un des téléphones qui vous entourent. Effet garanti.

L'anecdote qui tue - Le masque du tueur n'est pas -contrairement à la rumeur populaire- inspiré du tableau Le Cri. Wes Craven a simplement trouvé chez une vieille dame une collection de masques... dont celui utilisé dans Scream. N'ayant pas pu acquérir les droits d'utilisation dans les temps, le cinéaste débuta le tournage sans autorisation de la part des fabricants.




La Maison de cire de Jaume Collet-Serra (2005)

Le pitch - Un groupe d'amis se rendant au match de football de l'école devient la cible de deux assassins dans une ville abandonnée. Les jeunes gens doivent maintenant trouver un moyen de s'enfuir avant de devenir eux-mêmes les acteurs de ce funeste théâtre...

Pourquoi le (re)voir ? Parce qu'en 2005, un bon slasher ressemble déjà à une légende urbaine, tant on ne compte plus ceux qui se sont engouffrés dans la brêche ouverte par Wes Craven avec Scream (parodies comprises), avec un taux de réussite de plus en plus bas. Sans boulverser les codes en vigueur, ni même révolutionner quoi que ce soit, Jaume Collet-Serra réussit tout de même un joli tour de force, aussi efficace que brutal, avec quelques morceaux de bravoure et une Paris Hilton étonnament bien dans un rôle d'abord proposé à Jennifer Connelly ou Kate Winslet (!!) mais qui, finalement, lui ressemble quand même un peu (beaucoup ?). Pour l'Actor's Studio, on repassera donc...

C'est culte ! La mort du personnage - Spoiler :joué par Paris Hilton - . Les plus observateurs auront d'ailleurs remarqué que, - Spoiler :si l'actrice se fait transpercer le crâne de part en part, pas le moindre bout de cervelle n'en sort. - Coïncidence ?

L'anecdote qui tue - La Warner a obtenu de Paris Hilton - Spoiler :le droit de vendre des T-Shirts portant l'inscription "Le 6 mai, venez voir Paris mourir", - pour promouvoir le film avant sa sortie.



Meurtres à la Saint Valentin de Patrick Lussier (2009)

Le pitch - Il y a dix ans qu'une tragédie a changé la petite ville minière de Harmony pour toujours. À la suite d'une erreur d'un mineur inexpérimenté appelé Tom Hanniger, cinq mineurs ont trouvé la mort, coincés dans les tunnels souterrains. Dix ans plus tard, Tom Hanniger revient dans la ville de Harmony, toujours hanté par les morts qu'il a provoquées. Mais le passé est tenace et, ce soir-là, après des années de tranquillité, il semble que l'obscurité soit de retour.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que, comme le titre ne l'indique pas (par contre l'affiche oui), Meurtres à la Saint Valentin est en 3D, une première pour un slasher. Une technologie avec laquelle le frenchie Patrick Lussier s'amuse pour nous plonger au coeur des meurtres commis par une espèce de mauvais sosie de Dark Vador. Après réflexion, peut-être que c'est ça qui explique sa méchanceté d'ailleurs...

C'est culte ! Un malheureux se prend un coup de pioche à l'arrière du crâne ce qui fait ressortir son oeil, qu'on peut admirer de très près. Tellement près qu'on se croirait presqu'en train de faire un jokari...

L'anecdote qui tue - Un flyer placardé sur un mur indique que, dans le film, la Saint Valentin tombe le samedi 14 février, ce qui sous-entend que la veille était un vendredi 13.




Souviens-toi... l'été dernier de Jim Gillespie (1998)

Le pitch - La nuit de la fête nationale, Julie, Helen, Ray et Barry ont par accident renversé un inconnu. L'été suivant, chacun des quatre amis se trouve confronté à des évenements terrifiants. Ils doivent se rendre à l'évidence : quelqu'un sait ce qu'ils ont fait et semble bien decidé à le leur faire payer.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que Souviens-toi... l'été dernier ferait une très bonne pub pour la sécurité routière, sur l'air de "Boire au volant peut vous conduire à renverser un psychopathe qui aura malheureusement une folle envie de vous tuer en retour". Surfant sur la vague des slashers relancée par Scream, et grâce à un scénario de Kevin Williamson, Jim Gillespie réussit un film efficace, quoiqu'un peu roublard au moment de la révélation de l'identité du tueur, et qui nous a fait découvrir Jennifer Love Hewitt, Sarah Michelle Gellar, Ryan Phillippe et Freddie Prinze Jr.

C'est culte ! Le premier meurtre du film : rapide, brutal, et à coup de crochet. Aux dernières nouvelles, le capitaine du même nom est jaloux...

L'anecdote qui tue - Au début du film, les quatre héros se rendent à "Dawson's Beach", dont le nom n'est autre qu'une référence à la série Dawson (Dawson's Creek en VO), crée par Kevin Williamson.




Urban Legend de Jamie Blanks (1998)

Le pitch - Les étudiants de l'université de Pendleton suivent assidûment les cours consacrés aux légendes urbaines qui évoquent des histoires terrifiantes dont on ignore l'origine. Lorsqu'une élève est sauvagement assassinée et que d'inexplicables disparitions surviennent, seule Nathalie Simon soupçonne un lien avec les légendes. Elle tente de donner l'alarme, mais personne ne veut la croire.

Pourquoi le revoir ? Parce qu'il n'y a rien de tel qu'une bonne légende urbaine à se raconter pour frissonner un peu, et la bonne idée du film est de justement d'empiler les cadavres en s'appuyant sur ce folklore, ou de réunir Jared Leto, Joshua Jackson ou Tara Reid autour de Robert Englund et Brad Dourif, pour un choc des générations bien sympathique (et sanglant forcément). Comme le dit l'affiche : "Vous adorez avoir peur... vous allez peut-être le regretter."


C'est culte ! La colocatrice de Nathalie étranglée sous les yeux de sa camarade qui a bien pris soin de laisser la lmière éteinte et de mettre son casque sur ses oreilles, croyant la demoiselle en plein ébat.

L'anecdote qui tue - A la fin, lorsque des élèves se racontent les événements du film comme une légende urbaine, ils plaisantent sur la validité des faits, et l'un d'eux déclare même "Et Brenda a fait des pubs pour une marque de shampoing", ce qui pourrait n'avoir aucun sens, sauf lorsqu'on sait que l'interprète de Brenda, Rebecca Gayheart, avait justement fait ce genre de pub...


"Giallos" - 5 films pour votre nuit d'Halloween


Avis aux amateurs d'horreur ! Organiser une nuit de la peur pour vous et vos amis, c'est possible grâce à ce dossier qui vous aide à concocter votre programme à travers quarante thématiques... Attention, ce dossier est non-exhaustif : nous avons dû faire des choix... Certaines images peuvent par ailleurs heurter la sensibilité des lecteurs, notamment les plus jeunes.




Les Trois visages de la peur de Mario Bava (1963)

Le pitch : Le film est composé de trois sketches mettant chacun en scène une situation horrifique.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que même s’il n’appartient pas au giallo à proprement parler, Les Trois visages de la peur , à travers son premier sketch Le téléphone, a été un film d’avant-garde qui inspirera quelques années plus tard les cinéastes italiens. Mario Bava sera d’ailleurs un des maitres du genre.

C’est culte ! Acteur dans un des sketches, Boris Karloff, l’inoubliable interprète de la Créature de Frankenstein chez James Whale, prête sa voix caverneuse pour jouer le narrateur du film.

L’anecdote qui tue – Ce film a été cité comme inspiration par Quentin Tarantino et Roger Avary pour la construction du film Pulp Fiction.




L' Oiseau au plumage de cristal de Dario Argento (1970)

Le pitch : Témoin d'une tentative de meurtre dans une galerie d'art, un journaliste s'improvise détective et recherche l'identité du mystérieux agresseur.


Pourquoi le (re)voir ? Parce qu’il s’agit du premier film de Dario Argento, maestro du film d’horreur italien. Avec L'Oiseau au plumage de cristal, il lance les bases du giallo, genre dont il sera l’un des plus illustres représentants.

C’est culte ! La scène d’ouverture au cours de laquelle le héros assiste à une tentative d’assassinat. Une scène qui sera ensuite la pièce principale du puzzle que formera l’intrigue du film.

L’anecdote qui tue – Le film bénéficiera d’une promotion inattendue : en effet, sa sortie coïncidera avec les agissements d’un serial-killer dans la région de Florence.







La Baie sanglante de Mario Bava (1971)

Le pitch : La Baie est un magnifique domaine, convoité par tous. La propriétaire, une vieille comtesse paralytique, refuse de vendre car elle ne veut pas le voir transformé en station balnéaire. Ventura, un architecte sans scrupule, met au point une machination criminelle pour s'emparer du site. Pendant ce temps, quatre jeunes gens entrent par effraction dans une villa du domaine, jusqu'à ce que l'une des filles découvre un cadavre flottant dans la Baie...

Pourquoi le (re)voir ? Parce qu’il s’agit du premier giallo de Mario Bava. Ainsi que son film l’un de ses films les plus réussis.

C’est culte ! Parmi les scènes de tueries, on retient principalement ce fameux plan où l’un des héros se fait enfoncer une machette dans la tête.

L’anecdote qui tue – Le film Vendredi 13 de Sean S. Cunningham (1980) s’inspire fortement du film : même décor, même culte de la machette…






Suspiria de Dario Argento (1977)

Le pitch : Suzy, une jeune Américaine, débarque à Fribourg pour suivre des cours dans une académie de danse prestigieuse. A peine arrivée, elle apprend que l'académie était autrefois la demeure d'une terrible sorcière surnommée la Mère des Soupirs. Et si l'école était encore sous son emprise ?

Pourquoi le (re)voir ? Parce qu’il s’agit de l’œuvre la plus déroutante (et probablement la plus réussie) d’Argento. L’esthétique sera d’ailleurs extrêmement travaillée, notamment au niveau des couleurs et des formes. Argento confiera dans les bonus du DVD qu’il avait tenu à ce que chaque plan du film soit travaillé pour être une œuvre à part entière. Il sera également le premier volet de la trilogie dite des "Trois Mères", avec Inferno (1979) et Mother of Tears (2007).

C’est culte ! Comment ne pas citer la fabuleuse bande-originale signée par le groupe Goblin avec lequel le réalisateur italien collaborera à plusieurs reprises. C’est ce même groupe qui signera la musique du montage européen de Zombie de George A. Romero dont Dario Argento est producteur.

L’anecdote qui tue – Afin de mettre les acteurs dans l’ambiance, Dario Argento diffusait la musique composée par Goblin lors des prises de vue.




L’Eventreur de New-York de Lucio Fulci (1982)

Le pitch: A New York, plusieurs femmes sont assassinées de manière atroce par un tueur en série, connu pour être doté d'une voix de canard. L'inspecteur Williams se charge de l'enquête alors que les meurtres sadiques s'enchaînent...

Pourquoi le (re)voir ? Parce qu’il s’agit d’un film qui marque le plus nettement le déclin du giallo. Réalisé en 1982 par Lucio Fulci (grand auteur de ce genre), L' Eventreur de New York est un film beaucoup plus réaliste, délaissant l’esthétisme des précédents films du giallo.

C’est culte ! L’éventreur de New-York figure parmi les films les plus extrêmes de Lucio Fulci. Parmi ses scènes gores, une femme se fait éventrer avec un tesson de bouteille de bière, scène choc bercée par les bruitages d'un canard.

L’anecdote qui tue – Catriona MacColl, qui avait déjà tourné sous la direction du réalisateur dans Frayeurs et La Maison près du cimetière, avait été dans un premier temps envisagée pour tenir le rôle principal du film.




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Dossier Allociné : 200 films pour Halloween! Empty Re: Dossier Allociné : 200 films pour Halloween!

Message  mandragore Dim 16 Jan - 6:08

"Jeux d'enfants" - 5 films pour votre nuit d'Halloween




Puppet Master de David Schmoeller (1989)

Le pitch - Un fabricant de poupées trouve une formule égyptienne permettant d'insufler la vie à des objets inanimés. Il la teste sur ses poupées qu'il nomme les Puppet Masters, avant de mourir. Mais quelques années plus tard, les Puppet Masters reviennent à la vie...


Pourquoi le (re)voir ? Parce que la poupée vedette du film, un pantin de bois répondant au nom de Blade, est un pur personnage de cinoche et que rien que pour lui, le film vaut le déplacement. On vous aura prévenu : celui qui possède une lame et un crochet en guise de main a un sourire en travers du visage mais est un vrai sadique !


C'est culte ! Le personnage de la poupée Leech Woman, qui crache des sangsues pour tuer. Bien glauque…


L'anecdote qui tue - Dans la grande tradition des sagas horrifiques à rallonge, Puppet Master a donné naissance à pas moins de huit suites. Si vous vous sentez de taille pour le défi…



Les Clowns tueurs venus d'ailleurs de Stephen Chiodo (1988)

Le pitch - Une météorite portant en elle des clowns assoiffés de sang tombe sur la Terre. La bande de clowns commence alors à tuer tous les habitants d'une petite ville à coups de gags mortels...


Pourquoi le (re)voir ? Parce que, tout simplement, il faut être un peu barré pour imaginer un film comme celui-là ! Parce qu’en détournant l’image sympa et innofensive du clown de notre enfance pour en faire un monstre complètement barge, Stephen Chiodo parvient à obtenir le décalage gagnant qui transforme un nanar en film culte. Et puis parce que ces clowns sont vachement bien faits, et qu’ils font rire autant que flipper.


C'est culte ! Comment un clown peut-il bien tuer ? Avec une tarte à la crème, pardi !


L'anecdote qui tue - Le réalisateur Stephen Chiodo a travaillé sur la création des marionnettes de Team America police du monde, le film de Trey Parker, créateur de South Park.




Jeu d'enfant (premier volet de la saga Chucky) de Tom Holland (1988)

Le pitch - Pour ses six ans, Andy Barclay est comblé. Sa mère lui fait cadeau d'une poupee parlante, joufflue à souhait, nommée Chucky. Andy est fou de sa poupée et lui seul connait son secret. Chucky sait faire bien des choses, elle est même capable de tuer...


Pourquoi le (re)voir ? Parce que le film, qui est le premier volet de la saga Chucky (5 films), parvient à la fois à être divertissant et effrayant. On n’est jamais véritablement à l’aise devant ce personnage de poupée, de celle, familière, que beaucoup d’entre nous avons sur une petite étagère. Ce personnage au visage déformé, sa salopette bleue, son rire démoniaque, son couteau ensanglanté… Divertissant, certes, mais un peu glaçant !


C'est culte ! La scène où l’héroïne tente de jeter Chucky dans la cheminée. La réaction de la poupée sera pour le moins violente…


L'anecdote qui tue - Dans la poupée Chucky, il y a l’âme d’un tueur en série répondant au nom de Charles Lee Ray, une référence aux criminels américains que sont Charles Manson, Lee Harvey Oswald et James Earl Ray.

Destination finale 3 de James Wong (2006)

Le pitch - Pour fêter la fin de l'année scolaire, Wendy et ses amis ont décidé de se retrouver dans un parc d'attractions. La soirée s'annonce comme la plus fun de l'année. Pourtant, au moment d'embarquer dans un immense roller coaster, Wendy a un terrible pressentiment. Alors que tous les autres se moquent d'elle, elle quitte l'attraction avec Kevin. Quelques instants plus tard, horrifiée, la jeune fille voit les wagons lancés à toute allure sortir des rails à une hauteur vertigineuse, tuant ses amis. Elle et quelques autres viennent de manquer le rendez-vous que leur avait fixé la mort. Ils vont découvrir que ce n'est pas forcément une chance.


Pourquoi le (re)voir ? Parce que sa scène d’ouverture s’attaque à l’un des loisirs favoris de notre enfance : le parc d’attraction. Et parce que, à l’instar de toutes celles de la série qui sont comme un petit film dans pour le film, elle est incroyablement efficace. Alors, à ceux qui flippent déjà à l’idée de se taper pour de vrai un Grand 8, on vous recommande de regarder cette scène avec un coussin devant les yeux !


C'est culte ! La manière dont les créateurs de la saga parviennent, autour du même concept, à maintenir l’intérêt avec de nouvelles idées "mortelles" pour proposer un divertissement toujours aussi fun, c’est assez culte, non ?


L'anecdote qui tue - La fameuse scène d'ouverture du film a été réalisée dans un parc d'attractions de Vancouver, au Canada. Les scènes ont été tournées durant trois nuits et les jeunes acteurs ont fait jusqu'à... trente tours de grand huit par nuit pour obtenir de bonnes images !



Dead Silence de James Wan (2007)

Le pitch - Un homme revient dans sa ville natale pour enquêter sur la mort mystérieuse de sa femme. Au fur et à mesure de ses recherches, il apprend que ce meutre pourrait avoir été commis par le fantôme d'une ventriloque continuant à vivre à travers ses marionnettes...


Pourquoi le (re)voir ? Parce que le film d’horreur centré autour des ventriloques, c’est suffisamment rare pour être souligné et que cela impose d’emblée une sacrée ambiance. Parce qu’on y rend hommage à un cinéma de la peur traditionnel, proche des films de la Hammer et des films italiens avec Mario Bava. Et parce que le réalisateur James Wan est un spécialiste du genre horrifique : c’est en effet lui qui a écrit et réalisé le premier (et plus réussi) volet de la saga Saw, saga dont il est ensuite resté le producteur.


C'est culte ! Si vous cherchez bien, vous pourrez apercevoir parmi la centaine de poupées du film, celle de… Jigsaw, l’effrayant personnage de la saga Saw.


L'anecdote qui tue - On retrouve dans Dead Silence une partie de l’équipe technique de la saga Saw. Même l’un des acteurs de la saga, en l’occurrence Donnie Wahlberg, le frère de Mark, figure au générique.



"Séries Télé" - 5 épisodes pour votre nuit d'Halloween

Pour les plus noctambules, une autre option pour une soirée Halloween bien flippante pourrait se trouver du côté des séries... Une nuit composée de quatre, cinq, voire six épisodes terrifiants de bout en bout mais appartenant à des univers complètement différents. Petite sélection de six épisodes à regarder caché sous sa couette...



Avis aux amateurs d'horreur ! Organiser une nuit de la peur pour vous et vos amis, c'est possible grâce à ce dossier qui vous aide à concocter votre programme à travers quarante thématiques... Attention, ce dossier est non-exhaustif : nous avons dû faire des choix... Certaines images peuvent par ailleurs heurter la sensibilité des lecteurs, notamment les plus jeunes.

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"Séries Télé" - 5 épisodes pour votre nuit d'Halloween
Pour les plus noctambules, une autre option pour une soirée Halloween bien flippante pourrait se trouver du côté des séries... Une nuit composée de quatre, cinq, voire six épisodes terrifiants de bout en bout mais appartenant à des univers complètement différents. Petite sélection de six épisodes à regarder caché sous sa couette...









Une heure coincée entre les murs avec…

Family Remains (Supernatural - Saison 4, épisode 11)

Le pitch - Dans une vieille maison fermée à clé, un homme regarde la télé lorsqu’une fille – qu’il connaît et est énormément surpris de voir – surgit de nulle part. Après le meurtre, Sam et Dean partent enquêter et soupçonnent la présence d’un fantôme. Malheureusement, une nouvelle famille arrive afin d’emménager dans la maison en question. Très rapidement, tous découvrent qu’une fille inconnue vit "dans les murs"…

Pourquoi le (re)voir ? Parce que même si Supernatural joue avec l'horreur dans chacune de ses histoire, cet épisode-là est particulièrement horrible. Impossible de regarder cet épisode sans sueur froide, sans regarder derrière son épaule et sans être complètement abasourdi par la tournure des évènements. Et le pire, c’est que pour une fois, ce ne sont pas des monstres qui nous font peur…

C'est culte ! La fin est tout simplement terrifiante. - Spoiler :Après avoir découvert que la fille dans les murs est le fruit d’un inceste et qu’elle avait été enfermée dans les murs par son père (qui est aussi son grand-père et qu'elle finira par sauvagement assassiner), on apprend encore pire dans une scène très réussie. Dean retrouve enfin Danny, le fils de la famille qui avait été kidnappé par la fille des murs et celui-ci lui dit, effrayé : "attention, il revient". Mais qui ça "il" ? Et là, Dean se retourne et c’est ainsi qu’on apprend qu’ils sont deux, qu’elle a aussi un
frère !!! Ahhhhh ! -

L'anecdote qui tue - La mère de la pauvre famille qui échoue dans la maison de l’horreur est interprétée par Helen Slater, qui jouait Supergirl dans le film de 1984 !













Une heure d’un silence pesant avec…

Un silence de mort (Hush) (Buffy - Saison 4, épisode 10)

Le pitch - Alors qu’elle se trouve en classe, Buffy s’endort. En rêve, elle entend une petite fille chanter une comptine étrange. Le lendemain, tous les habitants de Sunnydale n’ont subitement plus de voix... Les Gentleman, d’effrayants démons aux manières polies, ont volé les voix de tous les habitants afin de pouvoir récolter les sept cœurs humains dont ils ont besoin, sans que personne ne puisse crier…

Pourquoi le (re)voir ? Parce que cet épisode est un coup de maître -les 2/3 se déroulent sans aucun dialogue- salué comme l’un des meilleurs épisodes de Buffy. On oscille entre la terreur absolue causée par la présence silencieuse et flottantes des Gentleman, polis et souriants dans le meurtre même, l’horreur créée par le silence général et des scènes complètement hilarantes et étonnantes. C’est aussi dans cet épisode que certaines intrigues vont se débloquer, tous les personnages parvenant dans Hush à résoudre des problèmes, à exprimer des émotions qu’ils étaient incapables d’exprimer avec des mots.

C'est culte ! C’est la première fois que les téléspectateurs découvrent le personnage de Tara (Amber Benson), qui deviendra l’un des personnages phares du Scooby Gang. Elle est alors encore totalement étrangère aux monstres et devient la proie des Gentleman et de leurs acolytes à la camisole dans une scène terrifiante où elle cogne à toutes les portes en hurlant sans qu’aucun son ne sorte de sa bouche. Jusqu’à ce qu’elle trouve Willow… Le début d’une histoire de magie et d’amour !

L'anecdote qui tue - Les Gentleman remontent à très loin... L’idée de Hush vient ainsi d’un rêve que Joss Whedon a fait enfant. Il y voyait alors un monstre flottant s’approcher de son lit. Inspiré également des contes de fées, les Gentleman, leur comportement et leur look ont été très soignés. Ainsi, les acteurs qui les interprètent sont des mimes professionnels. Voilà pourquoi leurs mouvements et la manière ample dont ils bougent leurs mains à l'écran sont si gracieuses...



Deux heures avec un orphelin dans...

"Empty Child" ("Drôle de mort" / "Le docteur danse" en VF) (Doctor Who - Saison 1, épisodes 9 & 10)

Le pitch - Le docteur et Rose se retrouvent en 1941 à Londres. Alors que la ville est bombardée par les Allemands et la population cachée dans les abris, des orphelins sans domicile s’immiscent dans les foyers à la recherche de nourriture. Pendant ce temps, Rose rencontre le capitaine Jack Harkness…

Pourquoi le (re)voir ? "Mamaaaan… C’est toi ma maman ?" Des mots prononcés telle une plainte par un mystérieux gamin qui hante les rues de Londres. Portant un masque à gaz tout au long de ce double épisode, l’enfant ne dévoile jamais son visage et se révèle flippant. Il n’a de cesse de poursuivre les autres enfants, croisant le chemin du docteur. Et évidemment, plus le temps passe et plus la pression monte, l’enfant faisant preuve de facultés étonnantes. Sans compter le contexte (en pleine nuit durant une alerte pour cause d’attaque de l’aviation allemande) qui renforce une atmosphère déjà oppressante. A l’issue de cet épisode, raisonnera encore à vos oreilles ces mots : "Mamaaaan… Tu es ma maman ?"

C'est culte ! Le docteur, Rose et le capitaine Jack explorent un hôpital désaffecté pour essayer de comprendre ce qu’il se passe. Ils écoutent un enregistrement quand ils réalisent que celui-ci est terminé, et que la voix qu’ils entendent provient de l’enfant qui est juste derrière eux. Brrrr "Es-tu ma maman ?"

L'anecdote qui tue Cet épisode avec le 9ème docteur Christopher Eccleston, introduit pour la première fois le personnage du capitaine Jack Harknewss incarné par John Barrowman.


Avis aux amateurs d'horreur ! Organiser une nuit de la peur pour vous et vos amis, c'est possible grâce à ce dossier qui vous aide à concocter votre programme à travers quarante thématiques... Attention, ce dossier est non-exhaustif : nous avons dû faire des choix... Certaines images peuvent par ailleurs heurter la sensibilité des lecteurs, notamment les plus jeunes.

Pour les plus noctambules, une autre option pour une soirée Halloween bien flippante pourrait se trouver du côté des séries... Une nuit composée de quatre, cinq, voire six épisodes terrifiants de bout en bout mais appartenant à des univers complètement différents. Petite sélection de six épisodes à regarder caché sous sa couette...



Une heure coincée entre les murs avec…

Family Remains (Supernatural - Saison 4, épisode 11)

Le pitch - Dans une vieille maison fermée à clé, un homme regarde la télé lorsqu’une fille – qu’il connaît et est énormément surpris de voir – surgit de nulle part. Après le meurtre, Sam et Dean partent enquêter et soupçonnent la présence d’un fantôme. Malheureusement, une nouvelle famille arrive afin d’emménager dans la maison en question. Très rapidement, tous découvrent qu’une fille inconnue vit "dans les murs"…

Pourquoi le (re)voir ? Parce que même si Supernatural joue avec l'horreur dans chacune de ses histoire, cet épisode-là est particulièrement horrible. Impossible de regarder cet épisode sans sueur froide, sans regarder derrière son épaule et sans être complètement abasourdi par la tournure des évènements. Et le pire, c’est que pour une fois, ce ne sont pas des monstres qui nous font peur…

C'est culte ! La fin est tout simplement terrifiante. - Spoiler :Après avoir découvert que la fille dans les murs est le fruit d’un inceste et qu’elle avait été enfermée dans les murs par son père (qui est aussi son grand-père et qu'elle finira par sauvagement assassiner), on apprend encore pire dans une scène très réussie. Dean retrouve enfin Danny, le fils de la famille qui avait été kidnappé par la fille des murs et celui-ci lui dit, effrayé : "attention, il revient". Mais qui ça "il" ? Et là, Dean se retourne et c’est ainsi qu’on apprend qu’ils sont deux, qu’elle a aussi un frère !!! Ahhhhh ! -

L'anecdote qui tue - La mère de la pauvre famille qui échoue dans la maison de l’horreur est interprétée par Helen Slater, qui jouait Supergirl dans le film de 1984 !




Une heure d’un silence pesant avec…

Un silence de mort (Hush) (Buffy - Saison 4, épisode 10)

Le pitch - Alors qu’elle se trouve en classe, Buffy s’endort. En rêve, elle entend une petite fille chanter une comptine étrange. Le lendemain, tous les habitants de Sunnydale n’ont subitement plus de voix... Les Gentleman, d’effrayants démons aux manières polies, ont volé les voix de tous les habitants afin de pouvoir récolter les sept cœurs humains dont ils ont besoin, sans que personne ne puisse crier…

Pourquoi le (re)voir ? Parce que cet épisode est un coup de maître -les 2/3 se déroulent sans aucun dialogue- salué comme l’un des meilleurs épisodes de Buffy. On oscille entre la terreur absolue causée par la présence silencieuse et flottantes des Gentleman, polis et souriants dans le meurtre même, l’horreur créée par le silence général et des scènes complètement hilarantes et étonnantes. C’est aussi dans cet épisode que certaines intrigues vont se débloquer, tous les personnages parvenant dans Hush à résoudre des problèmes, à exprimer des émotions qu’ils étaient incapables d’exprimer avec des mots.

C'est culte ! C’est la première fois que les téléspectateurs découvrent le personnage de Tara (Amber Benson), qui deviendra l’un des personnages phares du Scooby Gang. Elle est alors encore totalement étrangère aux monstres et devient la proie des Gentleman et de leurs acolytes à la camisole dans une scène terrifiante où elle cogne à toutes les portes en hurlant sans qu’aucun son ne sorte de sa bouche. Jusqu’à ce qu’elle trouve Willow… Le début d’une histoire de magie et d’amour !

L'anecdote qui tue - Les Gentleman remontent à très loin... L’idée de Hush vient ainsi d’un rêve que Joss Whedon a fait enfant. Il y voyait alors un monstre flottant s’approcher de son lit. Inspiré également des contes de fées, les Gentleman, leur comportement et leur look ont été très soignés. Ainsi, les acteurs qui les interprètent sont des mimes professionnels. Voilà pourquoi leurs mouvements et la manière ample dont ils bougent leurs mains à l'écran sont si gracieuses...



Deux heures avec un orphelin dans...

"Empty Child" ("Drôle de mort" / "Le docteur danse" en VF) (Doctor Who - Saison 1, épisodes 9 & 10)

Le pitch - Le docteur et Rose se retrouvent en 1941 à Londres. Alors que la ville est bombardée par les Allemands et la population cachée dans les abris, des orphelins sans domicile s’immiscent dans les foyers à la recherche de nourriture. Pendant ce temps, Rose rencontre le capitaine Jack Harkness…

Pourquoi le (re)voir ? "Mamaaaan… C’est toi ma maman ?" Des mots prononcés telle une plainte par un mystérieux gamin qui hante les rues de Londres. Portant un masque à gaz tout au long de ce double épisode, l’enfant ne dévoile jamais son visage et se révèle flippant. Il n’a de cesse de poursuivre les autres enfants, croisant le chemin du docteur. Et évidemment, plus le temps passe et plus la pression monte, l’enfant faisant preuve de facultés étonnantes. Sans compter le contexte (en pleine nuit durant une alerte pour cause d’attaque de l’aviation allemande) qui renforce une atmosphère déjà oppressante. A l’issue de cet épisode, raisonnera encore à vos oreilles ces mots : "Mamaaaan… Tu es ma maman ?"

C'est culte ! Le docteur, Rose et le capitaine Jack explorent un hôpital désaffecté pour essayer de comprendre ce qu’il se passe. Ils écoutent un enregistrement quand ils réalisent que celui-ci est terminé, et que la voix qu’ils entendent provient de l’enfant qui est juste derrière eux. Brrrr "Es-tu ma maman ?"

L'anecdote qui tue Cet épisode avec le 9ème docteur Christopher Eccleston, introduit pour la première fois le personnage du capitaine Jack Harknewss incarné par John Barrowman.



Une heure avec des cousins-cousines dans...

"La Meute" ("Home"), dans X-Files (Saison 4, épisode 2)

Le pitch - La découverte du cadavre d'un nouveau-né affligé d'épouvantables malformations mène Mulder et Scully dans une petite ville en Pennsylvanie où tous les habitants se considèrent comme une grande famille. Ils y font la connaissance du clan Peacock, issue d'une lignée complètement dégénérée à cause des années de consanguinité...

Pourquoi le (re)voir ? Il n’est jamais évident de trancher et choisir un épisode isolé, surtout pour une série qui a connu une telle longévité. Pour beaucoup, "La meute" est l’un des épisodes les plus effrayants, les plus perturbants et les plus glauques du show. Là où cette histoire se révèle dérangeante, c’est qu’elle pourrait bien être réelle. Pas de fantômes, d’aliens ou pouvoirs surnaturels ici ! Ces êtres victimes de malformités en raison de leur consanguinité sont vraiment terrifiants, d’autant qu’ils pourraient bien exister. La réalisation maîtrisée de Kim Manners joue à fond la carte de la suggestion, privilégiant l’aspect répugnant et sombre de cette histoire.


L'anecdote qui tue :L’épisode fait preuve d’une telle violence qu’il a posé problème au sein du comité d’autocensure de la Fox. La scène de l’enterrement du nouveau-né vivant a d’ailleurs été raccourcie. Pour ne pas heurter la sensibilité des téléspectateurs, l’épisode n’a jamais été rediffusé aux Etats-Unis sur la Fox.




Maman, j'aurais dû rater l'avion...
"Cauchemar à 20000 pieds" ("Nightmare at 20,000 Feet") (La Quatrième dimension - Saison 5, épisode 3)

Le pitch - Bob Wilson rentre chez lui en avion après une convalescence de 6 mois pour dépression nerveuse. Ce voyage est pour lui une épreuve, car c'est lors d'un précédent voyage en avion qu'il s'était effondré...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que s'il ne fallait en garder qu'un, ce serait celui-là ! Cité dans tous les plus grands classements consacrés à La Quatrième dimension, cet épisode concentre en effet tous les ingrédients qui ont fait de la série une des plus terrifiantes et dérangeantes du petit écran. Cette anthologie de l'étrange est une lente et inexorable chute vers la folie... qui ne laisse pas le téléspectateur indemne. Osez regarder un autre épisode après celui-là !
C'est culte ! Les gesticulations inquiétantes car à peine visibles de la bête au loin sur l'aile, derrière la pluie...

L'anecdote qui tue Réalisé par Richard Donner, cet épisode est l'adaptation d'une nouvelle de Richard Matheson, qui a signé lui-même le script. Un des épisodes les plus mémorables de La Quatrième dimension, qui fut parodié à de très nombreuses reprises, notamment par Les Simpson (dans le "Treehouse of Horror IV", diffusé en 1993) ou l'équipe du Saturday Night Live en 2010, avec Jude Law dans le rôle tenu auparavant par William Shatner.





Pour une soirée en tête-à-tête

"The Final Escape" (Alfred Hitchcock Présente - Saison 2, épisode 18)

Le pitch - Condamné à 15 ans pour braquage, John Perry est emprisonné dans une prison lugubre. Déterminé à s'évader, il se lie vite d'amitié avec Doc, un vieux prisonnier en charge de la morgue. Le duo met en place un plan d'évasion des plus ingénieux: au prochain décès, Perry se glissera discrètement dans le cercueil. A la charge pour Doc de venir le déterrer une fois l'enterrement passé...

Pourquoi le (re)voir ? Ceux qui ont vu cet épisode, ou son remake de 1985, se souviennent encore de l'effroi ressenti lors de la révélation finale. Cette histoire ne peut que traumatiser le téléspectateur... Et rares sont les films et les séries capables de littéralement vous hanter des années durant simplement grâce à une image, une scène...


C'est culte ! Cette toute dernière scène, cette simple révélation lumineuse et sombre, ce twist que l'on voit (peut-être) venir mais que l'on ne veut pas voir se réaliser...

L'intégrale de la peur


Et si vous voulez passer une nuit intégralement "Halloween", dans le noir, au fin fond d'un canapé, rien de tel que l'intégrale des Contes de la Crypte ou des Maîtres de l'Horreur !

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Dossier Allociné : 200 films pour Halloween! Empty Re: Dossier Allociné : 200 films pour Halloween!

Message  mandragore Dim 16 Jan - 7:06

"Mutations" - 5 films pour votre nuit d'Halloween





La Mouche de David Cronenberg (1986)

Le pitch - Un scientifique met au point une invention qui doit révolutionner le monde : la "téléportation" qui consiste à transporter la matière à travers l'espace. Les essais sur un babouin sont peu convaincants et après des fuites dans la presse, il décide de se téléporter lui-même. Seulement il ne s'aperçoit pas qu'une mouche fait partie du voyage.

Pourquoi le (re)voir ? Parce qu’avec ce remake de La Mouche noire, David Cronenberg revisite avec brio le mythe du savant fou et nous interroge sur notre humanité. Un monument de la SF, aussi déviant que malsain.

C'est culte ! La métamorphose progressive de Jeff Goldblum en mutant mi-homme mi-insecte. Les maquillages (cinq heures de pose !) sont bluffants.

L'anecdote qui tue - Un opéra, également mis en scène par David Cronenberg, a vu le jour en 2008.





Horribilis de James Gunn (2006)

Le pitch - Au cours d'une virée dans les bois, Grant découvre une masse gélatineuse d'origine extraterrestre à proximité d'un cratère creusé de fraîche date. Soudain, un puissant tentacule jaillit de la masse informe, enserrant Grant avant de lui inoculer un germe provoquant une insidieuse et troublante métamorphose...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que le film revisite quatre genres : le film de zombie, le film d’invasion extraterrestre, le film d’insectes et le film de mutant. Le tout servi par des effets spéciaux gores à souhait et un esprit sympathiquement décalé, incarné par Nathan Fillion.

C'est culte ! La madame-ruche, dont l’abdomen distendu sert de réfectoire à une colonie de limaces…

L'anecdote qui tue - Le déjanté James Gunn, à qui l'on doit ce film, est un spécialiste du cinéma d'horreur. Tout droit sorti de l'écurie Troma, il a signé le scénario de la jouissive Armée des morts, mais aussi, chose originale, du plus familial Scooby-Doo.



Planète terreur de Robert Rodriguez (2007)

Le pitch - Dans une petite ville, un couple de médecins constate que leurs patients sont soudain frappés par la gangrène et affectés par un regard vide et inquiétant...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que Robert Rodriguez se lâche méchamment dans cet hommage au cinéma bis développé avec son compère Tarantino (qui lui signera Boulevard de la mort). Les guests-stars (Bruce Willis et Rose McGowan en tête) aussi.

C'est culte ! Le face à face entre Josh Brolin et un infecté, qui n’hésite pas à lui vider un furoncle immonde sur le visage…

L'anecdote qui tue - Certaines des musiques entendues dans Planète terreur proviennent de New York 1997 et Blow Out. La référence à Carpenter est plus qu'un hommage puisque, à l'origine, c'est ce dernier qui devait composer la musique de Planète terreur.




Feast de John Gulager (2005)

Le pitch - Dans un bar perdu au fin fond du Texas, la soirée se déroule paisiblement quand brutalement, la nuit tourne au cauchemar. A quelques pas de là, des créatures mutantes, affamées, se sont échappées d'une base de recherche militaire... Et elles ont faim de chair humaine...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que ça saigne ! Et pas qu’un peu… Les repas des créatures sont souvent violents, pour le plus grand plaisir des amateurs de monstres.

C'est culte ! L’apparition clin d’œil de Jason Mewes, le Jay des films de Kevin Smith.

L'anecdote qui tue - Feast est l'un des longs métrages issus du programme Project Greenlight, créé par Matt Damon et Ben Affleck, qui officient d'ailleurs comme producteurs exécutifs du film. Le Project Greenlight est un concours lancé chaque année à destination des jeunes jeunes créateurs de scénarios, en collaboration avec la société de production Miramax.




Creep de Christopher Smith (2004)

Le pitch - A minuit, au sortir d'une soirée chic copieusement arrosée, une jeune femme guette vainement un taxi avant de se résoudre à prendre le dernier métro. Sous l'effet de l'alcool, la jeune femme ne tarde pas à s'assoupir. A son réveil, la rame est déserte et les grilles sont déjà fermées...

Pourquoi le (re)voir ? Parce qu'une rame de métro déserte, en pleine nuit, ça peut déjà être assez glaque sans qu'on ait besoin de rajouter une créature mutante. Pas de bol pour Franka Potente, à qui Christopher Smith fait réviser ses gammes de sprint de Cours, Lola, cours, tout en nous faisant trembler de l'autre côté de l'écran, puisqu'on s'imagine très bien dans une situation similaire, qui nous ferait presque regretter les grèves de métro.

C'est culte ! La "consultation" pratiquée par notre créature mutante sur une jeune femme : de vieux gants sales, un couteau rouillé, un fauteuil de gynécologue... Glauque.

L'anecdote qui tue - Le tournage de Creep , d'une durée de sept semaines, s'arrêta dans l'une des plus profondes stations du métro londonien : l'arrêt Strand de la ligne Picadilly. Fermé depuis 1994, cet arrêt possède un quai désaffecté depuis... 1917 ! C'est précisément sur ce quai abandonné et à l'ambiance forcément inquiétante que des scènes du début et de la fin du film furent tournées. La main ensanglantée sur la vitre, qu'on peut voir sur l'affiche, a pu être utilisée pour promouvoir la sortie DVD du film dans le métro londonien, ce qui n'avait pas été le cas au moment de sa sortie en salles.


"Machines tueuse" - 5 films pour votre nuit d'Halloween


Christine de John Carpenter (1983)

Le pitch - La premiere fois qu'Arnie vit Christine, il tomba en extase devant cette beaute aux formes eblouissantes. C'etait dit, ils allaient lier leurs destins pour le meilleur et pour le pire. Mais Christine, la belle plymouth, modele 57, n'aime pas trop les rivales. Gare a celles qui voudront approcher Arnie!


Pourquoi le (re)voir ? Parce que cette adaptation d’un roman du maître de l’épouvante Stephen King est orchestrée avec brio par un autre maître de l’épouvante en la personne de John Carpenter (The Thing, Halloween), qui sait sacrément y faire dès lors qu’il s’agit de planter une ambiance. Et parce que Christine EST vivante, si, si ! On en devient vite persuadé ! Juste après avoir vu ce classique, quand vous monterez à bord de votre petite Clio (vous aurez du mal à vous offrir une Plymouth, modèle 57), vous vous sentirez un peu bizarre... On parie ?


C'est culte ! La reconstruction d’une Christine détruite, avec la tôle de la voiture qui revient à sa forme d’origine. Fascinant .


L'anecdote qui tue - Pour les besoin du film, ce sont pas moins de 23 véhicules qui ont été détruits !




Maximum Overdrive de Stephen King (1986)

Le pitch - Dans une petite ville, les machines deviennent soudain autonomes et prennent en chasse leurs propriétaires humains.


Pourquoi le (re)voir ? Parce que le film est le premier (et seul) long métrage réalisé par Stephen King. Et parce que le maître de l’épouvante nous surprend. En adaptant l’une de ses propres nouvelles, Poids Lourds, issue de son receuil Danse Macabre, on pensait qu’il allait nous faire flipper. Mais contre toute attente, il s’amuse et signe une comédie horrifique décalée, rythmée et souvent drôle. Stephen King, fun et décomplexé ? Mais oui !


C'est culte ! La bande-annonce du film (visible ci-dessous), présentée par un Stephen King super flippant !


L'anecdote qui tue - C’est l'album Who Made Who d'AC/DC qui fait office de bande originale du film.



L' Ascenseur de Dick Maas (1983)

Le pitch - Quatre morts. Tel est le bilan de l'incompréhensible accident survenu dans un ascenseur. Un dépanneur en vérifie le mécanisme. Aucune anomalie ne semble entraver la bonne marche de l'appareil. Les jours suivants, les victimes se succèdent...


Pourquoi le (re)voir ? Parce qu’il s’agit du seul film à s’être véritablement emparé d’une peur contemporaine qu’on a bien du mal à avouer lors d’un dîner entre amis : la peur de l’ascenseur. Parce que dans les années 80, ce film avait vraiment marqué les esprits, remportant le Grand Prix du Festival du Film Fantastique d’Avoriaz. Et parce que sa tagline est géniale : "Par pitié, prenez l’escalier !"


C'est culte ! Le garde de la sécurité qui se fait décapiter par l’ascenseur fou !


L'anecdote qui tue - Une certaine Naomi Watts figure au casting de la suite du film, L' Ascenseur (niveau 2).



Panique sur le Green de Thomas R. Rondinella (1989)

Le pitch - Une tondeuse de golf sème la terreur sur son passage…


Pourquoi le (re)voir ? Parce que franchement, vous ne verrez ça qu’une fois ! Merci Troma !


C'est culte ! En caméra subjective, la tondeuse qui "avale" une victime !


L'anecdote qui tue - En version québecoise, vous pourrez trouver le film sous le nom de Lames diaboliques !




La Presseuse diabolique de Tobe Hooper (1995)

Le pitch - Après une série d'accidents terribles, un policier est persuadé que la presse à vapeur de la blanchisserie Blue Ribbon est possédée par un esprit démoniaque et assoiffée de sang. Engagé dans une course contre la montre pour sauver la vie d'une jeune fille, il doit détruire la créature avant qu'il ne soit trop tard. Plongez dans les profondeurs de l'enfer dans cette histoire terrifiante décrivant les ravages d'une machine démente.


Pourquoi le (re)voir ? Parce que cette histoire complètement improbable qui peut inspirer la moquerie de premier abord marque la réunion de trois géants de l’horreur : Stephen King, auteur de la nouvelle d’origine + Tobe Hooper, le réalisateur de Massacre à la tronçonneuse, derrière la caméra + Robert Englund, le légendaire interprète de Freddy Krueger, dans le rôle principal. Ca y est, on se moque moins ?

C'est culte ! Quand la presseuse diabolique "avale" ses victimes, forcément, c’est culte…


L'anecdote qui tue - Le film marque la troisième collaboration de Tobe Hooper avec Robert Englund après Le Crocodile de la mort (1977) et Night Terrors (1993)



"Old School" - 5 films pour votre nuit d'Halloween



La Momie de Karl Freund (1932)

Le pitch – Un sarcophage égyptien est retrouvé en 1921 par des archéologues avec un ancien parchemin. L'un des scientifiques déchiffre les hiéroglyphes, ce qui réveille une momie. Dès lors, elle va accomplir ses sombres desseins…

Pourquoi le (re)voir ? – Parce que la performance de Boris Karloff est inoubliable, inimitable, et son visage effrayant à souhait !

C’est culte ! Le flashback qui explique comment et pourquoi Imhotep a été momifié… vivant !

L’anecdote qui tue – Un long flashback devait figurer dans le film, expliquant la réincarnation de la princesse égyptienne en une jeune femme des années 30, mais le Hays Office, le comité de censure de l’époque, a fait supprimer ces scènes. Cela a fait des mécontents, notamment l’actrice principale Zita Johann, qui croyait véritablement à la réincarnation.




La Fiancée de Frankenstein de James Whale (1935)

Le pitch – Le monstre de Frankenstein est dans la nature. De son côté, le baron Frankenstein est désormais rangé des horreurs. Mais sa femme est kidnappée par le Dr Pretorius qui veut obliger le baron à créer un nouvel être humain…

Pourquoi le (re)voir ? – Parce que la créature de Frankenstein n’est peut-être pas hétéro…

C’est culte ! Le monstre de Frankenstein qui descend dans une crypte et se la joue nécrophile !

L’anecdote qui tue – La bande-annonce originale annonçait "deux heures de plaisir", pour un film qui fait finalement… 1h15 !




Le Cauchemar de Dracula de Terence Fisher (1958)

Le pitch – Le comte Dracula terrorise les Carpates. Un nommé Harker se rend chez le monstre pour le détruire, hélas il devient à son tour un vampire. Le Dr Van Helsing va tout faire pour faire cesser ces tueries…

Pourquoi le (re)voir ? – Parce que Christopher Lee qui mord avec délectation une jeune femme sans défense, c’est gratuit, sanglant, et festif !

C’est culte ! Van Helsing (Peter Cushing) avec son gros marteau, plantant un pieu en plein cœur d’une femme vampire !

L’anecdote qui tue – Christopher Lee n’a que 13 lignes de dialogues. Ça porte chance ! Ou pas…




Bedlam de Mark Robson (1958)

Le pitch – En 1761, Nell Bowen s’intéresse aux conditions d’enfermement inhumaines des malades mentaux de l’asile St Mary’s of Betlehem. Le directeur de l’établissement, Georges Sims, va alors user de son influence pour la faire enfermer à l’asile.

Pourquoi le (re)voir ? – Parce que Boris Karloff en cruel directeur d’asile, ça ne se refuse pas !

C’est culte ! La mort du professeur Sims - Spoiler :emmuré vivant par ses patients ! -

L’anecdote qui tue – La robe que porte l’actrice Anna Lee lorsqu’elle monte à cheval est la tenue faite à partir de rideaux que porte Vivien Leigh dans Autant en emporte le vent. Autre clin d'oeil cinéphilique : le cri d’un des résidents de l’asile au début du film est extrait du film King Kong (1933), au moment où les marins basculent par-dessus bord.





Psychose d’Alfred Hitchcock (1960)

Le pitch – Marion quitte l’entreprise qui l’employait, en emportant 40 000 dollars avec elle. Elle trouve refuge dans un hôtel tenu par un jeune homme, qui vit sous le joug de sa mère. Mais la soirée ne sera pas de tout repos…

Pourquoi le (re)voir ? – Parce que c’est un des chefs d’œuvres d’Hitchcock et de l’horreur à l’ancienne, une leçon de cinéma à faire froid dans le dos.

C’est culte ! Janet Leigh agressée sous la douche, et son cri perçant qui glace le sang !

L’anecdote qui tue – Psychose est le premier film américain qui montre une chasse d’eau tirée à l’écran.




"Monstres géants" - 5 films pour votre nuit d'Halloween




King Kong de Peter Jackson (2005)

Le pitch – L’audacieux explorateur-réalisateur Carl Denham part avec une équipe sur Skull Island pour être le premier à filmer cette île mystérieuse. La « chose » qu’il va y découvrir va bouleverser sa vie…

Pourquoi le (re)voir ? – Parce que Peter Jackson réussit à remettre au goût du jour un film datant de 1933, en le trahissant juste ce qu’il faut et sans le dénaturer.

C’est culte ! King Kong en haut de l’Empire States Bulding, King Kong baffant des tyrannosaures… Vous avez l’embarras du choix !

L’anecdote qui tue – Le cri de la créature est en réalité le rugissement d’un lion, diffusé en arrière plan et à mi vitesse.












Godzilla de Roland Emmerich (1998)

Le pitch – Des cataclysmes s’abattent sur le monde. Ils semblent coïncider avec la découverte de traces gigantesques qui appartiennent à une créature jamais vue.

Pourquoi le (re)voir ? – Parce que voir Matthew Broderick dans son dernier blockbuster et Jean Reno s’auto-doubler dans des dialogues ineptes, ça vaut son pesant de cacahuètes !

C’est culte ! Le papi qui pêche sur un ponton et qui assiste à la première apparition de Godzilla, et se retrouve poursuivi par la bestiole !

L’anecdote qui tue – Les voix américaines des Simpson (Hank Azaria, Harry Shearer et Nancy Cartwright) font une apparition dans le film, car ce sont de grands fans des films sur Godzilla.






Jurassic Park de Steven Spielberg (1993)

Le pitch – John Hammond et son équipe ont réussi à faire renaître une dizaine d’espèces de dinosaures. Il décide d’ouvrir un parc d’attraction mettant en valeur les créatures, mais rien ne va se passer comme il l’aurait voulu…

Pourquoi le (re)voir ? – Parce que les effets spéciaux ont obtenu un Oscar, et qu’ils n’ont pas pris une ride !

C’est culte ! « Mais où est la chèvre ?... »

L’anecdote qui tue – Le livre de Michael Crichton est sorti en 1990, mais semblait déjà un potentiel best-seller avant sa publication. Aussi, l’équipe du film travaillait à son adaptation dès 1989, en utilisant le manuscrit de l’auteur.





Tremors de Ron Underwood (1989)

Le pitch – La petite communauté marginale de la ville de Perfection est soudain menacée par un monstre sorti de terre, espèce de ver géant doté d'une force phénoménale, de multiples tentacules.

Pourquoi le (re)voir ? – Parce que si ça ressemble à un nanar, ce n’en est pas un et loin de là ! Le duo d’antihéros et l’apparition (toujours surprise) des vers sont un régal !

C’est culte ! Les vers qui explosent, ce qui nous permet de découvrir de l’intérieur ces charmants monstres rampants constitués essentiellement de sang et de pus.

L’anecdote qui tue – Le musicien Robert Folk a été engagé en catastrophe pour composer une bande originale pour le film. Ernest Troost, le compositeur officiel de Tremors, n’arrivait pas à donner le punch nécessaire au soutien du film. Folk, qui a pourtant enregistré près de trente minutes de musique, n’a pas été crédité au générique.




Cloverfield de Matt Reeves (2008)

Le pitch – A New York, une fête est perturbée par les tremblements du sol. Quelque chose est en train de se réveiller… Et la nuit de folie va tourner au cauchemar…

Pourquoi le (re)voir ? – Parce que le film figure parmi les films de monstres les plus réalistes jamais tournés, haletant, prenant, effrayant !

C’est culte ! Lorsque des dizaines de personnes bloquées sur un pont voient le monstre surgir et faire effondrer l’édifice…

L’anecdote qui tue – Le réalisateur Matt Reeves était dans la même promo de fac que Judd Apatow et Macy Gray à l’USC (University of Southern California).


"Remakes" - 5 films pour votre nuit d'Halloween



Massacre à la tronçonneuse (2004) de Marcus Nispel
Le pitch - En 1973, lors d'une perquisition à la ferme de Thomas Hewitt, ancien employé de l'abattoir de Travis County, au Texas, la police découvrait les restes de 33 êtres humains. Cette effroyable trouvaille mit en émoi la population locale. Arborant les grotesques masques de chair de ses victimes et brandissant une tronçonneuse, le tueur fut macabrement surnommé Leatherface...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que Marcus Nispel a réussi à s’emparer de ce classique de l'horreur signé Tobe Hooper pour en faire quelque chose d’encore plus gore et de plus malsain. Bref, une véritable boucherie !
C’est culte ! La scène où l’auto-stoppeuse se fait sauter la cervelle dans la voiture des jeunes gens. Surprenant !
L’anecdote qui tue – John Larroquette, qui assurait la narration du premier film, a accepté de reprendre son "rôle" pour le Massacre à la tronçonneuse nouvelle version. Idem pour le chef opérateur Daniel Pearl, responsable de la photographie des deux versions.




L'Armée des morts (2004) de Zack Snyder
Le pitch - Personne ne peut expliquer comment tout cela est arrivé, mais ce matin, le monde n'est plus qu'un immense cauchemar. La population de la planète se résume désormais à une horde de morts vivants assoiffés de sang...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que Zack Snyder est parvenu à garder l’essence du Zombie de Romero tout en lui insufflant un rythme et un traitement plus actuels et plus dynamiques. Ici, les morts-vivants ne marchent pas, ils courent !
C’est culte ! L'expédition depuis le centre commercial vers l'armurerie, en passant par les égoûts. Ca commence bien... et puis tout part en vrille.
L’anecdote qui tue – Héros du Zombie de George A. Romero, Ken Foree, Scott H. Reiniger et Tom Savini font une apparition hommage dans L'Armée des morts, le premier dans le rôle d'un télévangeliste, le second dans l'uniforme d'un général et le troisième en shérif spécialiste des zombies.





La Dernière maison sur la gauche (2009) de Dennis Iliadis
Le pitch - Les Collingwood possèdent une maison isolée, sur les berges d'un paisible lac. Leur fille, Mari, et sa copine Paige ne vont pas tarder à se faire enlever par un psychopathe évadé, Krug, sa compagne Sadie, son frère Francis et son fils, Justin. Laissée pour morte, Mari tentera de rejoindre à la nage la demeure familiale...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que plus que pour les autres films, ce remake était nécessaire tant la première version de Wes Craven a considérablement vieilli. Ici, le suspense et le sadisme sont à leur comble… Difficile de ne pas jubiler…
C’est culte ! La scène dans la cuisine où l’un des violeurs se prend le bras dans le broyeur de l’évier… Jouissif !
L’anecdote qui tue – Alors que l'action se situe à Westport (Etats-Unis), La Dernière maison sur la gauche a été tourné en Afrique du Sud, dans une réserve située à 42 minutes du Cap, où la maison du film a été intégralement construite.







Vendredi 13 (2009) de Marcus Nispel
Le pitch - Un groupe d'adolescents découvre le camp de Crystal Lake en même temps que le terrifiant Jason Voorhees et ses intentions meurtrières...
Pourquoi le (re)voir ? Parce qu’avec un peu moins de réussite tout de même que pour son premier remake, Massacre à la tronçonneuse (2004), le cinéaste Marcus Nispel parvient à signer un slasher efficace et soigné. Rien à voir avec l’ennui suscité par l'original…
C’est culte ! La scène de pré-générique où de jeunes campeurs se font salement décimer par l’hôte des lieux…
L’anecdote qui tue – Alors qu'il apparaît avec un sac en toile sur la tête dans le deuxième épisode de la saga (avant de revêtir son célèbre masque de hockey dans le troisième), Jason apparaît ici sous trois différents aspects : à visage découvert, avec le sac, et avec le masque.




Halloween (2007) de Rob Zombie
Le pitch - Un 31 octobre, à Haddonfield, Illinois, le soir de la fête des masques de Halloween... La vie du jeune Michael Myers, 10 ans, bascule. Troublé par des pulsions morbides, moqué par ses camarades d'école parce que sa mère est strip-teaseuse, harcelé par son beau-père, tourmenté par les premiers émois sexuels de sa soeur aînée, il revêt un masque en latex et, dans un accès de folie, assassine la moitié de sa famille au couteau de cuisine...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que Rob Zombie revisite le mythe Michael Myers à sa façon, en lui insufflant une certaine dose d’humanité… Ce qui n’empêche pas quelques passages outrageusement gores…
C’est culte ! La scène où Michael Myers revêt pour la première fois de son histoire ce fameux masque impersonnel… Symbolique !
L’anecdote qui tue – Le casting de ce Halloween cuvée 2007 comprend quelques « gueules » inquiétantes du cinéma d’horreur et de la série B d’antan : Malcolm McDowell (Orange mécanique, 1971), Brad Dourif (la saga Chucky), William Forsythe (The Devil's Rejects, 2006), Richard Lynch (Invasion U.S.A., 1985) ou encore Udo Kier (De la chair pour Frankenstein, Du sang pour Dracula). Une façon pour Rob Zombie de rendre hommage à ces « trognes » qui ont bercé sa jeunesse.


"Made in France" - 5 films pour votre nuit d'Halloween


Avis aux amateurs d'horreur ! Organiser une nuit de la peur pour vous et vos amis, c'est possible grâce à ce dossier qui vous aide à concocter votre programme à travers quarante thématiques... Attention, ce dossier est non-exhaustif : nous avons dû faire des choix... Certaines images peuvent par ailleurs heurter la sensibilité des lecteurs, notamment les plus jeunes.


"Made in France" - 5 films pour votre nuit d'Halloween




La Horde (2008) de Yannick Dahan et Benjamin Rocher
Le pitch - Au Nord de Paris. Décidé à venger la mort d'un des leurs, un groupe de policiers prend d'assaut une tour HLM, dans laquelle s'est barricadée une bande de gangsters, et se retrouve sans le savoir confronté à une horde de zombies...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que le duo Yannick Dahan / Benjamin Rocher a réussi le pari fou de créer un mix entre [Rec] et L'Armée des morts. Avec un pitch complétement barré qui fleure bon le gunfight et le dézingage de zombies, un casting de "gueules" alléchant (Claude Perron, Jean-Pierre Martins, Aurélien Recoing, Jo Prestia, Doudou Masta et Eriq Ebouaney pour ne citer que ceux-là), une chorégraphie des combats signée Alain Figlarz, expert en la matière, La Horde a tout du film bad ass de chez bad ass !
C’est culte ! La scène où le flic Ouessem, personnage joué par Jean-Pierre Martins, est pris d’assaut sur le toit d’une voiture par une centaine de zombies…
L’anecdote qui tue – Audrey Dana était initialement pressentie pour incarner l'héroïne de La Horde, mais du fait de sa grossesse, la comédienne dut céder sa place à Claude Perron. Quant au tournage, il s'est essentiellement déroulé en septembre et octobre 2008 sur l'Ile-Saint-Denis, dans le 9-3, dans un vaste hangar désaffecté, ancien dépôt des Galeries Lafayette.





Mutants (2009) de David Morley
Le pitch - Dans un monde où un terrible virus a contaminé la population, un couple en fuite tente de trouver une zone où se réfugier. Pris au piège par des créatures sanguinaires, Marco et Sonia vont devoir lutter pour leur survie...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que Mutants est avant tout un film d’ambiance empreint de mélancolie et de froideur clinique. Les créatures de cet opus ont ce je ne sais quoi d’organique qui en séduira plus d’un.
C’est culte ! Les scènes de métamorphose de Francis Renaud en mutant… On dirait presque du Cronenberg !
L’anecdote qui tue – Mutants fait partie d'une collection de films de genre, "Mad Studios", développée par Sombrero Productions et dans laquelle figurent également Vertige (2009), thriller à haute voltige d'Abel Ferry, le claustrophobique Captifs (2010) et le surnaturel Derrière les murs (2011) filmé en 3D.






A l'intérieur (2007) de Julien Maury et Alexandre Bustillo
Le pitch - Depuis la mort tragique de son mari dans un accident de voiture, Sarah est seule et malgré une mère omniprésente, c'est seule qu'elle passera son réveillon de Noël. Seule et enceinte. Cette nuit est la dernière que la jeune femme passera chez elle. Le lendemain matin, celle-ci doit entrer à l'hôpital pour accoucher. Dans sa maison, tout est calme. Jusqu'au moment où quelqu'un vient frapper à sa porte...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que plus gore tu meurs ! Julien Maury et Alexandre Bustillo n’hésitent pas à transgresser certains tabous, s’en prenant même à la sacro-sainte figure de la femme enceinte… Il fallait oser !
C’est culte ! La scène où Alysson Paradis, consciente, subit une césarienne commise par Béatrice Dalle… Bah oui, on ne pouvait pas faire l’impasse…
L’anecdote qui tue – La première actrice pressentie pour camper l’héroïne du film était Fanny Valette, mais à la lecture du scénario elle se considéra scandalisée qu’on lui propose un tel rôle.






Haute tension (2003) d'Alexandre Aja
Le pitch - Marie, une étudiante de vingt ans, révise ses examens dans la ferme isolée des parents de sa meilleure amie. En l'espace d'une nuit, un tueur, qui ignore son existence, assassine à tour de rôle les membres de cette famille...
Pourquoi le (re)voir ? Parce qu’avec ce film de genre de haute volée, Alexandre Aja rend un vibrant hommage à ses maîtres Tobe Hooper, William Lustig et Wes Craven. Autant de références cinéphiliques dont il ne cessera de se réclamer durant le reste de sa carrière.

C’est culte ! Le twist de fin hallucinant où l’on apprend que le personnage joué par Philippe Nahon est…
L’anecdote qui tue – La comédienne Cécile de France a suivi une préparation physique avant le tournage. Elle a été coachée pendant deux mois par l'ancien champion de boxe thaï amateur Edouard Nikitine.





Martyrs (2008) de Pascal Laugier
Le pitch - France, début des années 70. Lucie, une petite fille de dix ans, disparue quelques mois plus tôt, est retrouvée errant sur la route. Son corps maltraité ne porte aucune trace d'agression sexuelle. Les raisons de son enlèvement restent mystérieuses. Traumatisée, mutique, elle est placée dans un hôpital où elle se lie d'amitié avec Anna, une fille de son âge...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que jamais film d’horreur français n’avait fait autant parler de lui lors de sa sortie… Violence insoutenable, cruauté des situations, radicalité des partis pris de mise en scène, interdiction aux moins de 18 ans avant de passer à une interdiction aux moins de 16 ans avec avertissement. Pour toutes ces raisons, Martyrs ne vous laissera pas indifférent.
C’est culte ! La scène où Morjana Alaoui est écorchée vive par les gens qui l’ont capturée… No limit !
L’anecdote qui tue – Pendant une scène, Morjana Alaoui, qui n'avait pas fait la différence entre le décor et les vrais objets, est passée par une plateforme non sécurisée. Elle a fait une chute de trois mètres, et s'est cassé trois os. Elle a dû rester 6 semaines à l'hôpital et le tournage a été suspendu d'autant.


"Stephen King" - 5 films pour votre nuit d'Halloween







Shining de Stanley Kubrick (1980)

Le pitch - Le jeune Danny, qui possède un don de médium le "Shining", est effrayé à l'idée d'habiter avec ses parents dans un hôtel isolé et fermé l'hiver, marqué par de terribles évènements passés...et à venir.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que Kubrick parvient à nous terrifier d’un bout à l’autre de ce chef d’œuvre à mi-chemin entre le fantastique et l’horreur, et qui met en scène un Jack Nicholson incontournable en père taciturne, sombrant peu à peu dans la démence. Prenant certaines libertés avec le roman de Stephen King, le cinéaste nous promène le long des couloirs de l’hôtel en usant du fameux "steadicam" qui, tel un fantôme, survole et hante les personnages. Glacial !

C'est culte ! La scène dans laquelle Nicholson, au sommet de son art, défonce la porte de la salle de bain de sa femme avec une hache...

L'anecdote qui tue - Selon le "Guiness Book des Records", la scène au cours de laquelle Wendy remonte l’escalier dos tourné, avec sa batte de baseball à la main, aurait été tournée 127 fois. Une information erronée selon Garrett Brown, (inventeur du steadicam et opérateur sur le film) qui situe la répétition autour de 35 et 45 fois... Avant d'avouer avoir assisté à 148 prises pour la scène dans laquelle Hallorann explique à Danny ce qu’est le "shining". Un vrai record de perfectionniste cette fois !





Carrie au bal du diable de Brian De Palma (1976)

Le pitch - Tourmentée par une mère névrosée et tyrannique, Carrie est aussi la tête de turc des filles du collège, jusqu'à ce qu'elle se découvre un étrange pouvoir surnaturel...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que du premier roman de Stephen King adapté à l'écran, Brian De Palma a fait un classique incontournable, audacieux, lyrique, satirique et ...sanglant ! Parce qu'à l'instar du film, les prestations de furies psychotiques de Sissi Spacek et Piper Laurie, nommées toutes les deux à l'Oscar, n'ont pas pris une ride, marquant à jamais les esprits.

C'est culte ! La scène du bal au cours de laquelle Carrie, recouverte de sang de porc, déclenche l'enfer autour d'elle...

L'anecdote qui tue - Hormis une participation à un autre film d'horreur La Pluie du diable, Carrie offre à John Travolta son premier rôle notable au cinéma...


The Mist de Frank Darabont (2007)

Le pitch - David Drayton et son fils se retrouvent pris au piège dans un supermarché, en compagnie d'autres habitants terrorisés. L'homme ne tarde pas à s'apercevoir que le brouillard est peuplé d'inquiétantes créatures...

Pourquoi le (re)voir ? Parce qu’au-delà du "film de monstres", Frank Darabont nous offre une adaptation efficace, qui surprend par sa maîtrise formelle (la présence du mal hors-champ rend notamment hommage à Jacques Tourneur) et par son final hallucinant. Portant un regard glaçant sur l’espèce humaine, il nous montre que les vrais monstres sont humains, à l’image de Marcia Gay Harden, terrifiante !

C'est culte ! L’expédition dans le magasin d’à côté, envahi par de terrifiantes araignées…

L'anecdote qui tue - Frank Darabont avait toujours imaginé son adaptation de Stephen King en noir et blanc, désirant mettre l’accent sur son côté irréaliste. S’il essuya un refus pour des raisons économiques évidentes, le cinéaste réussit tout de même à proposer cette version inédite, disponible sur le dvd du film.




Misery de Rob Reiner (1990)

Le pitch - Paul Sheldon, écrivain à succès, se réveille après un terrible accident de voiture chez Annie Wilkes, sa plus grande admiratrice. Très vite, l'hôtesse manifeste un caractère pour le moins instable…

Pourquoi le (re)voir ? Parce que Stephen King lui-même a été très impressionné par cette adaptation de Rob Reiner, qu'il considère comme l'une des meilleures, et surtout par une Kathy Bates prodigieuse qui, outre sa récompense à l'Oscar de la meilleure actrice, a réussi à inspirer le maître de l'horreur pour son personnage de Dolores Clairbone, dans le livre du même nom. Un huis clos horrifique insoutenable autant que réaliste, qui montre le fatal revers de la célébrité...

C'est culte ! La scène dans laquelle, pour l'empêcher de s'échapper, Annie brise les chevilles de son invité...avec un marteau!


L'anecdote qui tue - Lorsque Annie ordonne à Paul de brûler son manuscrit, sur l'une des pages qu'elle arrose de liquide inflammable, on peut apercevoir un article sur Cameron Crowe, faisant l'éloge du scénariste, notamment sur son film Un monde pour nous. Un bel hommage de Rob Reiner à son homologue.



Ça - Il est revenu de Tommy Lee Wallace (1990)

Le pitch -Une créature sans nom, Ça, répand la terreur et la mort jusqu'à ce qu'une bande d'enfants mette fin à ses agissements. Trente ans plus tard, les sept amis se réunissent à Derry : Ça est revenu...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que vous ne verrez plus jamais les clowns de la même façon après la prestation démoniaque de Tim Curry, dans ce téléfilm glaçant de Tommy Lee Wallace qui a tout d'un classique du septième art, entre moments d'humour, ambiance cauchemardesque et séquences chocs!
L'anecdote qui tue - Dans une scène du film, le jeune Richie, interprété par Seth Green, pense avoir échappé de justesse à un loup-garou. Ironie du sort, l'acteur campera lui-même la créature mythique quelques années plus tard, dans la série Buffy contre les vampires.


C'est culte ! Le rire du clown...glaçant!

Clive Barker" - 5 films pour votre nuit d'Halloween



Cabal de Clive Barker (1990)

Le pitch - Un groupe de mutants tente d'échapper à un tueur en série...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que Clive Barker, qui signe ici sa deuxième réalisation, apporte -malgré les coupes des producteurs- sa patte à cet univers étrange, peuplé de créatures inquiétantes et d’un serial killer délirant.

C'est culte ! La galerie de monstres imaginés par Clive Barker

L'anecdote qui tue - Le tueur n’est autre que… David Cronenberg (ce n'est pas un spoiler, pas d'inquiétudes).



Candyman de Bernard Rose (1993)

Le pitch - Une étudiante décide d'écrire sa thèse sur légendes locales. C'est en visitant une partie de la ville inconnue qu'elle découvre la légende de Candyman, un homme effrayant qui apparait lorsqu'on prononce cinq fois son nom en face d'un miroir...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que c’est le premier boogeyman black… et parce que c’est le premier boogeyman amoureux, ce slasher reposant sur la relation qui lie Candyman à l’héroïne.

C'est culte ! La scène où Candyman fait sortir des abeilles de sa bouche… Pour le tournage, le comédien a accepté d’accueillir de véritables abeilles dans sa bouche, sa seule protection étant une membrane l’empêchant d’avaler les insectes.

L'anecdote qui tue - Tony Todd apparaîtra dans une autre saga horriofique : c’est lui le croquemort de Destination finale.





Midnight Meat Train de Ryuhei Kitamura (2009)

Le pitch - Décidé à créer l'événement pour sa prochaine exposition, un photographe décide de capturer les pires aspects de l'homme. Il s'intéresse à un tueur en série, Mahogany, qui traque les banlieusards prenant les derniers métros pour rentrer chez eux, avant de les tuer avec une sauvagerie inimaginable.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que c’est violent, et que la relation entre Bradley Cooper (le photographe) et Vinnie Jones (le tueur) est assez intrigante. Reste un twist final qui divisera.

C'est culte ! Les mises à mort du tueur, à grands coups de marteau à assommer les bestiaux. Le massacre de Ted Raimi en est une parfaite illustration.

L'anecdote qui tue - Midnight Meat Train s'inspire d'une courte nouvelle de Clive Barker (27 pages), tirée de la série des Livres de sang dont le premier tome fut publié en 1984. Mais celle-ci ne raconte que la dernière demi-heure du film. De fait, le scénariste Jeff Buhler a choisi de développer la structure du film autour du photographe.





Le Maître des illusions de Clive Barker (1995)

Le pitch - Harry d'Amour enquête sur une secte dont le but avoue est d'étendre le mal sur toute la surface de la Terre.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que c’est la dernière réalisation en date de Clive Barker, portée par un solide casting (Famke Janssen, Scott Bakula, Kevin J. O'Connor…). A l'époque, c'était un direct-to-video efficace.

C'est culte ! Daniel von Bargen, inquiétant en gourou mystique.

L'anecdote qui tue - Clive Barker travaille actuellement sur un film d’animation inspiré de "Tortured Souls", la ligne de figurines sanglantes vendues par Todd McFarlane.




Hellraiser 3 de Anthony Hickox (1992)

Le pitch - Une jeune journaliste assiste à la mort abominable d'un adolescent. Sa seule piste : la petite amie de la victime, dont elle retrouve la trace dans un nightclub. Terry lui révèle que la clé du mystère se trouve dans une mystérieuse boîte...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que Pinehead innove dans les supplices, à l’image des cénobites qui accomplissent ses basses œuvres.

C'est culte ! Le cénobite DJ, la tête farcie de CD meurtiers.

L'anecdote qui tue - Pinehead, considéré comme trop effrayant pour les enfants, n’apparaissait pas sur les affiches du film pour sa sortie cinéma aux Etats-Unis.



"Tueurs en culottes courtes" - 5 films pour votre nuit d'Halloween



La Malédiction de Richard Donner (1976)

Le pitch - Ambassadeur des Etats-Unis à Londres, Robert Thorn réalise que son fils adoptif de cinq ans, Damien, n'est autre que la réincarnation de l'Antéchrist.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que Richard Donner a signé le premier et le meilleur épisode d'une saga (qui fit l'objet de deux suites et d'un remake par John Moore en 2005) qui a marqué des générations entières, hantées par le troublant Damien et par son pouvoir diabolique. Parce qu'au-delà du combat désespéré d'un mari et d'un père (Gregory Peck) contre les forces du mal, c'est l'impuissance d'une société face au mal qu'elle génère qui est ici dénoncée.


C'est culte ! La scène de décapitation frontale longtemps considérée comme la plus impressionnante vue au cinéma...

L'anecdote qui tue - Le jeune Harvey Stephens a convaincu Richard Donner de lui donner le rôle de Damien, en... l'agressant durant l'audition. Alors que le cinéaste demandait aux enfants présents de s'approcher de lui et de faire mine de l'attaquer, le petit garçon a hurlé, s'est jeté sur lui en l'agrippant et l'a frappé dans l'aine... Une "prestation" plus vraie que nature...





Le Village des damnés de John Carpenter (1995)

Le pitch -Un jour d'automne, une force invisible endort les habitants d'un village. Quelques semaines plus tard, le docteur Alan Chaffee découvre qu'une dizaine de ses patientes attend un heureux évènement....

Pourquoi le (re)voir ? Parce que John Carpenter, cinéaste cinéphile s'il en est, reprend le classique de l'angoisse de Wolf Rilla et en fait un classique... de l'horreur! Le cinéaste enrichit sa dénonciation de l'eugénisme d'une partition musicale efficace, de plans en cinémascope terrifiants et de têtes blondes glaçantes (dont le déjà très prometteur Thomas Dekker), qui peupleront allègremment vos pires cauchemars!


C'est culte ! La scène dans laquelle la mère de famille croit en avoir enfin fini avec les monstrueux enfants...


L'anecdote qui tue -Le Village des damnés est le dernier rôle de Christopher Reeve valide, juste avant sa terrible chute de cheval qui le rendit tétraplégique.





Eden Lake de James Watkins (2008)

Le pitch -Refusant de gâcher leur week end au bord d'un lac, un jeune couple tient tête à une bande d'adolescents bruyants et agressifs. A leur risque et péril...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que ce thriller qui rend notamment hommage à Sa Majesté des mouches de Peter Brook et à Délivrance de John Boorman, revient à l'horreur basique, celle générée par une société corrompue, génitrice d'une jeunesse violente voire psychopathe car abandonnée sans règle ni repère. Interdit au moins de 16 ans lors de sa sortie en France, ce film porté par l'héroïque Kelly Reilly est aussi captivant qu'effroyable....


C'est culte ! La scène de la salle de bain où il s'agit de "maintenant jouer avec les grands"...


L'anecdote qui tue - Une partie du générique de Eden Lake s'est retrouvée dans... The Descent : Part 2: le réalisateur James Watkins a été scénariste et réalisateur de la deuxième équipe dans le film de Jon Harris, lui-même monteur sur Eden Lake. Christian Colson, producteur, Simon Bowles, chef décorateur et Paul Hyett, maquilleur prothésiste ont également officié sur les deux films.


Joshua de George Ratliff (2008)

Le pitch - L'existence de rêve de la famille Cairn va virer au cauchemar lorsque Joshua, enfant d'une intelligence et d'une précocité rares, commence à éprouver une jalousie viscérale envers sa toute jeune soeur..

Pourquoi le (re)voir ? Parce que ce très bon film d'horreur psychologique crée un véritable malaise, une paranoïa et un trouble constants, qui ne nous libèrent jamais vraiment du doute concernant les intentions ou la nature même de Joshua. Parce qu'avec Joshua, c'est un peu comme si le bébé de Rosemary avait grandi...


C'est culte ! L'angoissante scène dans laquelle Joshua emmène sa petite soeur en promenade...


L'anecdote qui tue -Assemblée dans l'ordre, chaque première lettre de chaque ligne du message que Joshua laisse à ses parents lors de sa promenade ("Dad,/Eaten lunch already/and gone to/The Brooklyn Museum of Art/having fun with Nunu and Lily"), forme l'acronyme du mot "DEATH".





Esther de Jaume Collet-Serra (2008)

Le pitch - A l'orphelinat, un couple désireux d'adopter, se sent étrangement attiré par une douce fillette, Esther...

Pourquoi le (re)voir ? Parce qu'avec son visage lisse, Esther est une vraie méchante comme on les aime, tendancieuse et terrifiante et dont le secret tragique, révélé à point nommé, lui confère immanquablement le statut d'enfant-tueuse... pas comme les autres! Vera Farmiga et la jeune Isabelle Fuhrman sont remarquables dans ce thriller haletant, au twist réjouissant!


C'est culte ! La séquence finale, lorsqu'après lui avoir assené un coup de pied dans la mâchoire, Kate hurle à Esther: "I'm not your fucking mommy!"


L'anecdote qui tue - Au moment de la sortie du film, un compte facebook a été ouvert sous le pseudonyme d'"Esther", dans le but de renseigner les fans sur les supposés faits et gestes quotidiens de l'héroïne meurtrière.


"Versus" - 5 films pour votre nuit d'Halloween




Freddy contre Jason de Ronny Yu (2003)

Le pitch - Voilà bien longtemps que Freddy ne hante plus les nuits des jeunes de Elm Street. Pourtant, non loin de là, l'instrument de sa vengeance attend... Jason, le tueur maniaque enterré, n'est pas tout à fait mort. Freddy le sait et décide de pénétrer son esprit. Il va faire de lui le bras armé de son terrifiant retour. Bientôt, Elm Street redevient un enfer. Entre Freddy et Jason, c'est à celui qui saisira ses victimes le plus rapidement. Très vite, ils deviennent concurrents. L'affrontement est inévitable. Lequel des deux monstres triomphera ? Nul ne le sait.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que voir deux des plus grandes légendes du cinéma d'horreur en venir aux mains dans un même film, c'est assez jouissif. Encore plus lorsque le tout se fait avec un second degré bienvenu et des meurtres (ou combats) au bon goût de cartoon. Pour un peu on demanderait presqu'une revanche...

C'est culte ! L'affrontement tant attendu entre Freddy et Jason, qui se fait d'abord par meurtres interposés, avant de se règler en face-à-face, avec tout ce qui leur passe sous la main (une bonbonne de gaz notamment).

L'anecdote qui tue - Kyle Labine (Freedburg) était déjà au casting d'Halloween : Resurrection, ce qui en fait le seul acteur à avoir affronté Freddy Krueger, Jason Voohrees et Michael Myers.




Mega Shark vs. Giant Octopus de Jack Perez (2009)

Le pitch - Deux monstres marins terrorisent les côtes californiennes : un très très gros requin et une pieuvre géante...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que c’est peut-être LE chef d’œuvre des studios Asylum, spécialisés dans la série Z qui buzze.

C'est culte ! L’attaque d’un avion en plein vol par notre squale géant.

L'anecdote qui tue - Le requin au centre du film est un mégalodon. Plusieurs studios ont tenté depuis 1997 d'adapter le roman Meg de Steve Alten, sans succès. Le projet est toujours au point mort, malgré l'intérêt de réalisateurs comme Jan de Bont et Guillermo del Toro.




Alien vs. Predator de Paul W.S. Anderson (2004)

Le pitch - Une équipe de scientifiques découvre une pyramide antique sous la glace de l’Antarctique, renfermant des vestiges de civilisations aztèque, égyptienne et cambodgienne. Constituées d'un labyrinthe de chambres, les issues se referment brutalement sur plusieurs membres de l'expédition...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que ce duel, annoncé dans plusieurs comic-books et jeux vidéos, étaient attendu par les fans des deux franchises. S’il n’est clairement pas à la hauteur des attentes, ce duel au sommet réserve toutefois quelques séquences sympathiques comme…

C'est culte ! … comme le combat au corps à corps façon catch entre un Predator et un Alien. On en rêvait depuis 1979 de voir un Alien se faire martyriser de la sorte…

L'anecdote qui tue - Dans Predator 2 (1990), on découvrait un trophée Alien (un crâne) dans le vaisseau des Predators.





Bubba Ho-Tep de Don Coscarelli (2006)

Le pitch - Une petite ville de l'Amérique profonde est menacée par une terrible momie, Bubba Ho-tep, qui veut absorber l'énergie vitale des habitants. Afin de la combattre, deux pensionnaires de l'asile local unissent leurs forces. Parmi eux, l'authentique Elvis Presley et un homme qui se prend pour Jack Kennedy.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que Elvis vs. La Momie, c’est un duel improbable qui aurait facilement pu tourner au nanar, mais qui devient un petit bijou.

C'est culte ! Le génial Bruce Campbell, impeccable en King vieillissant.

L'anecdote qui tue - Un prequel à Bubba Ho-Tep, toujours en projet, opposera Elvis à une armée de vampires ! En désaccord avec son ami Don Coscarelli, Bruce Campbell s’est toutefois désengagé du projet…





Vampire Girl vs Frankenstein Girl de Yoshihiro Nishimura & Naoyuki Tomomatsu (2009)

Le pitch - Mizushima est un mec séduisant avec sa coiffure adroitement négligée, ayant une singulière allure dans son uniforme d'écolier. À la St-Valentin, une nouvelle étudiante nommée Monami –vampire de son état- lui donne une boite de chocolats. Ces derniers contiennent de son sang…

Pourquoi le (re)voir ? Parce que c’est très sanglant et très gore (et très fun), les réalisateurs abordant ce film dans un style très BD.

C'est culte ! Le caméo de Takashi Shimizu (réalisateur de The Grudge) en professeur de chinois.

L'anecdote qui tue - Le film est adapté d’un manga de Shungiku Uchida. Sanglant, lui aussi...



"Game horreur" - 5 films pour votre nuit d'Halloween



Resident Evil : Dégénération de Makoto Kamiya (2008)

Le pitch - Sept ans après la destruction de Raccoon City, une attaque lancée par des zombies sème la terreur à l'aéroport de Harvardville. Les agents secrets Leon S. Kennedy et Claire Redfield arrivent sur les lieux, fins prêts à affronter les zombies déchaînés.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que cet épisode, crée par Capcom pour faire le lien entre les 4ème et 5ème jeu, est clairement le plus fidèle au matériau d'origine, de par sa violence, son intrigue et ses personnages, identiques à ceux des jeux vidéo grâce aux images de synthèse et à l'utilisation de leurs voix originales pour le doublage. Comme quoi on peut bel et bien adapter un jeu sans le trahir.

C'est culte ! Les retrouvailles de Leon et Claire, qui font écho à leur première rencontre dans Resident Evil 2, puisque le premier y ordonnait déjà à la seconde de se baisser pour qu'il puisse abattre le zombie prêt à lui faire une variante un peu spéciale de la prise de sang.

L'anecdote qui tue - La motion capture de Glenn et de Curtis en version monstrueuse a été effectuée par Derek Mears, qui s'est ensuite illustré dans le remake de Vendredi 13, derrière le masque de Jason Voorhees.




Silent Hill de Christophe Gans (2006)

Le pitch - De plus en plus souvent, la petite Sharon rêve d'une ville abandonnée, Silent Hill. Sa mère, Rose, décidée à comprendre l'étrange mal dont souffre son enfant, décide de l'accompagner sur place. Alors qu'elles pénètrent dans cet univers lugubre, Sharon disparaît. Rose se lance à sa poursuite, mais se rend vite compte que ce lieu étrange ne ressemble à rien de normal.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que s'il y a un réalisateur qui a tout compris à un jeu, c'est Christophe Gans avec Silent Hill, puisque que le réalisateur livre une adaptation fidèle et qui insiste plus sur l'ambiance à couper au couteau, entre deux éclairs de violence. Le premier épisode de la saga qui se joue sans les mains en fait…

C'est culte ! La peau d'une femme arrachée comme un sparadrap sur le parvis d'une église. L'une des rares (mais marquantes) montées de violence du film.

L'anecdote qui tue - La plupart des créatures du film sont joués par des danseurs qui étaient assez flexibles pour reproduire les mouvements dérangeants recherchés par Christophe Gans.





Doom d'Andrzej Bartkowiak (2005)

Le pitch - Une chose terrible est arrivée à la station de recherche scientifique Olduvai, basée sur la planète Mars. Toutes les expériences se sont arrêtées, la communication ne passe plus. Les derniers messages reçus sont pour le moins angoissants. Le niveau 5 de quarantaine est déclaré et les seules personnes auxquelles l'accès est autorisé sont les membres du commando des Rapid Response Tactical Squad (RRTS). Mais sont-ils face à n'importe quel ennemi ?

Pourquoi le (re)voir ? Parce que The Rock + une adaptation de Doom, c'est le genre d'équation réussie pour un bon défouloir. Le succès n'est certes pas autant au rendez-vous que dans les jeux, et le film pas aussi culte, mais ça fonctionne quand même pas mal.

C'est culte ! La séquence de shoot en vue subjective, ou quand cinéma et jeu vidéo consomment leur union.

L'anecdote qui tue - Rosamund Pike a refusé le rôle de Rita Skeeter dans Harry Potter et la Coupe de Feu pour pouvoir être aux castings de Doom et Orgueil et préjugés.





Alone in the dark d'Uwe Boll (2005)

Le pitch - Les aventures du détective Edward Carnby parti sur l'île de Shadow Island pour enquêter sur le meurtre d'un ami. Sur place, il fera équipe avec une anthropologiste se nommant Aline Cedrac et sera poursuivi par des créatures de l'ombre.

Pourquoi le (re)voir ? Parce qu'on ne peut décemment pas évoquer les adaptations de jeux vidéo sans parler d'Uwe Boll, question d'exhaustivité, surtout qu'il s'est quand même attaqué à des monuments du calibre d'Alone in the dark, vu par beaucoup comme le précurseur de Resident Evil (le jeu, pas le film). Même si tout a été dit sur le réalisateur, il faut néanmoins reconnaître qu'il a fait bien pire, et que le long métrage possède quelques passages sympas. Et puis Christian Slater se fait tellement rare sur les écrans en ce moment que toute apparition est bonne à prendre.

C'est culte ! Les (rares) passages où les monstres sont invisibles ou représentés par leur seule ombre, et qui font gentimment grimper le trouillomètre.

L'anecdote qui tue - Le texte explicatif qui ouvre le film a été rajouté au dernier moment : après des projections-tests au cours desquelles beaucoup de spectateurs se sont plaints du fait que l'histoire était confuse.






House of the Dead d'Uwe Boll (2003)

Le pitch - Un groupe d'amis est invité à participer à une rave party sur une île mystérieuse. Arrivés sur place, ils sont attaqués par des zombies friands de chair humaine et par de monstrueuses créatures. Attaquant sur terre, dans l'air ou dans l'eau, ces monstres sont dirigés par une créature démoniaque terrée dans un sombre manoir...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que dans le genre "grand n'importe quoi", Uwe Boll se pose clairement avec cette adaptation d'un des hits des salles d'arcade. Un film à prendre au second degré donc, histoire de finir votre soirée dans la bonne humeur.

C'est culte ! Ona Grauer qui effectue un joli saut pour tirer une balle de fusil... qui se multiplie par dix au moment de toucher l'ennemi. La grande classe !

L'anecdote qui tue - Jonathan Cherry s'est brûlé 30% d'une main dès le deuxième jour de tournage. La scène où on le voit se blesser ladite main a donc été tournée plus tard, afin de justifier le port de son bandage.





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Message  mandragore Lun 17 Jan - 8:07

"Diable" - 5 films pour votre nuit d'Halloween




L'Exorciste de William Friedkin (1974)

Le pitch - Jeune fille inoffensive et bien élevée d'une actrice de renom, Regan adopte un comportement étrange. Bientpot, il paraît évident qu'elle est possédée par le Démon. La famille fait alors appel à un exorciste...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que Friedkin frappe ici un grand coup, un de ces chocs dont le cinéma d'épouvante ne s'est pas encore remis. Le réalisateur, dont le sadisme n'est plus à démontrer, instillle le malaise en frappant la plus innocente des victimes, une enfant. La terreur n'en est que décuplée, surtout lorsque la pauvre possédée se contortionne, vomit et éructe des insanités.

C'est culte ! La scène dans laquelle Linda Blair descend des escaliers à la manière d'une araignée (en vo "The Spider Walk Sequence").

L'anecdote qui tue - Max von Sydow fut si choqué par les injures proférées par Linda Blair lors de la scène d'exorcisme qu'il en oublia ses répliques.










Jusqu'en enfer de Sam Raimi (2009)

Le pitch - Une spécialiste du crédit immobilier refuse un nouveau prêt à une étrange cliente, qui se venge en lui jetant un sort. L'avenir de la jeune femme est tracée : l'enfer est à elle !

Pourquoi le (re)voir ? Parce que Sam Raimi se délecte à nous conter cette histoire de mauvais sort dans une série B de luxe qui ne déparerait pas dans Les Contes de la Crypte. Parce que le réalisateur de Evil Dead prend un évident plaisir à ouvrir une nouvelle fois les portes de l'enfer.

C'est culte ! La scène finale. Loin de nous l'envie de vous gâcher la fin du film, on vous dira juste que, dans le genre, seul Carrie avait fait mieux.

L'anecdote qui tue - Bruce Campbell, pourtant fidèle parmi les fidèles de Sam Raimi n'apparaît pas dans le film, le monsieur était retenu sur le tournage de la série Burn Notice.












Angel Heart d'Alan Parker (1987)

Le pitch - Le détective privé Harry Angel est chargé de retrouver Johnny Favourite, disparu à la Nouvelle-Orléans. Cette enquête le mènera bien au-delà du réel...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que Mickey Rourke est idéal en ange déchu face à un Robert De Niro, parfait incarnation du diable. Le choc entre Harry Angel et Louis Cyphre n'a pas pris une ride, le twist final n'a quant à lui, rien perdu de son mordant ni de sa profondeur abyssale.

C'est culte ! La scène dans laquelle Robert De Niro écale un oeuf dur tout en le comparant à l'âme humaine. Glaçant !

L'anecdote qui tue - Alan Parker a longtemps envisagé de confier le rôle de Harry Angel à Robert De Niro, avant de faire appel à Mickey Rourke.





Rosemary's Baby de Roman Polanski (1968)

Le pitch - Guy Woodehouse et son péouse enceinte s'installent dans un immeule vétuste que la rumeur dit maléfique. A mesure que l'accouchement approche, les phénomènes inquiétants se multiplient...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que Roman Polanski est un maître dans l'art de créer le malaise. Un simple travelling avant vers une cabine téléphonique suffit à vous glacer le sang. Parce qu'il est réjouissant de revoir John Cassavetes jouer la comédie devant la caméra d'un autre.

C'est culte ! La scène finale dans laquelle on croit voir le visage de l'enfant de Rosemary.

L'anecdote qui tue - L'enfant de Rosemary naît en juin 1966, soit le 06/66.





Prince des ténèbres de John Carpenter (1988)

Le pitch - Un prêtre, des étudiants et un groupe de scientifiques entreprennent de découvrir ce que contient un mystérieux coffret gardé par une secte. Ils y parviennent mais les conséquences de cette découverte seront terribles...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que le film marque le retour au fantastique de l'un des maîtres du genre - l'escapade fun avec Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin lui coûta cher - avec la complicité du fidèle Donald Pleasence en Père Loomis. A (re)voir aussi pour la présence d'Alice Cooper au générique, et la bande originale signée Carpenter lui-même.

C'est culte ! La scène dans laquelle Donald Pleasence découvre la terrible prophétie dans un grimoire rédigé en latin.

L'anecdote qui tue - John Carpenter est crédité comme scénariste sous le pseudonyme de Martin Quatermass, en hommage au héros de la série "Quatermass" produite par Hammer dont le cinéaste est un inconditionnel.


"Femmes Fatales" - 5 films pour votre nuit d'Halloween


Avis aux amateurs d'horreur ! Organiser une nuit de la peur pour vous et vos amis, c'est possible grâce à ce dossier qui vous aide à concocter votre programme à travers quarante thématiques... Attention, ce dossier est non-exhaustif : nous avons dû faire des choix... Certaines images peuvent par ailleurs heurter la sensibilité des lecteurs, notamment les plus jeunes.

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"Femmes Fatales" - 5 films pour votre nuit d'Halloween



Day of the Woman de Meir Zarchi (1978)

Le pitch – Une jeune femme sauvagement violée par quatre hommes va se venger…

Pourquoi le (re)voir ? - Parce que 31 ans après sa sortie le long métrage du réalisateur israélien Meir Zarchi fait encore référence dans la lignée des films de Rape & Revenge. A l’instar de La Dernière maison sur la gauche, Day of the Woman est d’une violence rare pour l’époque et est filmé d’une manière hyper réaliste. Ce qui ne manque pas d’accentuer le sentiment de malaise du spectateur, notamment lors de la scène de viol et la scène de castration…

C'est culte ! La scène de la baignoire, dans laquelle Camille Keaton prend un bain moussant avec Eron Tabor. La jeune femme lave l’acteur, le masse, prend délicatement un couteau … et le castre. Le laissant se vider de son sang dans la baignoire.

L'anecdote qui tue - L’histoire de Day of the Woman est venue à Meir Zarchi en 1974, quand celui-ci est venu en aide à une jeune femme qui errait nue dans un parc de New York. Celle-ci avait été battue et violée par deux hommes. Le réalisateur la conduisit au commissariat et à l’hôpital et décida d’écrire un film dénonçant l'horreur du viol. Un film qu’il choisit d’intituer Day of the Woman. Mais le film fut un bide lors de sa première sortie. Un distributeur décida donc de le ressortir sous le titre I Spit on your grave, en référence au roman de Boris Vian. Un titre que le réalisateur déteste encore aujourd’hui mais sous lequel son film est devenu célèbre. Le remake du film, qui sortira prochainement sur nos écrans, porte d’ailleurs ce titre.





Vendredi 13 de Sean S. Cunningham (1980)

Le pitch – En 1957, un jeune garçon, prénommé Jason, meurt noyé au camp de Crystal Lake. L'année suivante, les deux responsables du camp sont tués. Crystal Lake ferme. Mais en 1980, Steve Christy décide de le rouvrir un vendredi 13, jour anniversaire des décès survenus vingt-trois ans auparavant. Lors de la préparation du camp pour son ouverture, les moniteurs du centre disparaissent les uns après les autres pendant la nuit…

Pourquoi le (re)voir ? – Parce que Vendredi 13, premier du nom, est aujourd’hui devenu un classique. Tout au long du film, le spectateur, à l’époque peu habitué à la structure narrative de ce genre de films, est plongé dans un état de stress intense, cherchant qui peut être ce mystérieux tueur. Un tueur qui au final s’avère être une tueuse, ce qui ne manquera pas d’en surprendre plus d’un… Le scénariste Victor Miller se démarque en effet des autres slashers puisque le tueur en série est la mère du jeune Jason mort noyé au camp en 1957. Et une mère qui tue en mémoire de son fils c'est beau....

C'est culte ! Vendredi 13 est culte pour deux raisons… La première parce que le long métrage a mis en place les règles du slasher. Règles qui seront, par la suite, reprises dans quasiment tous les films du genre. La seconde raison c’est que ce film a engendré le personnage de Jason Voorhes, devenu l’un des boogeymen les plus célèbres alors qu’au final c’est sa mère qui tue dans le premier opus.

L'anecdote qui tue - Betsy Palmer, qui incarne la mère serial-killeuse de Jason Voorhes dans Vendredi 13 a avoué avoir accepté le rôle de Pamela Voorhees parce qu’elle avait besoin d’une nouvelle voiture. L’actrice précise qu’après avoir lu le script elle le qualifia de « piece of shit »… Pourtant ce premier film donna lieu à de nombreuses suites, remakes et crossover…





Jennifer's Body de Karyn Kusama (2009)

Le pitch – Lycéenne dans une petite ville américaine, Jennifer est une beauté fatale à qui aucun garçon ne résiste. Cette bombe cache pourtant un petit secret : elle est possédée par un effroyable démon. Mangeuse d'hommes à tous les sens du terme, elle se transforme peu à peu en créature pâle, maladive et meurtrière... Needy, sa discrète amie d'enfance, va désespérément tenter de protéger les jeunes hommes de la ville, à commencer par son petit ami Chip..

Pourquoi le (re)voir ? – Parce que dans ce film, Megan Fox est à la fois plus belle et plus terrifiante que jamais et qu’elle incarne une vraie mangeuse d’hommes (au sens propre comme au figuré). Parce que derrière ses allures de comédie horrifique à destination d’un public adolescent, Jennifer's Body est une véritable satire sur l’adolescence, la difficulté de grandir et de s’affirmer… Et parce que celle qui, jusqu’ici était l’objet de désirs des mâles de sa petite ville, se voit possédée par un démon qui inversera les rôles. La jolie fille, victime des hommes au début du film, deviendra le bourreau des crédules garçons de sa ville…

C'est culte ! – Quand Jennifer (Megan Fox) avoue à son amie Needy (Amanda Seyfried) qu’elle a été torturée mais qu’elle est pourtant toujours vivante, qu’elle lui dit ne veut pas lui faire de mal et tente de lui prouver en l’embrassant. Une scène de baiser qui marquera les esprits du public masculin…

L'anecdote qui tue – Le démon qui prend possession du corps de Jennifer se rapproche du mythe des succubes. Dans la mythologie, les succubes sont des démons femelles qui séduisent les hommes pendant leur sommeil et font tout leur possible pour coucher avec eux et les épuiser jusqu’à ce que ceux-ci meurent. Bien évidemment leurs raisons diffèrent selon les différentes légendes. L’une d’entre elle affirme que les succubes existent afin de punir les hommes pour leur traîtrise en les charmant puis en les abandonnant.



Soeurs de sang de Brian De Palma (1973)

Le pitch – Danièle Breton rencontre Phillip à un jeu télévisé. Elle le séduit, le ramène chez elle puis couche avec lui. Le lendemain, l'amant entend une dispute entre Danièle et sa sœur jumelle. De sa fenêtre, la journaliste Grace Collier voit Danièle l'assassiner sauvagement. Elle ... ou sa sœur jumelle ? Grace appelle la police, qui ne la croit pas, et décide donc de mener sa propre enquête. Seulement, derrière ce meurtre se cache une incroyable et monstrueuse histoire d'amour qui va vite se transformer en cauchemar pour la journaliste ...

Pourquoi le (re)voir ? – Parce que Brian De Palma signe avec Soeurs de sang un long métrage angoissant au scénario riche en rebondissements. La mise en scène et la musique participent à donner au film une ambiance malsaine et angoissante. Jusqu’au bout on se demande où est passée Dominique, la jumelle de Danièle, tandis que l'emploi du split screen confère à ce thriller d’épouvante un rythme aussi particulier qu'innovant pour l’époque, et qui fera à nouveau des merveilles dans Carrie au bal du diable, en 1977.

C'est culte ! – La scène où Lisle Wilson (Patrick) apporte un gâteau d’anniversaire à Margot Kidder (Danièle / Dominique), et que celle-ci s’empare du couteau et le poignarde sauvagement. La surprise et la sauvagerie de ce meurtre fait encore aujourd’hui frissonner les spectateurs…

L'anecdote qui tue – Dans Soeurs de sang, Brian De Palma rend hommage à Alfred Hitchcock en reprenant entre autres, certains thèmes de Psychose (les meurtres à l’arme blanche et surtout le dédoublement de personnalité) et de Fenêtre sur cour (le voyeurisme, puisque la journaliste assiste au meurtre de sa fenêtre).


Les Frissons de l'angoisse de Dario Argento (1975)

Le pitch – Lors d’un congrès de parapsychologie une télépathe capte des pensées hostiles. Celle-ci est assassinée le soir même. Son voisin, Marcus Daly, assiste à la scène et se précipite sur les lieux, mais il arrive trop tard. Celui-ci décide alors de mener l’enquête. C'est le début d'une série de crimes inexplicables.

Pourquoi le (re)voir ? – Parce que selon Dario Argento c’est grâce à ce long métrage qu’il a trouvé la recette qui allait le mener vers ses plus grands succès. Souhaitant donner une version plus personnelle de ses films le réalisateur mêle ici habillement rêve et réalité. L’intrigue du film, sa mise en scène, les décors et le jeu des acteurs sont autant de points qui font des Frissons de l’angoisse, l’un des giallos les plus célèbres. Parce que bien qu’après avoir soupçonné les différents protagonistes du film, le spectateur reste surpris de dénouement…
C'est culte ! – Le moment où Marcus Daly retourne dans l’appartement de la victime et se rend compte que ce qu’il avait pris la première fois pour un tableau était en réalité un miroir reflétant le visage du tueur…

L'anecdote qui tue – David Hemmings, l’acteur principal des Les Frissons de l'angoisse, ne figure pas au générique du film par hasard… En effet, Dario Argento, est un grand fan de Blow Up de Michelangelo Antonioni (1966) et a donc décidé d’offrir le rôle de Marcus Daly à David Hemmings qui tenait le rôle titre de Blow Up.




"Futures Stars" - 5 films pour votre nuit d'Halloween



Le Retour des tomates tueuses de John De Bello (1988)

Le pitch - Un professeur fou Gangreen met au point un procédé propre à transformer les tomates en tueurs d'humains. Le livreur de pizzas réussira-t-il à sauver la planète de ce péril ?

Pourquoi le (re)voir ? Parce qu'avant d'être l'un des médecins les plus adulés de la télé, le braqueur le plus cool et le buveur de café le plus classe, George Clooney est quand même passé par des rôles un peu plus alimentaires (sans mauvais jeu de mots), avec un brushing dont il a bien fait de se débarrasser. Heureusement pour lui, son détour par l'horreur s'est fait via un film aussi barré et culte que celui-ci, et pour lequel George n'a pas besoin de s'excuser encore aujourd'hui.

C'est culte ! Tara, la fille-tomate qui crée la panique en reprenant son apparence d'origine dans un restau. Mais que fait Jean-Pierre Coffe ?

L'anecdote qui tue - Alors que la fin de l'épisode précédent montrait des carottes en train de sortir du sol, les dernières images de celui-ci s'attardent sur deux carottes armés de mitraillettes. Un running gag qui s'est poursuivi tout au long de la saga.






Piranha 2 - Les Tueurs volants de James Cameron (1981)

Le pitch - Lors d'une plongée, un élève de la monitrice Anne Kimbrough meurt, devoré par un piranha. Quelques heures plus tard, une femme de service est tuée par un piranha volant sortant du ventre du cadavre. Anne décide alors de mener l'enquête.

Pourquoi le (re)voir ? Parce qu'avant de devenir le roi du monde et de révolutionner régulièrement le monde des effets spéciaux, James Cameron est passé par Piranha 2. Un premier film dans lequel on sent déjà son amour pour la mer et ses dangers. En revanche, si vous le croisez un jour (on ne sait jamais), évitez de le féliciter pour ce long métrage, vu qu'il le renie, pour des questions de post-production houleuse (sans mauvais jeu de mots).

C'est culte ! Les piranhas volent (au moins le titre n'est pas mensonger) ! Du coup, évitez de rester dans l'eau ET à proximité, et cloîtrez-vous dans une pièce, parce que les piranhas, c'est plus ce que c'était.

L'anecdote qui tue - Selon James Cameron lui-même, Piranha 2 est le meilleur film de piranhas volants jamais réalisé. C'est vrai que c'est pas la concurrence qui manque de ce côté-là...





Leprechaun de Mark Jones (1993)

Le pitch - Dan O'Grady revient aux Etats-Unis après avoir volé en Irlande l'or de la tribu des Leprechauns, petits elfes teigneux des contrées anglo-saxonnes. Mais un leprechaun s'est embarqué avec lui...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que Jennifer Aniston, dans l'un de ses premiers rôles, n'a rien à envier à sa friend Courteney Cox dans le registre scream queen, poursuivie par un Leprechaun qui, s'il ne va pas jusqu'à chanter "I'll be there for you", a quand même envie d'être près d'elle (mais pour une question d'argent). Bon on remarque aussi qu'il suffit d'une petit toile d'araignée pour lui faire peur, donc Warwick Davis n'a pas tant à forcer son talent que ça, même si sa prestation suscite autant le show que l'effroi.

C'est culte ! La première apparition du Leprechaun, qui fait encore plus d'effet lorsqu'on a encore l'image de Warwick Davis dans Willow en tête.

L'anecdote qui tue - Sorti aux Etats-Unis le 1er janvier 1993, Leprechaun est donc le premier film à avoir débarqué dans les salles en 1993. Sympa l'entrée en matière...




La Ferme de la terreur de Wes Craven (1981)

Le pitch - A la suite de la mort suspecte de son mari, Martha Schmidt devient témoin de phénomènes de plus en plus inexpliqués et effrayants. Il est vrai qu'à proximité de chez elle s'est installée une étrange communauté religieuse : les Hittites. Ces derniers vivent en autarcie et refusent toute technologie moderne car ils y voient à la place des manifestations du Démon.

Pourquoi le (re)voir ? Parce qu'il ne faut pas oublier que beaucoup de grands acteurs ont fait leurs débuts dans le milieu de l'horreur, et que Sharon Stone n'y coupe pas, avec un film certes méconnu (par rapport à beaucoup d'autre longs métrages de Wes Craven), mais dans laquelle elle s'offre toutefois une scène marquante (voir ci-dessous). Après on comprend pourquoi Allan Quatermain l'a embarquée dans ses aventures...

C'est culte ! Sharon Stone qui rêve qu'elle avale une mygale entière.

L'anecdote qui tue - Afin de persuader Sharon Stone de jouer la scène avec l'araignée, Wes Craven a proposé de tenir lui-même la bestiole. Sauf que la comédienne a aussi exigé que ses dents soient retirées (celles de l'araignée, pas les siennes), ce que l'équipe a finalement consenti à faire, en sachant à quel point il deviendrait difficile de nourrir l'animal, pour que l'actrice puisse prendre part à la scène.



Les Démons du maïs 3 de James D.R. Hickox (1994)

Le pitch - Deux frères deviennent orphelins après l'assassinat d'un fermier d'une petite bourgade américaine. Les deux enfants sont placés dans une famille en ville, sans que personne ne se doute que le crime a été perpétré par le plus jeune des deux garçons...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que Charlize Theron est un vrai sex-symbol qui en a fait fantasmer plus d'un, et que c'est d'autant plus surprenant de la découvrir dans ces Démons du maïs 3 (et de se dire qu'il y en a eu deux comme ça avant). Et puis parce qu'un film à base de maïs maléfique, ça fait réfléchir à deux fois avant de s'engouffrer un seau de pop-corn.

C'est culte ! Un personnage démembré par des branches, un autre transformé en épouvantail (agrafes sur les paupières et les lèvres comprises). Bref, tout ça pour dire que des racines ça peut être super dangereux en fait...

L'anecdote qui tue - La Bible du Maïs d'Eli est en réalité une édition du livre "Night Shift" de Stephen King, avec une couverture différente.


"Mort... de rire !" - 5 films pour votre nuit d'Halloween

Bienvenue à Zombieland de Ruben Fleischer (2009)

Le pitch - Dans un monde infesté de zombies, deux hommes tentent de survivre. Columbus, le plus jeune, est terrorisé à l'idée d'être dévoré. Tallahassee, lui, est un chasseur de zombies qui ne craint plus rien ni personne. Dans leur périple, les deux survivants sont rejoints par Wichita et Little Rock, deux jeunes filles. Tous ont désormais deux défis impossibles à relever : affronter les zombies et apprendre à s'entendre...

Pourquoi le (re)voir ? Parce qu'un film de zombies qui sait faire rire autrement qu'avec des effets ratés, c'est quand même très rare. Ruben Fleischer réussit pourtant le pari avec un film (son tout premier) qui fait bien plus trembler de rire que de peur, des personnages drôles et attachants (mention spéciale à Woody Harrelson, badass de 2009), et - surtout - les règles de survie de Columbus (Jesse Eisenberg), qui reviennent à intervalles réguliers.

C'est culte ! Le caméo de - Spoiler :Bill Murray - dans son propre rôle et le sort que lui réserve le film.

L'anecdote qui tue - Au cours de l'un de ses monolgues en voix-off, Columbus explique que la meilleure chose de ce Zombieland, c'est l'absence de mise à jour des statuts Facebook. Un an plus tard, son interprète Jesse Eisenberg joue le créateur du réseau dans The Social Network.




Shaun of the Dead d'Edgar Wright (2005)

Le pitch - À presque 30 ans, Shaun ne fait pas grand-chose de sa vie. Entre l'appart qu'il partage avec ses potes et le temps qu'il passe avec eux au pub, Liz, sa petite amie, n'a pas beaucoup de place. Elle qui voudrait que Shaun s'engage, ne supporte plus de le voir traîner. Shaun est décidé à tout réparer, et tant pis si les zombies déferlent sur Londres, tant pis si la ville devient un véritable enfer.

Pourquoi le (re)voir ? Parce qu'un film de zombies qui sait faire rire autrement qu'avec... Bon ok, on l'a faite plus haut, mais on peut quand même rapprocher Bienvenue à Zombieland et Shaun of the Dead, surtout que ce dernier parvient à se démarquer grâce à l'humour de son trio magique (Edgar Wright-Simon Pegg-Nick Frost) et la critique de la société anglaise qui apparaît en toile de fond.

C'est culte ! Simon Pegg et Nick Frost qui se débarrassent de zombies à l'aide de vinyles (mais pas n'importe lesquels : c'est peut-être l'apocalypse mais y a des limites).

L'anecdote qui tue - George Romero (Mr. Zombie, pour les intimes) a été tellement impressionné par le travail de Simon Pegg et Edgar Wright qu'il leur a demandé de faire un caméo, en zombies, dans son Land of the dead.




Evil Dead III : l'armée des ténèbres de Sam Raimi (1993)

Le pitch - Une tronçonneuse greffée au poignet, un fusil à canon scié dans l'autre main, Ash, le héros des Evil Dead, remonte le cours du temps jusqu'en 1300. Là, il lui faut mettre la main sur le Nécronomicon, grimoire à l'origine de ses malheurs. Sa quête se transforme vite en effarante croisade, qui le mène à affronter une armée de squelettes...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que si Evil Dead 1 et 2 ne lésinaient déjà pas sur la déconne, ce troisième épisode repousse encore plus les limites du grand n'importe quoi, en mettant Ash face à une armée de squelettes au Moyen-Âge. Vu son pitch complètement barré, Evil Dead 3 aurait très bien pu se finir en déception, mais non et c'est justement la bonne nouvelle.

C'est culte ! Ash aux prises avec des mains de squelettes qui sortent de terre, et qui semblent bien désireuses de lui curer le nez ou de vérifier l'état de ses dents.

L'anecdote qui tue - Selon Bruce Campbell, pour donner l'impression que sa tronçonneuse tournait en continu, de la fumée de cigarette était aspirée par un tuyau relié à l'appareil et qui passait par son pantalon et sa chemise. Dans le genre pratique...


Fantômes contre fantômes de Peter Jackson (1995)

Le pitch - Un architecte médium arnaque les habitants de sa ville avec l'aide de ses amis revenants. Lorsque plusieurs habitants ont des infarctus, il est le coupable idéal aux yeux de la population. Il va devoir faire appel aux fantômes pour s'en sortir et affronter un véritable spectre-tueur...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que Michael J. Fox restera pour toujours le héros de Retour vers le futur, et que le voir dans un rôle de charlatan, ça change autant que ça fait plaisir. Puis parce que Peter Jackson lui colle dans les pattes une belle brochette de fantômes hauts en couleurs (façon de parler), et dont les scènes comiques offrent un beau contrepoint au sérieux de l'histoire principale.

C'est culte ! Frank Bannister (Michael J. Fox) dans ses grandes oeuvres, lors de la scène d'ouverture du film... qui s'achève sur une présence spectrale dont il ne soupçonnait pas l'existence (et qu'il ne voit pas puisqu'il est déjà parti).

L'anecdote qui tue - Fantômes contre fantômes devait, à la base, être un épisode des Contes de la Crypte, jusqu'à ce que Robert Zemeckis, grand fan du script, décide d'en faire un long métrage.





Scary Movie de Keenen Ivory Wayans (2000)

Le pitch - Un soir, Drew Becker recoit un appel anonyme d'un maniaque. Traquée dans sa maison, puis dans son jardin, elle finit par se faire tuer. Sa mort plonge ses camarades de lycée en plein cauchemar, d'autant qu'ils doivent désormais faire face à un tueur en série, caché parmi eux. Flairant le scoop, la journaliste Gail Hailstorn débarque en ville, bien décidée à harceler Cindy Campbell et ses amis à propos de cette histoire...

Pourquoi le (re)voir ? Parce qu'un tueur qui doit échapper aux traditionnels vases jetés par sa future victime, avant de faire face à un lancer de grand-mère et un lâcher de piano dans un escalier, c'est juste hilarant. Et c'est loin d'être l'unique pique lancée par les frères Wayans dans leur égratignage en règle du slasher, dont ils font mijoter les codes à la sauce potache. Une parodie jubilatoire donc, mais aussi ludique, puisque chacun essaie de reconnaître de quel film chaque scène est tirée.

C'est culte ! Carmen Electra bien allégée niveau vêtements, qui prend le temps de se trémousser sous l'arrosage automatique en souvenir de son passage dans Alerte à Malibu, alors qu'une mort certaine l'attend pas très loin.

L'anecdote qui tue - Le scénario de Scary Movie est en réalité la combinaison de deux scripts achetés par Dimension Films en 1998 : "Last Summer I Screamed Because Halloween Fell On Friday The 13th" ("L'Eté dernier, j'ai crié car Halloween tombait un vendredi 13") des frères Wayans et Phil Beauman, et "Scream If You Know What I Did Last Halloween" ("Crie si tu te souviens de ce que j'ai fait à Halloween dernier") de Jason Friedberg et Aaron Seltzer, futurs réalisateurs de Big Movie, sur l'affiche duquel ils seront présentés comme "deux des six personnes qui ont écrit Scary Movie."



"Nos amies les bêtes" - 5 films pour votre nuit d'Halloween



Razorback de Russell Mulcahy (1984)

Le pitch - Un soir, dans une maison isolée au milieu du désert australien, un vieil homme, Jake Cullen, et son petit-fils Scotty sont attaqués par un sanglier monstrueux. L'enfant disparaît et le grand-père, amputé d'une jambe, est un moment accusé du meurtre. Deux ans plus tard, Beth Winters, journaliste américaine, débarque dans la région pour enquêter sur un massacre de kangourous...
Pourquoi le (re)voir ? Parce qu'il fut un temps béni où l'australien Russell Mulcahy, avant de peupler les linéaires à grands coups de direct to video, était un cinéaste en devenir, qui signera en 1986 un certain Highlander. En 1984, le cinéaste montre que le bush australien n'est pas uniquement ces vastes et magnifiques étendues, et qu'elles peuvent abriter de vraies monstruosités... Après les signes étranges de La Derniere Vague (Peter Weir) et l'univers dégénéré de Mad Max, et bien avant de voir ses routes peuplées de psychopathes (Wolf Creek), Razorback montre que l'Australie n'est pas un continent de tout repos...

C’est culte ! Pas besoin de chercher très loin : la scène d'ouverture remplit largement son office...
L’anecdote qui tue - Un modèle en taille réelle du monstrueux phacochère fut construit, pour la modique somme de 250.000 dollars. Mais il n'est visible...qu'une seconde à l'écran !






Black Sheep de Jonathan King (2008)


Le pitch - Henry, citadin phobique des moutons, décide de suivre les conseils de sa thérapeute en retournant à la ferme familiale pour vendre ses parts à son frère aîné, sans se douter des expériences génétiques qui y sont menées sur les moutons. Au même moment, des activistes écologiques, au courant de ces pratiques, libèrent un agneau mutant du laboratoire secret. Le fléau va très vite se répandre et transformer tous les moutons en prédateurs très très méchants…
Pourquoi le (re)voir ? Parce que le film de Jonathan King est en droite ligne des délires de jeunesse d’un autre néo-zélandais : Peter Jackson. Entre humour et scènes saignantes voir carrément gore, Black Sheeps assume totalement sa filiation avec ses glorieux aînés potaches que sont Bad Taste et Braindead. Dans le genre, il y a franchement pire comme références. Si l’on ajoute à cela que la société Weta Workshop / Digital, créée par Peter Jackson et spécialisée dans les SFX (qui a travaillé sur Black Sheep), est en l’espace de quelques années devenue aussi incontournable que ILM, la Nouvelle Zélande confirme son statut de nouvel Eldorado dans le paysage cinématographique actuel.

C’est culte ! La transformation en loup-garou, c’est has been ! Place au mouton-garou, dont un petit aperçu vous est donné dans la bande-annonce...
L’anecdote qui tue - Pour maîtriser son cheptel de moutons, Jonathan King a fait appel à la même équipe de dresseurs que celle de Babe, le cochon devenu berger. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le résultat est plutôt efficace !





Incidents de parcours de George A. Romero (1988)

Le pitch - Allan, jeune homme à l'avenir brillant, est un jour victime d'un accident qui le paralyse totalement. Grâce à Ella, une petite guenon que lui a donnée son ami Geoffrey, Allan reprend gout à la vie. Seulement Geoffrey est un genie de la recherche scientifique. Sa derniere trouvaille: augmenter l'intelligence des primates en leur injectant un serum constitué de tissus du cerveau humain. Bien entendu, la petite guenon d'Allan n'a pas echappé à ses experiences...

Pourquoi le (re)voir ? Parce qu'on peut se poser la question suivante : et si le meilleur film de George A. Romero n'était tout simplement pas Incidents de parcours, quitte à froisser les aficionados de zombies ? Inspiré par des expériences menées avec des singes capucins destinées à venir en aide aux handicapés moteurs, Romero surgit là où on l'attend le moins. Loin d'être une variante sur les films de monstres avec un singe devenant meurtrier, le cinéaste souligne brillamment les ambiguïtés dans le comportement du singe. S'il voue un amour sans borne à Allan, il agit aussi comme un être humain, fou de douleur au point de haïr l'être aimé. Emporté par son sujet qui le passionne, Romero évite tous les écueils de la série B pour livrer un authentique chef-d'oeuvre du genre, finalement assez méconnu, et dont la carrière en salle fut notamment torpillée par un titre français discutable allié à une affiche qui l'est tout autant. Vous l'aurez compris : un film (re)voir en urgence !


C’est culte ! La scène où Ella approche l'aiguille d'une seringue près des yeux de la kinésithérapeute. Un calvaire pour les nerfs !
L’anecdote qui tue - Le film fut une expérience douloureuse pour Romero. Premier de ses films à être tourné en studio, ici pour le compte de Orion Pictures, il fut un échec cuisant en salle, notamment en raison des coupes imposées par la production. Le cinéaste retourna alors dans le circuit des films indépendants, qui lui avait si bien réussi jusque-là.



Les Oiseaux d'Alfred Hitchcock (1963)

Le pitch - Melanie, jeune femme quelque peu superficielle, rencontre chez un marchand d'oiseaux un brillant et séduisant avocat qui recherche des inséparables. Par jeu, Melanie achète les oiseaux et les apporte a Bodega Bay. Dés son arrivée, elle est blessée au front par une mouette...
Pourquoi le (re)voir ? Parce qu'il est tout bonnement impossible de prétendre aimer Hitchcock sans avoir vu ce film. Parce que sans les oiseaux, les films mettant en scène des animaux tueurs n'auraient probablement jamais vu le jour. Parce que le film regorge de séquences d'anthologies, comme l'attaque de Bodega Bay avec ses centaines d'oiseaux venant se fracasser contre les vitres. Parce que Les Oiseaux constitue avec Psychose les deux films de pure terreur du maître Hitch. Parce qu'il contient un plan (censuré à l'époque) jugé comme le plus "gore" de la filmographie du réalisateur (un cadavre ayant les yeux crevés). Parce que le film fut souvent copié, mais jamais égalé... Les raisons ne manquent pas !


C’est culte ! La scène où la maîtresse de l'école communale fait marcher en silence, puis courir ses élèves pour échapper aux oiseaux qui fondent sur eux par grappes entières.
L’anecdote qui tue - Dans la scène où l'héroïne monte au grenier, les oiseaux se jettent sur elle... et cela s'est réellement passé !! Une mouette ayant failli éborgner Tippi Hedren, la jeune actrice (et future maman de Melanie Griffith) fit une crise de nerfs. Le tournage fut interrompu pendant une semaine.



Cujo de Lewis Teague (1983)

Le pitch - Cujo, un adorable St-Bernard, est mordu par une chauve-souris enragée. Rongé par la maladie, il tue son maître Jo Camber, qui est garagiste et massacre aussi son voisin. Pas très loin de là, la famille Trenton a aussi des problèmes : le petit Tadd a peur du monstre dans son placard, tandis que Vic Trenton découvre que sa femme a un amant. Il doit s'absenter pour ses affaires et laisse à Donna le soin d'amener la voiture chez Jo Camber pour qu'il la répare. Donna s'y rend avec son fils et la voiture tombe définitivement en panne au milieu de la cour du garagiste, au moment où Cujo apparaît. Le chien va s'attaquer à la voiture et terroriser ses occupants...

Pourquoi le (re)voir ? Parce qu'on est très loin de l'image d'Epinal traditionnellement associée au St Bernard. Si vous pensiez que cette pauvre bête, archétype même du chien ange-gardien au point que son nom est devenu synonyme d'altruisme et de secours, ne peux pas devenir un tueur implacable, Cujo vous fera revoir votre copie. Figurant parmi les meilleures adaptations du prolifique Stephen King et doté d'un solide casting (notamment Dee Wallace Stone que l'on verra dans le Hurlements de Joe Dante), il faut ajoutez à cela une photographie signée par Jan de Bont qui permet de saisir les émotions et les réflexions du chien enragé. Un incontournable du genre donc !

C’est culte ! En lieu et place d'une scène, c'est toute la seconde partie du film qu'il faut citer. Alors que leur voiture tombe en panne en plein milieu de la cours du garagiste massacré par son chien, Donna et son fils sont pris au piège, tandis que le chien rôde autour d'eux. Un huis-clos hallucinant magnifié par des mouvements de caméra qui révèlent des moments de pure terreur.
L’anecdote qui tue - La violence des attaques dans le film sont telles qu'un homme vêtu d'une fausse peau de St Bernard remplaça parfois les chiens dressés pour certaines scènes !


"Ma cabane au fond des bois" - 5 films pour votre nuit d'Halloween



Evil Dead de Sam Raimi (1982)

Le pitch - Cinq jeunes vacanciers s'installent dans une baraque au coeur d'une sinistre forêt. En descendant dans une cave lugubre, les deux garçons de la bande découvrent un vieux magnétophone qui, une fois remis en marche, émet une incantation magique. Laquelle réveille les forces du mal, déclenchant ainsi une horreur sans nom...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que le film, premier long métrage de Sam Raimi, est un vrai bijou d’angoisse, un film culte qui s’impose rapidement comme une référence du genre malgré un budget limité (350 000 dollars) et un tournage étalé sur trois ans.

C'est culte ! Le viol de l’une des héroïnes… par un arbre, possédé par les forces démoniaque qui hante les lieux.

L'anecdote qui tue - C'est Joel Coen qui co-signe le montage d'Evil Dead.







Cabin Fever de Eli Roth (2002)

Le pitch - Cinq amis ont loué une cabane dans la forêt pour y fêter la fin de leurs études. Mais la fiesta tourne au cauchemar quand un ermite infecté par un mystérieux virus qui dévore les chairs de ses victimes fait son apparition...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que le film, comme Evil Dead 20 ans plus tôt, lance la carrière d’une réalisateur de talent, Eli Roth. Et livre au passage un virus vraiment crade…

C'est culte ! L’épilation sanglante de l’un des personnages, inspiré du propre vécu de Eli Roth.

L'anecdote qui tue - La fasciite nécrosante ou "maladie dévoreuse de chair" est une maladie rare, causée par un streptocoque du groupe A. Elle entraîne une destruction par destructuration des chairs et tissus; plus de 3500 personnes contractent cette maladie chaque année. A la suite de l'infection les chairs se ramollissent et perdent de leur élasticité, le simple fait de se gratter ou de tirer pour provoquer leur chute. 20 à 30% des personnes atteintes de cette maladie en meurent.



Vorace de Antonia Bird (1999)

Le pitch - Le capitaine John Boyd est entraîné dans une enquête par l'étrange Colqhoun, qui déclare que ses compagnons de voyage ont été victimes d'un militaire cannibale rendu fou par le froid et la faim…

Pourquoi le (re)voir ? Parce que Vorace aborde de manière totalement inédite le western… que Damon Albarn y signe une impressionnante bande originale.

C'est culte ! Le récit de Robert Carlyle, qui raconte le massacre de ses compagnons…

L'anecdote qui tue - Végétarien, Guy Pearce a accepté de mâcher de la viande pour les besoins du film, recrachant la nourriture à chaque fin de prise…





Dead Snow de Tommy Wirkola (2009)

Le pitch - Des vacances au ski tournent au cauchemar pour un groupe d'adolescents lorsqu'ils se retrouvent confrontés à une menace inimaginable : des nazis zombies sortis de la glace...

Pourquoi le (re)voir ? Parce qu’on y voit des zombies nazis décongelés attaquer des skieurs, voilà pourquoi !

C'est culte ! L’automutilation à la tronçonneuse de l’un héros, mordu au bras puis sur une partie sensible, par l’un des zombies…

L'anecdote qui tue - L'un des héros du film porte un T-shirt faisant ouvertement références au Braindead de Peter Jackson.



The Cellar de Martin Kjellberg & Nils Wåhlin (2003)

Le pitch - Quatre étudiants en art ont loué un pavillon d’été au cœur de la forêt pour un week end afin de finaliser dans le calme leurs derniers projets. Leur séjour devient de plus en plus pénible lorsqu’ils se mettent à avoir des visions étranges. La maison serait-elle hantée ou leur esprit leur jouerait-il des tours ?

Pourquoi le (re)voir ? Parce que ce thriller venu du froid est un croisement intéressant entre Shining et Blair Witch. Sans atteindre le niveau de ces deux monuments de la peur, mais quand même…

C'est culte ! La visite des sous-sols de la maison, glauque à souhait.

L'anecdote qui tue - Le film, qui date de 2003, a remporté le prix du Meilleur scénario et du Meilleur réalisateur au festival Insomnifest 2008.



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Dossier Allociné : 200 films pour Halloween! Empty Re: Dossier Allociné : 200 films pour Halloween!

Message  mandragore Lun 17 Jan - 8:22

"Ils sont parmi nous..." - 5 films pour votre nuit d'Halloween



The Thing de John Carpenter (1982)

Le pitch - D'étranges phénomènes se déroulent dans un camp norvégiens de l'Antarctique, après qu’une équipe de chercheurs ait recueilli un chien égaré…. Les habitants disparaissent un à un, victime d’une créature capable d’absorber ses victimes et de prendre leur apparence.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que John Carpenter signe un chef d’œuvre de paranoïa… et Rob Bottin un chef d’œuvre d’effets spéciaux. En témoigne la scène de massage cardiaque, où l’abdomen d’un des chercheurs s’ouvre sur une gueule mutante bardée de crocs acérés…

C'est culte ! Le "test" mis au point par Kurt Russell pour déterminer la contamination (ou pas) de ses compagnons : un lance-flamme, un fil électrique dénudé chaffé à blanc, quelques gouttes de sang...

L'anecdote qui tue - Un prequel, racontant ce qu’il advint de l’équipe norvégienne qui poursuit le chien au début du film, est attendu sur les écrans en 2011.







Body Snatchers de Abel Ferrara (1993)

Le pitch - Des cocons extraterrestres envahissent notre monde en s’attaquant à une base militaire dont ils remplacent les habitants par des répliques déshumanisées…

Pourquoi le (re)voir ? Parce que le film est une vraie réussite en terme de paranoïa : chaque personnage cache ainsi sa véritable nature… S'y cache également un plaidoyer contre l'uniformisation des masses et pour la liberté individuelle.

C'est culte ! Le bain de Gabrielle Anwar, attaquée sans s’en apercevoir par l’un des cocons…

L'anecdote qui tue - Trois autres versions de cette histoire existent : L'Invasion des profanateurs de sépultures (1956), L'Invasion des profanateurs (1978) et Invasion (2008).






Hidden de Jack Sholder (1987)

Le pitch - Une créature extraterrestre se déplace de corps en corps, contrôlant le comportement de ses hôtes d’un jour…

Pourquoi le (re)voir ? Parce que ce film signé Jack Sholder s’impose comme une (très) efficace série B, au croisement du polar, de la SF et de l’horreur. Le Festival d’Avoriaz lui décernera d’ailleurs son Grand Prix.

C'est culte ! Le transfert de la créature d’un corps à l’autre. Une scène réalisée en stop-motion, qui dégoûta fortement l’un des comédiens à l’écran, victime du transfert.

L'anecdote qui tue - Hidden est porté par un tout jeune acteur qui monte, Kyle MacLachlan révélé auparavant par Dune et Blue Velvet.







Bad Taste de Peter Jackson (1987)

Le pitch - Une petite ville côtière de Nouvelle-Zélande est le théâtre d'une invasion extraterrestre : les aliens ont effet décidé d'utiliser les habitants comme viande de première qualité pour leur fast-food spatial...

Pourquoi le (re)voir ? Parce qu’avant Les Feebles et Braindead, il y a eu ce Bad Taste, tourné durant quatre ans par un Peter Jackson et ses amis. Un festival de gore et de mauvais goût… qui fait presque tâche dans la filmographie du réalisateur.

C'est culte ! La dégustation collective de vomi extraterrestre ? Et bon appétit, bien sûr !

L'anecdote qui tue - Doug Wren interprète le rôle du leader des extra-terrestres : Lord Crumb. Il mourut pendant la post-production du film. Or, celui-ci a été tourné sans micro, les dialogues étant rajoutés par la suite. C'est donc un autre acteur qui prête sa voix au personnage.





The Faculty de Robert Rodriguez (1995)

Le pitch - Les élèves de Herrington High se heurtent à un problème inédit. Un de leurs professeurs est tellement bizarre et inquiétant qu'ils le soupçonnent de venir d'une autre planète…

Pourquoi le (re)voir ? Parce que Robert Rodriguez signe ici un hommage jouissif au genre du "film d’invasion". Il lance au passage la carrière de nombreux jeunes talents (Josh Hartnett, Elijah Wood, Jordana Brewster, Clea DuVall…)

C'est culte ! L’invasion progressive du lycée, hommage appuyé à l’invasion des profanateurs.

L'anecdote qui tue - Le professeur de biologie se nomme… Edward Furlong. Un clin d’œil à la saga Terminator qu’on retrouve également à travers la présence de Robert Patrick au générique et dans la mise à mort de la reine-alien à la fin du film, écrasée comme le robot à la fin de Terminator.


"Let's dance !" - 5 films pour votre nuit d'Halloween

Accueil > Dossiers > Cinéma > 200 pour sang frissons

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200 pour sang frissons Avis aux amateurs d'horreur ! Organiser une nuit de la peur pour vous et vos amis, c'est possible grâce à ce dossier qui vous aide à concocter votre programme à travers quarante thématiques... Attention, ce dossier est non-exhaustif : nous avons dû faire des choix... Certaines images peuvent par ailleurs heurter la sensibilité des lecteurs, notamment les plus jeunes.

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"Let's dance !" - 5 films pour votre nuit d'Halloween


La Petite Boutique des horreurs de Frank Oz (1987)

Le pitch : Seymour, fleuriste, met en vitrine une plante exotique qui attire un grand nombre de clients. Mais la plante est carnivore, et elle a besoin de sa ration de sang quotidienne…

Pourquoi le (re)voir ? Parce que le film est un hommage à Roger Corman et à sa Petite Boutique des horreurs (Little Shop of Horrors) des années 60. Parce que la plante carnivore, qui chante et qui danse, est extrêmement bien réussie : rappelons que nous sommes en 1986 et que l'ère du numérique est encore loin. Et parce que les scènes de chant sont hilarantes et donnent lieu à pléthores de scènes cultes. Il faut le voir pour le croire!

C’est culte ! La scène avec Steve Martin et Bill Murray, qui adore être torturé par un chirurgien dentiste. Un rôle déjà endossé par Jack Nicholson dans la version de Roger Corman.

L’anecdote qui tue : A l’origine, Frank Oz avait opté pour une fin plus dramatique, dans laquelle Audrey (Ellen Greene) et Seymour (Rick Moranis) étaient dévorés par la plante. Mais le film n’a pas reçu de très bonnes critiques lors des projections test. Le réalisateur transforme donc la fin de son récit en happy-ending.






Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street de Tim Burton (2008)

Le pitch : Bien décidé à se venger de l'infâme Juge Turpin, Benjamin Barker regagne Londres, adopte le nom de Sweeney Todd, et reprend possession de son échoppe de barbier…

Pourquoi le (re)voir ? Parce que c’est la première fois que Tim Burton réalise une comédie musicale. L’exercice vire à l’opéra macabre, aussi sanglant qu’onirique. Parce que visuellement, Tim Burton joue (une fois de plus !) la carte du gothique : le tableau est noir et gris, Sweeney Todd sera morbide ou ne sera pas.

C’est culte ! Non pas une scène mais une rengaine (insupportable) : "Johanna". Impossible de s'en débarrasser...

L’anecdote qui tue : Dès le début du tournage, Johnny Depp doit s'absenter pour aller au chevet de sa fille Lily-Rose, malade et hospitalisée. Tim Burton a donc commencé par tourner les scènes dans lesquelles l'acteur n'apparaissait pas.



Repo! The Genetic Opera de Darren Lynn Bousman (2008)

Le pitch : Dans un monde futuriste, une épidémie due à un dysfonctionnement des organes vitaux décime la planète. Débute alors une collecte d’organes...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que Mr. Saw II, Saw III et Saw IV aux commandes d’une SF musicale, ça attise notre curiosité. Le résultat est glauque et gore, sur fond d’opéra rock. Aussi surprenant qu’apocalyptique !

C’est culte ! Repo Man n’hésite pas à arracher la colonne vertébrale d’un mauvais payeur… Mais en téléphonant à sa fille pour s’enquérir de sa santé, c’est mieux.

L’anecdote qui tue : Darren Lynn Bousman ne souhaitait pas faire passer de casting à Paris Hilton. Mais la star ne se laissa pas décourager. Le jour de l’audition, l’héritière, tellement motivée, arriva dans la tenue du personnage et prouva au réalisateur qu’elle est capable d’endosser le costume d’Amber. Grâce à cela, elle n'obtint le rôle qu'après un rapide casting.





The Rocky Horror Picture Show de Jim Sharman (1975)

Le pitch : Par une nuit orageuse, Brad et Janet tombent en panne de voiture. Le couple, à la recherche d’un téléphone, frappe aux portes d’un immense château. Brad et Janet n’ont aucune idée de la nuit qui les attend…

Pourquoi le (re)voir ? Parce que Tim Curry en "gentil travesti de Transsexuel Transylvanie", on en redemande. Parce que le loufoque et le déjanté est totalement assumé. Parce que sexe, drogue et rock’n’roll…

C’est culte ! La scène où Brad (Barry Bostwick) et Janet (Susan Sarandon) font la rencontre de leur hôte, Fank-N-Furter, incarné par un Tim Curry habité.

L’anecdote qui tue : Les mots "Love" et "Hate" sont tatoués sur les doigts d’Eddie. Un hommage au personnage de Robert Mitchum dans le film de Charles Laughton, La Nuit du chasseur.





Phantom of the paradise de Brian De Palma (1974)

Le pitch : Swan, directeur du label Death Records, s'approprie les chansons de Leach et le fait enfermer en prison. Assoiffé de vengeance, Leach parvient à s'échapper et revient hanter les couloirs du "Paradise"...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que les références au septième art sont multiples : on pense à Faust, au Fantôme de l'Opéra, à Orange mécanique… Parce que la mise en scène psychédélique de Brian De Palma s’accorde à merveille avec la BO pop rock folk du film.

C’est culte ! Toutes les chansons du compositeur Paul Williams, qui n’est autre que l’interprète du sinistre Swan.

L’anecdote qui tue : Ami avec Brian De Palma, George Lucas s’est retrouvé sur le tournage de Phantom of the paradise. A cette époque le réalisateur finalise le scénario de Star Wars et il semblerait que le personnage de Leach l’ait fortement inspiré : la voix rauque de Dark Vador, le masque lumineux, la respiration via un appareil… Les références au Phantom of the paradise sont facilement identifiables !




"Bonne nuit les petits" - 5 films pour votre nuit d'Halloween




S.O.S. Fantômes de Ivan Reitman (1985)

Le pitch - Peter, Raymons et Egon effectuent des recherches sur la parapsychologie. Virés par leur faculté, ils fondent une société destinée à chasser les revenants : S.O.S. Fantômes. Le succès frappe tant et si bien à leur porte qu'ils en sont bientôt à travailler à la chaîne.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que le film réserve quelques scènes susceptibles de faire trembler les bambins (souvenez-vous, vous aussi vous étiez terrifiés quand vous étiez gamins)… et pour les plus grands, un festival d’humour décontracté à la Bill Murray. Sans oublier Rick Moranis, en très grande forme.

C'est culte ! La scène de la bibliothèque, qui voit nos ghostbusters affronter un fantôme fan de lecture et de silence.

L'anecdote qui tue - Très attendu par les fans, S.O.S Fantômes 3 verra le jour en 2009… sous la forme d’un jeu vidéo. Très réussi d’ailleurs.





L'Etrange Noël de M. Jack de Henry Selick (1994)

Le pitch - Jack Skellington, roi des citrouilles et guide de Halloween-ville, s'ennuie : depuis des siècles, il en a assez de préparer la même fête de Halloween qui revient chaque année, et il rêve de changement. C'est alors qu'il a l'idée de s'emparer de la fête de Noël…

Pourquoi le (re)voir ? Parce que ce chef d’œuvre de la stop-motion est un conte de Noël aussi enchanteur et poétique que macabre et décalé, porté par une partition impeccable de Danny Elfman. Et rappelons-le : c’est Henry Selick le réalisateur, pas Tim Burton (qu’on vénère par ailleurs).

C'est culte ! "Que vois-je ?", la chanson où Jack découvre le monde de Noël… Magique !

L'anecdote qui tue - Jack Skellington, le héros de L'Etrange Noël de M. Jack, apparaissait brièvement dans Beetlejuice. A vous de le retrouver !






Monster House de Gil Kenan (2005)

Le pitch - Un petit garçon de 12 ans est doté d'une imagination débordante. C'est pourquoi personne ne le prend au sérieux lorsqu'il fait part de ses craintes au sujet de son horrible voisin qui terrorise tous les enfants du quartier… et de sa maison.

Pourquoi le (re)voir ? Parce que mine de rien, si ce film terrorisera les plus jeunes, il ne manquera pas également de faire trembler les plus grands. L’ambiance, le design et les personnages sont ainsi facilement inquiétants, même pour les parents…

C'est culte ! Une violente crise cardiaque : dans un film d’animation, il fallait oser…

L'anecdote qui tue - Monster House marque la dixième collaboration du prolifique tandem Steven Spielberg / Robert Zemeckis. Pour ce projet, qui marque leur première collaboration "animée", ils partagent tous deux la casquette de producteur exécutif.







Coraline de Henry Selick (2009)

Le pitch - L'histoire d'une fillette qui pousse une porte secrète dans sa nouvelle maison et découvre alors une version alternative de sa propre vie...

Pourquoi le (re)voir ? Parce que ce conte très noir sur l’enfance est, comme L'Etrange Noël de M. Jack, un petit bijou d’animation, croisant ici une stop-motion à l’ancienne aux toutes dernières techniques 3-D.

C'est culte ! Les parents aux yeux en boutons… Tout simplement terrifiants.

L'anecdote qui tue - Coraline a déjà fait l'objet d'un court métrage réalisé par trois cinéastes italiens, mais également un spectacle de marionnettes monté par une troupe irlandaise, un spectacle monté en Suède par une troupe de jeunes artistes, une adaptation en roman graphique et une comédie musicale.







Peur(s) du noir (2007)

Le pitch - Les enfants ont peur du noir, mais beaucoup d'adultes aussi !L'obscurité empêche de voir, on peut alors se convaincre de la présence de bêtes, d'insectes ou de tous êtres malveillants…

Pourquoi le (re)voir ? Parce que le film, compilation de courts métrages de six grands auteurs graphiques, revisite à travers de nombreux styles (et toujours en noir et blanc) les peurs inhérentes à l’obscurité.

C'est culte ! Le court métrage de Blutch, où un homme est confronté à sa compagne-insecte. Glaçant.

L'anecdote qui tue - Des artistes de renom ont prêté leurs voix au projet, parmi lesquels Aure Atika, Guillaume Depardieu, Arthur H. ou encore Nicole Garcia.





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Message  Corgan Jeu 20 Jan - 20:36

Excellente selection, ça me donne envie de me refaire The Faculty
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